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Coaching et cinema : Fight Club, de David Fincher (1999)

Par Fullcoaching
Coaching et cinema : Fight Club, de David Fincher (1999)Lors de sa sortie, l’ambigüité de ce film n’a pas tari son immense succès auprès d’un large public. Tout simplement parce qu’il concilie les échelles macrocosmique et microcosmique : critique sociale et révolution, angoisse de la mort et dépassement de soi.

Jack rencontre en pleine souffrance Tyler Durden, lequel va devenir son double mythique, nous pourrions dire son « avatar ». Tyler lui enseigne par le verbe et par l’action une nouvelle philosophie de vie à la confluence de l’anarchisme ((gr. anarkhia, a[n], privatif et arkhê, commandement), du stoïcisme et du cynisme. Bakounine, Marc-Aurèle et Diogène confédérés dans un être aux cheveux hirsutes : un mythe moderne.

Tyler dit : « Ce que tu possèdes finit par te posséder. » Les aphorismes abondent et sont explicités à Jack par le duel, un combat libéré de la technique, de toute victoire. C’est là une forme de coaching parfaite, ce que confirme les accointances avec le « renoncement », appréhension mystique développée par Maître Eckhart dans Du détachement : « ni ceci, ni cela » ne peut plus le détruire s'il laisse le "moteur immobile" décider.

Indestructible est alors l’amour entre Jack et Marla, juste ponctuation face à la destruction de la matière.


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