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Toutes mes blessures légères ou profondes sont des portes, où s’engouffre le monde (Carole Zalberg)

Par Arbrealettres
Toutes mes blessures légères ou profondes sont des portes, où s’engouffre le monde (Carole Zalberg)


Il y a là sous la chair
entre les os fragiles
et les réseaux habiles
dans une profondeur
que les mots seuls éclairent
un lac sombre, un monde qui scintille,
d’homme en homme à la file
un fond de vies où j’erre,
où je plonge une et reviens mille

(Carole Zalberg)



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