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On n’est jamais mieux servi que par soi-même…

Par Daniel Sériot

On n’est jamais mieux servi que par soi-même…

 

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Il était une fois l’histoire du Petit Poucet… (Goscinny lui a préféré un Petit Nicolas, allez savoir pourquoi…). Ou la métaphore du caillou, (Sempé l’a appelé Marcellin) …, objet favori des nostalgiques du home sweet home.

En guise de caillou, si vous êtes en voiture, vous utilisez le GPS. Si vous êtes au bureau, vous utilisez Mappy ou ViaMichelin. Mais Nicopoucet 2.0, lui, a semé des cailloux (non, des Liens !) à chaque point d’ancrage de la toile orbiculaire. Sa fibre optique lui transmet toujours les images rassurantes de son clocher, quel que soit le blog visité et inversement, tous les sérendipitiens (qui sérendipitent sans en avoir l’air) se retrouvent chez lui.

Je sais, c’est compliqué… (forcément avec les mots que j’emploie!), mais… c’est que nous ne sommes pas des professionnels de la communication…

L’histoire de mon caillou, en clair, n’est autre que la taquetaquetique du gendarme Nicopoucet qui veut emmener les bons lecteurs aux bons endroits. C’est qu’il leur veut du bien. Il existe bien trop de grands méchants Olifs qui boivent du nainportekoi (c’est même écrit sur leur tee-shirt), de grands vilains noteurs parkerophiles qui pourraient même manger le pain des vénérables qui eux n’ont que leurs chiffres pour vivre. Et si le pain est mangé, plus de chemin possible pour retrouver les beaux quartiers où réside le cartel d’entente. Le caillou est donc la raison suffisante dans ce meilleur des mondes possibles où  les vins étant faits pour être décrits, il est de très grands blogs nicopoucétistes qui eux seuls méritent lecture.

Pour être un nicopoucétiste, rien de plus simple. Etre inoffensif ! Moi, dans ma première vie j’étais une nicopoucétiste qui s’ignorait. Quand j’écrivais des commentaires sur le Grand Nicopoucet, j’étais encensée. On m’aimait bien. Même qu’on me félicitait. Seulement, un jour, quelques spammeurs d’audience me poussant, j’ai proposé des notes de dégustations notées, et voyant cette cause et ces effets, je fus souffletée : et tout fut consterné dans le plus beau des partages internautes… J’ai dû aller me rhabiller et couvrir mon sein, pour éviter que de coupables pensées ne naissent de vouloir consulter gratuitement, ce bien grand mal qui répand la terreur des nicopoucétistes.

Toute ressemblance avec des personnages réels ou faits ressemblants n’est pas pure coïncidence. Un vécu pour illustrer les propos d’Olivier Grosjean. Lorsqu’en effet, il est demandé de citer des blogs en vue d’amateurs de vins dont on sait le peu de temps imparti à la lecture internet, autant les diriger vers les blogs-amis dont les liens garantissent une navigation en vase clos ramenant toujours au sain bercail et hors des circuits trop affirmés de la blogosphère.


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