La Confrérie des Chevaliers du Tastevin est devenue une véritable institution bourguignonne où le trop plein des postulants génère des frustrations et des temps d'attente imposants.
Du temps de mon millésime, on était loin de l'internationalisation actuelle. Les Domaines sont de plus en plus impressionnés par les multiples demandes qui leur parviennent du monde entier, alors même que sagement, les allocations de chacun sont plus que mesurées.
La Bourgogne a le vent en poupe, c'est incontestable, et ces grandes confréries, comme celle du Médoc et des Graves à Bordeaux, ne sont pas prêtes de s'éteindre. Il y a d'ailleurs un très beau livre sur toutes ces confréries vineuses, mais assez ancien, donc difficile à trouver :-(
Belles photos d'Armand Borlant©.
Cette intronisation, parrainée par la Maison Faiveley (dirigée par Bernard Hervet, également Membre du GJE), a été, pour les deux impétrants, un moment de grand sérieux dans leur vie bacchique. Une chose est sûre : parmi tous les intronisés de cette promotion, je ne craindrai pas de manger mon chapeau s'il se trouvait d'autres intronisés ayant une aussi longue, aussi sérieuse, aussi permanente fréquentation des grands crus bourguignons. On à là, quelque part, deux cas méritant, bien, bien plus tard, quelque analyse sanguine où de nobles historiens du futur trouveront de sublimes musigny, de somptueux chambertin, de nobles richebourg, de fascinants montrachet, et tout cela dans des proportions de rares équilibres ! C'est clair : on frisera le chef d'oeuvre et on justifiera la création d'un Panthéon du Grand Vin ! Bon : on a le temps d'étudier encore et encore tant d'autres crus de si belle origine !
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble