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Donostia

Par Cecile64pb

HONDARRIBIA

Nbre d’habitants : 15 000

Nom des habitants : Fuenterrebirrense ou Hondarribitarra

Le nom basque signifie « gué de sable ».

Sa fondation reste un débat ouvert, certains l’attribuent aux Wisigoths fin Vis, d’autres aux Goths en 622. Ceci dit, on sait que les Romains en exportaient le minéral extrait des mines voisines par voie fluviale. Mais ses 1ères fortifications ne furent construites qu’au Moyen-Age à la demande des rois de Navarre puis de ceux de Castille. Il ne reste quasiment plus rien de la fortification médiévale et celle que l’on peut observer date de la Renaissance.

La ville fut prise par François I en 1521 puis par le maréchal de Berwick en 1719. Elle fut assiégée en 1638 à l’issue de la guerre de 30 ans par Condé & St Simon (la ville subit 20 assauts en 64jours !) :les munitions manquant, la résistance devenait impossible lorsque l’Alcade D Diego Butron réunit la population & l’incita à fondre son argenterie car le plomb devint rare. Le 07 sept, veille de la Nativité, l’amiral de Castille Cabrera & le vice-roi de Navarre (le marquis de Los Veles) tombèrent à l’improviste sur les troupes françaises et les refoulèrent sur le Jaizquibel. Cette libération, attribuée à Notre Dame de Guadalupe, est commémorée chaque année par de grandes fêtes & une procession qui se rend au sanctuaire de Nuestra Senora de Guadalupe.

Les murailles :

La porte Santa Maria possédait autrefois un pont-levis, des corps de gardes et une chapelle, notons que le blason de la ville est présidé par Notre Dame de Guadalupe depuis 1694. Le cadran solaire est en marbre blanc. A droite de la Porte, s’élève le bastion de San Felipe, dernier à avoir été construit à la fin du XVIs –au XIXs un casino de Jeux y fut construit avant d’être transformé en maison de retraite.

La porte de St Nicolas daterait du XVIs et était dotée d’1 pont-levis d’un côté et était fermée de l’autre pour conserver la hauteur qu’il y avait entre la porte et le fossé –la passerelle est contemporaine.

Des 2 côtés, on peut voir unis par les courtines, le Bastion de San Nicolas (à droite) qui conserve ses caractéristiques originelles et le Bastion de la Reina de 1538 (à gauche), partiellement aménagée avec son échauguette.

Au fond, on note « le Ravelin » ou « Moitié Lune de San Nicolas », œuvre extérieure du XVIIs qui défendait la porte du même nom.

La rue San Nicolas recèle de beaux édifices dont la Casa Solariega de los Eguiluz du XVI-XVIIs. On raconte qu’en 1502, Dona Juana la Loca (fille des rois Catholiques) et Don Felipe el Hermosoy séjournèrent lors de leur voyage de Bruxelles à Tolède –où ils furent proclamés princes héritiers. La façade principale est de composition symétrique & on peut y noter le blason et le fronton triangulaire avec pinacles & boules de style Herrera.

La plupart des maisons datent du Moyen-Age et mettent en avant leur étonnante architecture : pans de bois, alternance de brique et de bois, encorbellement.

Souvent assiégée de part sa situation géographique, l’approvisionnement en eau est un des besoins majeurs de la population d’où ce puits de 15m de profondeur.

La place d’Armes offre un panorama exceptionnel sur l’embouchure de la Bidassoa et la côte littorale française. L’actuel Parador Charles Quint est d’origine médiévale puisque c’est le Roi navarrais Sancho Abarca qui en serait à l’origine (Xs) mais c’est au XII sous le règne du roi navarrais Don Sancho « le Sage » que furent entrepris les grands travaux d’agrandissement & de fortification. Néanmoins, la façade noble et élégante, quoique austère fut réalisée sous Charles Quint. Notons que les murs mesurent 3m d’épaisseur & le château est de plan quadrangulaire !

Le bâtiment se divisait en 2 parties :

-à l’Ouest, la forteresse logeait sur 5 étages les troupes, les cachots, les entrepôts de munitions…

-le palais hébergeait le capitaine général mais fut détruit par les troupes françaises en 1794.

L’Eglise fortifiée Notre Dame de l’Assomption & du pommier fut construite au XVs et achevée début XVIs sur les ruines de l’ancienne muraille, à la place d’une église romane. Son plan en croix latine est classique et possède 3 nefs de différente hauteur. Le portique gothique est illustré d’un blason primitif de la ville. Ses robustes contreforts font échos au rôle défensif de la cité. Le 03 juin 1660, le ministre espagnol Don Luis de Haro y épousa par procuration l’Infante Marie-Thérèse, au nom de Louis XIV.

La Calle Mayor-Naguskia est une rue bordée de beaux palais Renaissance, Baroque et Classique :

-Le Palais Zuloaga, de style baroque fut construit sur une ancienne maison-tour et héberge la bibliothèque.

-Le palais Casadevante-hôtel Pampinot, de style baroque accueillit les négociations de la trêve du Sitio en 1638. Son entrée est remarquable avec ses 2 colonnes classiques, son chapiteau dorique.

-L’hôtel de ville date de 1731 & 1775 et est ornée de 2 blasons.

-La Casa Iriarte est agrémentée de modillons en bois et d’imposantes poutres

-La Casa Ladron de Guevara est originale par les briques bleues vitrifiées embellissant la façade.

La Casa Palencia-hôtel Obispoest d’origine médiévale et c’est vraisemblablement ici que naquit Cristobal de Rojas y Sandoval en 1502 –illustre homme d’église : évêque de +sieurs villes et Archevêque de Séville, il participa au Concile de Trente & fut chapelain de Charles Quint. La statue de la place le représente & fut réalisée par José Diaz Bueno.

Concile de Trente : Concile œcuménique qui se tint à Trente de 1545 à 1549, de 1551 à 1552 & de 1562 à 1563, il fut la pièce maîtresse de la contre-réforme.

La place du Guipuzcoa est récente et est le point de rencontre d’évènements et initiatives culturelles et artistiques.

Sommet du Jaiquibel : 584m : crête gréseuse.

DONOSTIA/SAN SEBASTIAN

Officiellement, ce n’est qu’en 1854 que Donostia ne devint la capitale du Guipuzcoa, au détriment de Tolosa,

Surnommée « Perle du Cantabrique »,

Sa baie est en forme de coquille d’où son nom « Concha » entre les monts Igueldo et Urgull.

Dès qu’en 1014, le roi Sancho Handia de Navarre donna le site au monastère de Leyre, les combats pour l’enlever se sont multipliés. Mais la Carta Puebla qu’accorda en 1180 son successeur Sancho IV El Sabio marqua la véritable naissance de la cité, à l’époque composée d’un bourg au pied du mont Urgull & d’un hameau à l’Ouest dans l’actuel Antiguo. Pr la Navarre & la vallée de l’Ebre, Donostia était au moins, au Moyen-Age, un débouché nécessaire sur l’Ocean, son port était aussi un havre pour la pêche à la baleine, exportait vins & huile vers l’Angleterre ou les Flandres. Mais malgré le renfort de Gascons venus d’Outre-Pyrénées, la ville ne put résister sur ce terrain, ni à la concurrence de Bilbao, ni à celle de Bayonne, + proche de la Navarre & mieux protégée.

Outre les guerres de Louis XIV, celle de l’Indépendance, la campagne napoléonienne d’Espagne, les bords de l’Urumea verront les armées carlistes & les requêtes (supplétifs navarrais de Franco) qui prirent la ville le 13 sept 1936.

La position stratégique de DOnostia lui conféra un caractère fortifé puisque Donostia était une place forte du XII à 1863

1863, les remparts furent rasés

le 11 août 1945 la reine Isabel II arrive à Donostia suivant les conseils de ses médecins qui lui recommandaient des bains de mer pour calmer son herpès. La cour l’accompagna. La reine Maria Cristina, les rois ALfonso XII & XIII la suivirent & déplacèrent la capitale politique à Donostia pendant la période estivale. : zone résidentielle, hôtels de grande catégorie, installations sportives, clubs… La Belle Epoque se prolongea jusqu’en 1924. L’interdiction du jeu de 1923 entraina la fermeture des casinos & la fin des années folles ;

Mont Urgull (120m au-dessus du niveau de la mer. Sa fortification militaire fut à l’initiative du roi navarrais Sancho « el Grande » au XIIs puis rapidement remodelée par Sancho « el Fuerte » et par le roi castillan Alfonso VIII au XIIIs. Il s’agissait d’un château bati sur le roc & de forme quadrangulaire avec 4 tours d’angle & 1 barbacane de défense. Au XVIIs on la dota d’une ciudadela qui entourait la ville. En 1688 il subit 1 grande destruction ayant pour cnséquence la chute de plusieurs poudrières. Vendu en 1921 à la municipalité par le ministère des Armées & transformé en parc municipal & en musée militaire avec au RDC des salles d’artillerie & à l’étage une collection d’armes du XV au XVIIIs.

François I y passa de sombres mois après la défaite de Pavie.

La statue du Sacré Cœur mesure 28,8m dont 12,54m pour la statue, inaugurée en 1950.

Le cimetière anglais se compose des sépultures des officiers anglais morts en 1836-37 en combattant les Carlistes.

Au XVIIIs se créa la Cie Royale Guipuzcoane de Navigation de Caracas, dont le transport principal fut le cacao, els peaux, le tabac, l’indigo, le coton, le café, la salsepareille…

Le port était sous mandat militaire jusqu’en 1863, date où la ville perdit son caractère de place forte.

Le monument à MARI, Né en 1809 à Zumaia, fils de pêcheurs. Il sauva 10 hommes naufragés à Zuriola. En 1866, il mourut en sauvant encore d’autres marins en grand danger près de l’île de Sta Clara.

L’île de Sta Clara est à 48m au-dessus du niveau de la mer. Le phare date de 1864. Ancien ermitage appartenant aux Ordenanzas en 1489 puis aux Augustins au XVIIs du Couvent de San Bartolomé. L’île fut convertie en léproserie avant d’être cédée à la municipalité par l’Etat espagnol.

La guerre d’Indépendance : en 1808, l’armée française occuppe Donostia jusqu’en 1813. après la perte de la bataille de Vitoria en juin 1813, la retraite des français s’effectua dans un grand chaos & désordre. Désorganisés & sans forces, nombreux se réfugièrent à Donostia. Son nombre important dans une place militaire fit que les troupes alliées formées par les anglais, espagnols & portugais envoyées par Wellington décidèrent d’attaquer. Le 31 août à l’aube, commença un assaut définitif ayant pour conséquence la capitulation des Français le 8 sept & la destruction totale de la ville (il ne restait que 35 des 600 maisons) Le 8 sept fut décidée la reconstruction de la ville.

La neutralité de l’Espagne dans le 1er conflit mondial permit à Donostia d’accueillir les grandes fortunes de cette époque : aristocrates, politiciens & artistes cherchant une ville proche de leur pays d’adoption mais éloigné du danger. Du 30 juillet au 05 août 1920 s’y tint la Ligue des Nations avec des représentants de Belgique, Brésil, France, UK, Grèce, Italie & Japon.

10 ans plus tard s’y tint le pacte de Donostia avec les leaders républicains & socialistes espagnols afin de traiter l’unité d’action à l’arrivée de la République 1931, de la chute de la dictature & la fin de la monarchie.

La Guerre Civile espagnole se prolongea du 18 juillet au 13 septembre 1936 quand les troupes espagnoles entrèrent dans la ville. Le 13 août, Donostia fut bombardée par des avions de Logrono.

Casco Viejo

Forte de 15 000hab, Donostia sortait d’une phase de reconstruction amorcée en 1816, après avoir été totalement détruite par le feu 3 ans plus tôt : une fois de plus, la ville avait été l’enjeu d’une bataille, cette fois entre Anglais et Français qui l’occupaient depuis 1808.

Ses rues étroites contrastent avec les avenues de la ville moderne. Le Casco Viejo accueille l’une des + grandes concentrations de bars au monde. LA Calle del 31 de Agosto est la seule rue épargnée par l’incendie de 1813, plaque commémorative au n°40. Depuis cette date, chaque 31 août, els habitants de la rue allument des bougies en mémoire.

La place de la constitution (renommée sous Franco Place du 18 juillet) est entourée de maisons à hautes arcades et fut utilisée comme arènes pour les 1ères courses taurines & les fêtes locales données à Donostia. Les numéros que portent encore les balcons rappellent qu’ils servaient alors de tribunes. Sous domination française, en 1794, une guillotine y sévit 2 fois. L’ancienne mairie a été érigée de 1829-32 de style néo-classiq par Silvestre Perez. A l’intérieur, de chaque côté du grand escalier on remarque les peintures rappelant les victoires de l’amiral Oquendo par Antonio Brugada.

L’église Santa Maria del Coro est de style baroque XVIIIs. Construite à l’emplacement d’une église romane en 1745. Les historiens pensent que dans cette église romane, il y avait une image de la Vierge très vénérée par les locaux & les Navarrais. La façade de l’église romane fut détruite par un incendie en 1278. On édifia une église gothique qui logeait un monastère avec cloître et avait les seuls fonds baptismaux de la ville. L’exubérance de son portail churrigueresque est frappante et contraste avec le vaste intérieur sobre agrémenté d’autels baroques. La légende raconte que la petite statue de la Vierge del Coro (30cm) se trouvait dans le chœur de l’église & qu’un religieux, las de monter pour la vénérer, voulu l’emporter chez lui en la cachant sous sa soutane, mais en arrivant à la porte, il resta immobilisé.

Le Musée de San Telmo est un ancien monastère de dominicains fondé en 1534 par Alonso de Idiquez (secrétaire d’Etat de Charles Quint) dans le style isabelin et terminé en 1551. Utilisé ensuite comme caserne d’artillerie avant d’être transformé en musée. Sous les voûtes du cloître Renaissance est disposée une collection de stèles funéraires basques en pierre sculptée, de tradition ibérique des XV-XVI-XVIIs. L’étage est consacré aux salles de peinture : Zuloaga, Ortiz, Echagüe et aux coiffes féminines du XVIIIs. Le 2ème étage met en avant une importante collection de peintures basques.

Le marché de la Brecha dont le nom vient du fait que la muraille primitive passait par là & q l’artillerie anglo-portugaise ouvrit à cet endroit une trouée, une brèche, lors du siège de 1813.

La Concha, aussi connue comme « Plage Royale » depuis 1887. La rampe date de 1920. les tamaris datent du début du XXs et furent oferts par l’Empereur du Japon lors de sa visite. Il existait des cabines individuelles dans le paseo couvert avec un service de chaises, ombrelles…

L’hôtel de Londres & d’Angleterre était le lieu d’où la reine Isabel partit vers l’exil en 1868.

La Casa Constitorial fut édifiée en pierre sableuse, couverte d’ardoises, de style éclectique. Inauguré comme casino le 1er juillet 1887 avec Trostky, Sarah Bernhardt, Colette, Pablo Iglesias, le Sha de Perse, le roi Léopold de Belgique, Sarasate…Hélàs, l’interdiction du jeu en 1924 ferma ses salles pour devenir un hôpital avant que la mairie ne s’y installa le 20 janvier 1947.

Le Théâtre Victoria Eugenia date de 1912. On remarque des impactes de balles datant de la Guerre Civile. Style néoplateresque de 2 400m2

L’église San Vicente est la + anc de la ville. L’église primitive fut construite par les Gascons à leur arrivée à Donostia au XIIs. Elle était en bois & souffrit de plusieurs incendies jusqu’en 1507. Erigée sur une construction antérieure du XIIs et commencée en 1507 & remaniée en 1750 de style gothique. L’intérieur a 3 nefs & est très sombre. Le grand retable en bois doré de 1584 par Ambroise de Bengoecha & Juan de Iriarte. En haut de la nef à droite : retable Renaissance avec dans un médaillon la Ste Famille de Felipe Arizmendi. Les brèches de la façade s’appellent des « koxkas » car les habitants de ce quartier sont surnommés « koskeros »

Le pont Maria Cristina mesure 100m avec 3 arcs ; les 4 obélisques & gloriettes s’inspirèrent de ceux du pont Alexandre III de Paris. Inauguré en 1905.

Le théâtre Victoria Eugenia peut accueillir 1 200 pers. La Société de Fomento de DOnostia, promotrice du théâtre, fut créée en mai 1902 pour construire un grnad hôtel & un théâtre. 10 ans plus tard, le théâtre fut inauguré en même temps que l’hôtel Maria Cristina. La caractéristique du théâtre est l’élévation du parterre à hauteur de la scène afin de permettre des bals & des fêtes.

Le pont Santa catalina est le 1er pont en pierre sur l’Urumea, inauguré en 1872, mesure 120m & 4 arcs.

L’avenue de la Liberté = avenue d’Espagne = avenue de la Reine en souvenir de la reine Isabel II qui, à sa chute lors de la Révolution de 1868 la parcourut au milieu d’un respectueux silence pour se rendre de la Concha à la Gare du Nord sur el chemin de l’exil en France.

La plaza de Guipuzcoa fut construite de 1877 à 1907, elle était fermée par 1 grille & 8 portes qui s’ouvraient de l’aube à la nuit.

Le Palacio de la Diputacion Foral fut construit par l’architecte du palais Miramar José Goicoa. Peu après son inauguration en 1883, un incendie l’endommagea et il fut recontruit en 1887 avec une façade néoclassique cournnée des bustes de 5 grands marins & explorateurs guipuzcoans : Urdaneta, Elcano, Oquendo, Lezo & Legazpi.

La Cathédrale del Buen Pastor : sa flèche mesure 75m de style néo-gothique germanique. La 1ère pierre fut posée en 1888 & l’inauguration eut lieue en 1897 avec la présence de la reine Maria Cristina accompagnée de ses enfants Alphonso XIII, la princesse des Asturies & l’infante Maria Teresa. Elevée au rang de cathédrale en 1953. Pour construire le monument, il fallut cimenter le sol, susceptible d’être inondé par les eaux.

Palais Miramar : situé entre les plages de la Concha et d’Ondarreta sur un site rocheux, populairement appelé « Pic du Perroquet », il semble que son nom serait « Loretopea » cad «  en-dessous de Loreto » en référence à un ermitage de la vierge de Loreto qui était ici, mais par une déformation phonétique, tout le monde l’appelle Pic du Perroquet !

De 1887 à 1893, la reine Maria Cristina séjournait dans la propriété d’Aiete en attendant la fin des travaux et l’inauguration du 19 juillet 1893. Le style cottage anglais est dû à Selden Wornum et à l’architecte donostiar José Goicoa. Le palais fut construit avec l’argent de la couronne car la reine régente ne voulait pas alourdir le peuple qui l’acueillait chaque été. En ville on la surnommait « Dame des Vertues », les nombreux maires l’honoraient et lui dédièrent un buste de bronze sur la plage d’Ondarreta & un autre en marbre blanc sur la place du Centenaire. Après le décès de la reine Maria Cristina en 1929, le site connu une décadence progressive. Avec l’arrivée de la République en 1931, l’édifice fut fermé et la partie dédiée au parc resta ouverte au publique. Après la Guerre Civile, une partie du domaine fut vendue comme terrain pour al construction de logements privatifs. Une annexe du palais, aménagée & utilisée pendant 5 ans comme Collège pour el Prince Juan Carlos & son frère Alfonso. Grâce aux démarches entreprises en 1965 entre l’Institut français ibérique, association née de la protection de la Real Societad Vascongada de los Amigos del Pais & SAR, el Conte de Barcelone, le palais Miramar fut acheté par la mairie de Donostia le 13 août 1971 pour 100 millions de Pesetas. Le jour suivant, les jardins furent transformés en parc municipal. Aujourd’hui, ce palais accueille les Cours d’Eté de l’Université du Pays Basque.

Le Palais d’Aiete est un édifice néoclassique, construit en 1878 par les ducs de Bailen sur la propriété des signeurs de Fayet. Résidences des célèbres aristocrates & politiciens, il reçu à lété 1883 le roi ALfonso XII & 4 ans après son propriétaire le céda à la Famille royale. Isabel II y séjourna les 3 étés de 1883 à 85, ses parents y cévurent de 1887 à 1892. Aiete est entouré de 74 400m2 de jardins avec remises, écuries, orangerie, puit, pavillon du personnel & 2 chapelles. La reine Victoria d’Angleterre y vint en 1889. LE site fut racheté par la mairie en 1940 pour les séjours du chef de l’Etat (Franco). Dans le salon central se tenait le Conseil des ministres chaque été ; le sjardins & le parc furent ouverts au public en 1977 & l’édifice fut restauré en 1985.

Le phare d’Igueldo mesure 13m et se situe à 134m au dessus du niveau de la mer. Il porte à 26 miles, ses feux sont à 3 éclats blancs et toutes les 15s, il fut construit en 1855 & habité.

Le funiculaire du Monte Igueldo date de 1912. Autrefois c’était une atalaye dont on surveillait les baleines.

Le parc d’attraction possède des installation provenant de l’Expo Ibero-américaine de Séville de 1929 : le labyrinthe, la montagne russe, le fleuve mystérieux…

Les Peignes au Vent de Chillida tirent leur nom du fait que le vent entrant dans la ville est peigné par ces sculptures en fer massif. L’objectif était de créer une œuvre architecturale & sculpturale pleine intégréer à l’environnement.

Le Pont Kursaal est une œuvre de J.Eugenio Ribera de 1915 bien que sa structure fut édifiée en 1918 à cause de l’impact incessant des vagues & de la force que les marées exercent sur sa situation.

Le pont mesure 12m de long. L’actuel Kursaal dessiné par Rafal Moneo fut inauguré en 1999 à l’emplacement d’un des plus grands casinos européens « le Grand Kursaal » de 1922 à 1972. La construction suscite la polémique car son modernisme constraste avec le style des édifices donostiarras.

Le phare de Sta Clara mesure 48m, date de 1864. A l’origine, un ermitage dépendait au XVIIs des moines augustins du couvent St Bartolomé. L’île se convertit en hospice pendant les épidémies.


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