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Souvenirs de Chiang MaÏ

Publié le 26 février 2010 par Guy Deridet
Chiang MaÏ est une grande ville (700 000 habitants) à 1200 km au nord de Samui. Je viens d'y passer une dizaine de jours et, moi qui déteste les grandes villes, j'ai beaucoup aimé cet endroit. A tel point que lorsque je quitterai Samui (je n'ai pas l'intention d'y finir mes jours) je pense que j'irai vivre quelque temps à Chiang Mai. Souvenirs de Chiang MaÏ J'ai eu la chance d'habiter chez des amis, dans le quartier San Sai, pas loin du Carrefour local, dans un condominium très agréable Gardenland, à 15 minutes, à moto, de la vieille ville. On peut y acheter de très belles maisons, avec étage, deux ou trois salles de bain, jardin etc entre 2 et 4 millions de bahts soit : 45000 a 90 000 euros ! Les connaisseurs apprécieront.

On peut aussi louer ces mêmes maisons entre 8000 et 15000 bahts le mois, soit 180 à 330 euros.

Bien entendu, si on s'éloigne de la ville et que l'on va vers le nord (Chiang RaÏ ) les prix baissent encore. Dans le nord on peut louer le même type de maison pour 5000 bahts, soit 110 euros !

Le climat de Chiang MaÏ est très agréable au mois de février. Chaud dans la journée (30 a 35 degrés au soleil) mais très frais le matin, et frais le soir.

La ville a un cachet très particulier qui fait que tout en étant dans une grande ville on a l'impression d'être dans une petite ville. E n dehors de la vieille ville, qui forme un carré au centre de Chiang Mai, les voies de circulation sont très larges, mais très fréquentées. Là encore, la moto ou le scooter s'imposent si on ne veut pas passer son temps dans les embouteillages. Je ne m'en suis pas privé puisque j'ai loué pas moins de 3 motos différentes lors de mon séjour. Pour des sommes allant de 150 bahts par jour pour un Sonic Honda 125, à 400 pour une Honda 150 Cbr et 600 bahts pour la même moto que la mienne à Samui, la Honda 400 Superfour.

La promenade à moto, après l'université, vers la montagne de Doi Su Tep est géniale. J'y ai testé mes trois motos avec bonheur. Grands virages bien dessinés, revêtement bitumé, peu de circulation ; le pied. Au bout de cette route, à une vingtaine de km on trouve un village Mhong, soie thaïlandaise, bibelots divers et variés, vêtements pas chers du tout et de qualité. On y trouve également de magnifiques fleurs que vous pourrez voir sur le diaporama qui suit.

La vie nocturne à Chiang MaÏ n'a rien a envier à celle de Samui. Pour ceux que cela intéresse je conseille le petit ring de boxe thaï, entouré de bars accueillants et fort bien achalandés, àdroite en descendant la fameuse Locroi Road. J'ai pu y assister à mes premiers combats de boxe thaï. Je ne suis pas fanatique mais c'est un spectacle qui mérite d'être vu. En tous les cas j'y ai appris qu'il convient de se méfier énormément des petits gabarits thaïs. Ils sont d'une vivacité et d'une endurance redoutable.

Quant aux demoiselles qui hantent ces lieux elles sont, comme toujours en Thaïlande, charmantes et très accueillantes. Mais c'est vous qui voyez.

À l'occasion de ce voyage j'ai pu faire connaissance personnellement (à mon premier voyage dans le nord c'est mon fils Pascal qui conduisait ) avec la conduite en Thaïlande, sur le continent. Très différente de celle de Samui. En premier lieu le réseau routier est superbe, à l'exception de quelques portions plus inconfortables. Il est également peu fréquenté, contrairement aux villes. Très peu de motos circulent sur ces magnifiques voies rapides, ce qui me surprend toujours vu le nombre de deux roues en Thaïlande.

Je suis parti en avion de Samui vers Chiang MaÏ , via Bangkok. Coût du billet : 5000 bhats soit un peu plus de 100 euros. Pour le retour (j'avais pris un aller simple) on me demandait 7500 bats, soit 166 euros. Il faut savoir que l'aéroport de Samui appartient à Bangkok Airways et qu'ils font absolument ce qu'ils veulent, en matière de prix notamment.

Comme je n'aime pas les monopoles j'ai loué une voiture, Toyota Vios, à Chiang Mai et je l'ai rendu à Samui. Cela m'a coûté 7200 bahts pour deux jours, kilométrage illimité. Moralité ; si vous êtes plusieurs vous avez largement intérêt à louer un véhicule plutôt que de prendre l'avion. Bien sûr cela m'a fait conduire pendant plus de 500 km par jour, ce qui n'est pas une sinécure. Mais sur un tel réseau routier, avec un bonne voiture (automatique) et pas de péage (sauf un à Bangkok, la magnifique autoroute suspendue : 86 bhats soit presque 2 euros) ce fut un plaisir, pour moi qui n'ai pas conduit une voiture récente depuis fort longtemps (je suis motard depuis plus de 30 ans)

J'ai fait toute la route avec le Gps de mon Nokia N97 et le guidage vocal, désormais gratuit et en français s'il vous plait. Là, Nokia marque un point contre Google Maps, gratuit, mais sans guidage vocal, et nécessitant un accès internet. Le voyage, merci Nokia, fut sans problème sauf que le Gps ça tire énormément sur la batterie et qu'après seulement quelques heures de route je me suis retrouvé sans batterie, donc sans Gps, donc paumé complètement car je n'avais pas de carte routière. Et pour en trouver une, en caractères romains, dans ce pays, ce n'est pas facile du tout.

Je me suis donc adressé un jeune patron de cybercafé qui non seulement m'a rechargé mon Nokia gratuitement mais en plus m'a à dégotté, en trois coups de téléphone, un chargeur Nokia à brancher sur l'allume cigare de la voiture. Il m'a même amené sur son scooter chez le marchand pour choisir le chargeur adapté à mon Nokia. Il parlait trois mots d'anglais, et je ne parle que trois mots de thaï. L'hospitalité thaïlandaise, au cœur de la Thaïlande profonde, n'est donc pas une légende. Elle est beaucoup moins perceptible à Samui, ou à Phuket, mais elle existe partout ailleurs.

La conduite sur autoroutes ou voies rapides en Thaïlande est assez particulière. En effet, cela m'a rappellé la conduite en France, sur autoroute, dans les années 70. A savoir que le Thaï, comme le français de l'époque, répugne à changer constamment de file. Donc, il reste à droite (on conduit à gauche en Thailande) au lieu de garder la file de gauche. Pire encore, lorsqu'il vous voit arriver, ce qui n'est pas toujours le cas, il change de file sans prévenir. Quand vous arrivez sur lui à 160, ce qui était mon cas, c'est assez dérangeant. Dans le genre les véhicules les plus pénibles sont les bus à deux étages. Ceux là sont vraiment les seigneurs de la route et ne bougent jamais leur gros culs pour dégager la voie. Il faut donc souvent effectuer de véritables slaloms entre le bus à droite et le véhicule de gauche qui traine, pour parvenir à doubler tout ce beau monde. Avec ma voiture automatique ce petit jeu m'a fait consommer un max d'essence ; trois pleins et demi pour faire 1200 km ! Même si le plein est a 1500 bhats cela me laisse à penser que si l'essence en Thaïlande est beaucoup moins chère que chez nous, les véhicules asiatiques en revanche consomment beaucoup plus que chez nous. La dernière fois que j'ai loué une Clio récente en France j'ai fait, toujours entre 140 et 160, plus de 1000 km avec un plein !

Bref, vive la moto ! La prochaine fois je ferai le même périple avec ma Honda Superfour. Et une carte routière a l'ancienne, car je n'ai pas s'allume cigare sur ma moto et de toutes façons je ne vais pas m'arrêter tous les 50 kms pour regarder mon Gps. Quant au Gps à connecter sur la moto c'est beaucoup trop dangereux à mon goût.

Dernier détail ; la vitesse est limitée en Thaïlande. A 110 je crois sur les voies rapides et 90 sur les voies normales. En fait. il y a très peu de véritables autoroutes, sauf autour de Bangkok. Mais personne ne respecte ces limitations, surtout pas les gros 4x4 officiels ! Des amis à moi se sont fait verbaliser ; ils ont payé 200 a 300 bahts d'amende. C'est à dire, rien ! De plus, ici, vous pouvez toujours négocier.

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