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Le Point note le Champagne (Ayala, Bollinger, Billecart-Salmon)

Par Marie Servagnat

Cette semaine, Le Point publie sa séléction de champagnes.
On retrouve ici les champagnes de marque, et les champagnes de vignerons.
J'ai reproduit ici les chroniques parlant des champagnes que nous vendons.
Ayala
Rachetée par Bollinger, la maison a pris son temps pour retrouver sa dimension, elle qui fut, avant guerre, une des premières en qualité de la Champagne. C'est même la première année que nous le dégustons aussi bien.

16,5/20 - Perle d'Ayala 2000 (99 sur le site). Assemblage de grands crus 80 % chardonnay et 20 % pinot noir d'Ay , tiré sur bouchon liège. Le nez est plutôt orienté chardonnay, aérien, floral, pâtisserie, une note que l'on retrouve en bouche au départ, avant que s'affirment les saveurs et la structure du pinot d'Ay avec sa puissance, ses notes confiserie, caramel et réglisse. Un vin très long, solide, pur, un vrai changement de cap dans cette maison. Vin d'apéritif, mais capable de faire tout le repas. Prix conseillé : 60 euros (46,20 euros sur le site).
Billecart-Salmon
La maison n'a pas changé de millésime pour ses cuvées haut de gamme depuis l'an passé : toujours en vente, la cuvée Nicolas-François Billecart 1998, notée 17, et le Rosé Elisabeth Salmon 1998, noté 17,5.
Nous avons passé au banc d'essai cette année :

17/20 - Brut rosé. Rose assez pale, un peu saumoné, fruité, fraise des bois, bouche bien vive, élégante, un très joli fruit discret, un peu cerise, sans lourdeur, sans insistance, agréable, vineux, harmonieux. Prix conseillé : 50,50 euros (47 euros sur le site).
Bollinger
La nouveauté cette année n'est pas vraiment dans les vins. Bollinger a souhaité se souvenir de l'année caniculaire 2003 en produisant une cuvée « 2003 by Bollinger » qui nous a semblé assez éloignée du style maison. Un vin un peu lourd, qui s'efface assez vite en finale, pas vraiment le côté mystérieux, profond, terroir des grands vins de la maison (Prix conseillé : 70 euros, 65 euros sur le site). La nouveauté, c'est le remplacement du pétillant Ghislain de Montgolfier (jeune prétendant à la retraite) par Jérôme Philipon, ancien de Nestlé et Coca... à la direction générale de la maison. Rémois d'origine, fils de paysan, Jérôme Philipon a fait une partie de ses études avec les frères Bizot, descendants des fondateurs de la marque. C'est la première fois que Bollinger sera dirigée par un «étranger», extérieur à la famille. Mais cela ne se voit pratiquement pas !
Pour le reste de la gamme, Bollinger reste sur les vins que nous avions présentés l'an passé :

18,5/20 - RD 1996. 70 % pinot noir, 30 % chardonnay. Vin de cuvée à 75 % provenant de grands crus. Un extrabrut, donc très faiblement dosé, dégorgé en juin. Pâtisserie, amande grillée, sablé, cave, craie, coing, nèfle. Nez superbe, très riche, bien exprimé, la bouche est dans la continuité, saveurs de pâte de fruits, confiserie, beaucoup de saveurs et une fraîcheur étonnante. Un vin mature, mais avec un fort potentiel de garde, long et tendu. Prix conseillé : 150 euros (119 euros sur le site... mais en rupture de stock).

18/20 - La Grande Année 1999. 63 % pinot noir, 37 % chardonnay, vinifié en petits fût de chêne. Floral, feuillage, à peine citronné, le chardonnay domine aux premiers arômes, vanille, bouche qui confirme, le boisé marque légèrement les saveurs, long, frais. Prix conseillé : 85 euros (65 euros sur le site).


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