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Et s'il était possible de ne pas regrossir après un régime !

Par Obobs

http://www.milicalprogrammepurminceur.com/media/3/640x360_cs/3couleurs-programmeminceur.JPGDans la suite logique de la Journée Européenne contre l'Obésité dont la thématique pour l'année est "stop Yo-Yo", nous sommes heureux de pouvoir porter à la connaissance du plus grand nombre le fruit d'une étude européenne d'envergure qui a permis de mettre en lumière une stratégie différente pour non seulement perdre du poids, mais surtout - et c'est là la grande nouveauté, pour ne pas reprendre les kilos perdus et donc manager de façon optimale et sur le long terme son poids. Notre partenaire Nutrition & Santé a fait partie du dispositif de cette étude, ce qui a permis notamment la mise en place de son programme P.U.R. Minceur.

A la question "pourquoi les régimes existants nous déçoivent ?", les femmes répondent :

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*Enquête TNS Sofres réalisée par téléphone auprès de 536 femmes les 11 & 12 janvier 2011 

à l'occasion du lancement de la gamme Milical Ingrédient Minceur, sur la thématique “les Femmes et leur régime”

L'effet rebond est bien connu des nutritionnistes et surtout de toutes les personnes ayant tenté l'aventure des régimes... L'objectif devrait toujours rester non pas seulement de perdre - souvent difficilement -du poids, mais surtout être capable de capitaliser les efforts entrepris pour trouver un équilibre de vie qui nous corresponde et nous permette d'intégrer des comportements corrigés le plus longtemps possible, à vie si possible. Comme le souligne le Dr Jean-Marc Giroux* : "un régime, pour qu’il soit efficace et suivi dans la durée, doit respecter non seulement les habitudes alimentaires, mais aussi, et surtout, la culture de chacun (asiatique, nord-africaine, hispanique, occidentale, etc.). C’est-à-dire que chaque personne doit pouvoir s’approprier facilement son programme minceur et l’adapter à ses propres coutumes et à son style de vie". Pour cela il préconise de rassembler "3 principes : l'équilibre alimentaire, la correction des erreurs, et le maintien du plaisir !".

Au coeur de la solution, les protéines

L’étude DIOGenes (Diet, obesity and genes) a été conduite par une équipe de l’Université de Copenhague au Danemark et de Maastricht en Hollande,  entre mars 2006 et août 2007. Elle a été publiée dans The New England Journal of Medicine, le 25 novembre 2010.

L'objet portait sur l’effet des protéines et des aliments à index glycémique bas sur l’éventuelle reprise de poids après un régime hypocalorique (Low Calory Diet (LCD)) de 8 semaines, c’est-à-dire un apport de 800 kcal/j pour les adultes. A été utilisé pour cela un produit protéiné MODIFAST** de Nutrition & Santé associé à 200 g de légumes par repas.

Cette étude a nécessité la collaboration de 8 centres de recherche en Allemagne, Bulgarie, Danemark, Espagne, Grèce, Pays-Bas, République Tchèque et Royaume-Uni ; et a porté sur  772 familles pour un total de 938 adultes et 827 enfants. Pour faire partie de cette étude, au moins un des parents devait présenter un Indice de Masse corporelle (IMC) compris entre 27 et 45, et un des enfants au moins  devait avoir entre 5 et 17 ans.

Pendant la première phase de 8 semaines avec le régime limité à 800 kcal par jour, la moyenne de leur perte de poids s’est établie à 10,3 kg.

N’ont été ensuite retenus pour la période des 26 semaines suivantes que 773 adultes et 784 enfants 

Les équipes ont alors pisé les sujets en 5 groupes :

-   Régime faible en protéines et aliments à index glycémique bas

-   Régime faible en protéines et aliments index glycémique haut

-   Régime riche en protéines et aliments à index glycémique bas

-   Régime riche en protéines et aliments à index glycémique haut

-   Régime « équilibré » respectant les règles nutritionnelles nationales pour chaque pays de l’étude.

Après 26 semaines les résultats ont montré que les  personnes qui avaient suivi un régime comportant la plus forte proportion de protéines et des aliments  avec  l’index glycémique bas ont réussi a stabiliser leur poids , voir même ont continué à perdre du poids et essentiellement de la masse grasse viscérale et ce, au moins 6 mois après la fin du régime initial qui avait lui duré  8 semaines.

Le Pr Arne Astrup de l’Université de Copenhague, coordinateur de l’étude DIOGenes, en a conclu que : « cela confirme bien que le choix du régime après une période d’amaigrissement joue un rôle important dans le maintien du poids [...] par ailleurs cet apport en protéines évite la fonte musculaire et favorise la satiété ».

De nombreux tests ont montré l’incidence à la fois du régime initial et du maintien du poids sur des facteurs métaboliques importants tels que le diabète de type II et les risques cardiovasculaires, en associant les sucres lents.

L’approche multidisciplinaire de cette étude a également permis de montrer qu’en veillant au bon équilibre consommation énergétique / dépenses, à l’activité physique associée nécessaire, à la compliance psychologique des sujets envers le mode alimentaire, il était possible d’influer sur la difficulté à changer ses habitudes.

Le maintien du poids est donc essentiel comme l’a révélé l’ANSES lors de son rapport sur le danger des régimes et de leur répétition.

Si l’on considère qu’environ 80% des personnes ayant fait un régime reprennent du poids dans l’année qui suit, l’étude DIOGenes donne une ouverture et un espoir aux sujets désirant perdre du poids définitivement et sans danger.

Il est bien entendu clair qu’il faudra désormais insister sur l’après-régime comme finalité de toute entreprise de perte de poids.

Pour augmenter les apports protéiques dans un cadre contrôlé, il est donc conseillé  de réduire les apports en graisses,  ce qui augmente mécaniquement la proportion de l’apport de protéines, et  de favoriser les viandes maigres, le poisson, les œufs (à raison d’un par repas), le lait et les laitages allégés (2 à 3 fois par jour) ; sans oublier les céréales, les légumes secs (2 à 3 fois par semaine) et les féculents (une part quotidienne).

Pour un bon apport d’aliments à index  glycémique bas, il est préconisé de favoriser les aliments riches en fibres, de préférer les pains aux céréales plutôt que les céréales industrielles au petit déjeuner qui sont trop sucrées, et bien entendu d'éviter les boissons sucrées.

Depuis la publication de cette étude, l'Europe du Nord connait un fort engouement pour les protéines lié à la phase 2 de DIOGenes puisque l'intérêt des protéines pour la stabilisation du poids y a été démontré.


* Le Dr Jean-Marc Giroux, Nutritionniste, Docteur en pharmacie, Expert toxicologue pharmacologue, travaille depuis de nombreuses années sur les problématiques de diététique et l'intérêt des protéines. Il a mené de nombreux travaux sur le sujet en milieu hospitalier. C'est pour ces raisons qu'il a associé son expertise à celle des chercheurs des laboratoires Milical pour élaborer Milical Ingrédient Minceur et mettre au point le programme Milical Programme P.U.R. Minceur. Par ailleurs, son parcours l'a amené à enseigner la nutrition à la Faculté de Médecine de Marseille et développer de nombreux travaux et outils pédagogiques sur le diabète et l'éducation nutritionnelle des enfants.

**  MODIFAST est la marque minceur pharmacie du groupe Nutrition & Santé diffusée en Belgique, Suède, Allemagne et Suisse. La marque Milical est la marque minceur pharmacie de Nutrition & Santé depuis 1981 pour la France ; elle propose notamment le programme P.U.R Minceur, elle est la plus ancienne marque sur le marché de la minceur.


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