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Soleils noirs, 3 : Michel Houellebecq, le devoir d'être abject, 2de partie

Par Marcalpozzo
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Pour mémoire : Soleils noirs 3, Michel Houellebecq, le devoir d'être abject, 1ère partie
 

III. Houellebecq, le politique

Par exemple, dans un texte de toute première catégorie, Sortir du XXème siècle ?[1], Michel Houellebecq écrit la chose suivante : « La littérature ne sert à rien. Si elle servait à quelque chose, la racaille gauchiste qui a monopolisé le débat intellectuel tout au long du XXe siècle n'aurait même pas pu exister. Ce siècle, bien heureusement, vient de s'achever; c'est le moment de revenir une dernière fois (on peut du moins l'espérer) sur les méfaits des « intellectuels de gauche », et le mieux est sans doute d'évoquer Les Possédés, publié en 1872, où leur idéologie est déjà intégralement exposée, où ses méfaits et ses crimes sont déjà clairement annoncés à travers la scène du meurtre de Chatov. Or, en quoi les intuitions de Dostoïevski ont-elles influencé le mouvement historique ? Absolument en rien. Marxistes, existentialistes, anarchistes et gauchistes de toutes espèces ont pu prospérer et infecter le monde connu exactement comme si Dostoïevski n'avait jamais écrit une ligne. Ont-ils au moins apporté une idée, une pensée neuve par rapport à leurs prédécesseurs du roman ? Pas la moindre. Siècle nul, qui n'a rien inventé. Avec cela, pompeux à l'extrême. Aimant à poser avec gravité les questions les plus sottes, du genre : « Peut-on écrire de la poésie après Auschwitz ? » ; continuant jusqu'à son dernier souffle à se projeter dans des « horizons indépassables » (après le marxisme, le marché), alors que Comte, bien avant Popper, soulignait déjà non seulement la stupidité des historicismes, mais leur immoralité foncière. »

Que dit ce texte assez long ?

Il est clair que Houellebecq est un antilibéral systématique, mais dans le même temps, il ne retient, des années 70, qu’un souvenir amer d’une pensée de gauche qu’il considère comme appartenant à une intelligentsia précaire, et ne reposant que sur de fausses valeurs. Certes, il a raison de vouloir faire la guerre à ces histrions de fortune, ces intellectuels hallucinés qui avaient la haute prétention, cette méprisable vanité de remettre à zéro les compteurs de l’histoire, en ne faisant rien d’autre en réalité,qu’accélérer leur propre perte, et celle des masses populaires. Ce que Houellebecq déteste dans toute cette mouvance gauchiste qui se pose en mouvement du « Bien », c’est avant tout, l’angélisme arrogant dont ils se parent, occultant ainsi leurs méfaits, et se frayant un chemin dans la logique libéral, faisant de la « liberté », à laquelle ils se disaient si attachés, une notion ambivalente. 


Par l’incipit de ce texte magnifique, Houellebecq stigmatise cette génération, à laquelle il appartient, qui fut profondément marquée par le vocabulaire creux et pompeux du marxisme, dénonçant avec justesse combien tout ce qui prétend libérer l’individu l’aliène au contraire. Grand Héraut de notre médiocrité moderne, Houellebecq dénonce le schéma du modèle privé : toutes ces relations humaines non rentables que la société de consommation balaye sous le tapis ; il brasse des thèmes complexes et dérangeants tels, la solitude, la frustration comme principe constitutif de nos personnalités fin de siècle, la lutte à mort pour la satisfaction de nos désirs consuméristes, dans un univers où la logique libérale organise tout, du travail à la sexualité, rien n’échappant aux « eaux glacés du calcul égoïste ». Un Houellebecq certes controversé. Un Houellebecq courageux. Probablement même, un Houellebecq parlant à une génération « désenchantée » : les 30-45 ans. Et si, son premier roman fut encore très marqué extrême gauche, l’évolution vers une certaine critique ravageuse de la gôche « bien-pensante » n’enlève rien à une marque de fabrique qui ne se trahit jamais, examinant et dénonçant le libéralisme économique, mais surtout la « libération sexuelle » en tant que moteur de toute relation entre individus,dans sa vision très « hobbesienne » ou très « darwinienne » de notre société « postmoderne ».   

michel houellebecq

IV. Houellebecq, l’écrivain postmoderne

  

Ce concept clé de ces dix dernières années, à savoir le concept de « postmoderne »,Houellebecq en est un fin connaisseur, puisqu’il est à la fois le grand critique de la société « postmoderne », et comme par ironie, le chef de file d’une littérature elle-même « postmoderne ». Voilà pourquoi il serait à la fois hâtif et faux de le considérer comme « réactionnaires ». Certes, il écrit contre le vice, le nihilisme, et l’immoralisme qui agitent notre époque, s’installant insidieusement dans nos comportements, nos modes de penser. Mais force est de constater, que Houellebecq est un écrivain « postmoderne » dans deux sens précis : 1) il n’assassine pas la forme du roman, ni n’en vilipende pas les techniques, 2) il construit ses romans comme de vastes plans d’offensives politiques anti-libérales, propres à dénoncer la fin des valeurs humanistes d’une civilisation qu’il considère aujourd’hui comme définitivement perdue. D’aucuns me demanderont si c’est bien suffisant pour le taxer d’une telle étiquette[2]. Certes, probablement pas. Cependant, au-delà du réactionnaire, qu’il n’est pas, - Daniel Lindenberg s’étant ainsi trompé, il aura beau en donner un portrait assez juste[3], il occulte néanmoins un point essentiel à la vision houellebecquienne de notre société contemporaine, celle qu’elle est irréversible. Pour éclairante qu’elle soit, la démarche littéraire de Houellebecq s’inscrit dans une logique qui n’a rien de littéraire à proprement parler, c’est-à-dire si je m’en tiens aux codes classiques : romancier hyperréaliste, au desseins planificateurs, l’œuvre de Houellebecq semble hésiter entre l’engagement cynique et désenchanté dans un monde social froid et déserté par toutes valeurs, et la critique morale – que j’ai mis en lumière plus haut – utopique et désabusée. Certes, je ne reproche pas à Houellebecq, comme l’ont fait de nombreux critiques, d’être un sociologue qui se serait trompé de genre littéraire ; je ne lui reproche pas non plus de ne pas avoir de style, tant je suis persuadé que son écriture blanche trouve ses racines dans une écriture puissante adaptée à l’orientation de ses romans, mais le choix de l’auteur est d’aller droit à l’essentiel : réaliste jusqu’à épouser l’ambiance de la postmodernité, il ne permet plus au final, de dénouer ce qui est de l’ordre de la critique, de ce qui est de l’ordre de la posture ou de la conviction. Aussi, serait-ce la raison qui ferait dire à un lecteur superficiel que les romans de Houellebecq sont systématiquement écrits sur le même thème ? Ou encore qu’ils ne sont rien d’autre que le produit d’un homme malade, voire aigris ? Certes, en premier lieu, les personnages sont stéréotypés, les situations presque caricaturales. Tous les caractères de l'œuvre houellebecquienne paraissent englués dans un réel sordide. Les textes sont des narrations de faits, de scènes dénuées de toute fiction. En deuxième lieu, l'histoire, l'intrigue, le nœud même qui caractérisait le roman jusque là, semble évacué au profit d'une peinture sociologique d'une complaisance exacerbée. Et ce réalisme attaché à la plume de Michel Houellebecq semble, dans les termes mêmes de la conséquence du choix, peindre le réel avec une fidélité que seul Balzac connaissait ; une façon de rejeter définitivement l'art. Lire et apprécier Houellebecq, c'est désormais accepter que l'art du roman – si son âme est encore parmi nous ! –, n'est plus la réinvention même du réel, mais la mimésis la plus parfaite. Une sorte de traduction du monde tel qu'il est, ouprétendu telle...

michel houellebecq

En troisième lieu et en conséquence, Houellebecq ne transfigure plus le banal, mais désormais décrit, sans la moindre distance les désordres sociaux, dénonce la haine ordinaire, le racisme rampant, les luttes et les désespoirs, celles de l’homme du ressentiment pour le reprendre la formule nietzschéenne. Michel Houellebecq dispose d’une acuité intéressante qui lui permet de rationaliser les comportements ou les sentiments ressentis par le nombre sur le mode du « vécu ». Michel Houellebecq est le diaporama d’un malaise « civilisationnel », d’une dépression collective. Il est comme la chouette de minerve de Hegel qui prend son envol à la tombée de la nuit. Son regard se fait synthèse d’une catastrophe généralisée, témoin des catacombes de l’Occident, fin d’un empire économique, technique et philosophique.

  

V. Houellebecq, l’iconoclaste

  

Dans les polémiques qui ont généralement entouré la parution d’un nouveau roman de Michel Houellebecq, des Particules élémentaires à La possibilité d’une île, ou beaucoup de choses ont été dites, de procès faits à l’auteur, une question capitale à été systématiquement occultée : qu’est-ce qui fait courir, et surtout parler Houellebecq ? Lucidité ? Cynisme ? Désespoir ? Haine ? Nombreux seront ceux qui y ont répondu avant même de l’avoir posée.

michel houellebecq

  

Quand après avoir écrit un roman[4] dénonçant ce qu’il appelle la « bêtise » d’une religion, précisément l’islam, sa dangerosité sur le plan politique et idéologique, et qu’il réitère en personne répondant à la revue Lire : « (La) religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le coran, on est effondré[5]… ! » On a l’impression que tout est clair. Une impression surtout ressentie par des lectures superficielles, là encore. Certes, à certains moments, c’est, à n’en pas douter, une forme de ressentiment qui le fait parler… Accordons à Patricola[6] que nous sommes là dans une certaine forme de vengeance. Reste que la lucidité sur l’islam est nette, cette religion monothéiste se doit encore d’en passer, à l’instar de son aîné le christianisme, par son « siècle des lumières ». Il n’en demeure pas moins pourtant, qu’un certain islam, dans la confusion des débats, se présente, avec ses controverses autour du voile, les attentats meurtriers perpétrés par des minorités intégristes prônant un islam idéologisé, comme un islam politique menant en réalité un combat contre la République et contre la démocratie, ne faisant que très peu cas de la vie humaine. Mais là encore, Houellebecq sème volontairement la confusion. 

  

Michel Houellebecq serait donc cet « iconoclaste de la République des lettres »[7] selon l’expression assez juste de Patricola, il n’empêche qu’on trouve un aspect visionnaire dans son observation de notre monde contemporain, des comportements, de sa haine de soi ; les attentats du 11 septembre 2001, de Bali en 2002, et puis de Londres en 2005 montrent bien que certaines « interprétations » de l’islam font problème… Mais d’autres terrains sont également investis, dans le malaise général, comme la biologie, avec l’eugénisme, le clonage, la métaphysique, l’anthropologie, la sociologie… L’écriture houellebecquienne sème le trouble en dénonçant le trouble ; elle brise les consensus en secouant les tabous, moins par esprit de provocation[8] tel qu’on le dit trop souvent, que pour délier les langues.

  

VI. Houellebecq, le misanthrope

  

Sans jamais se laisser aller non plus au moindre psychologisme, Houellebecq fonde ses romans sur le moule anglo-saxon, notamment celui de Bret Easton Ellis. Il dénonce la cruauté ou la méchanceté qui courent depuis le début de l’humanité. Dès l’enfance, on a le sentiment que l’homme est « programmé » pour faire souffrir ses congénères. Cette vision très hobbesienne l’amène à introduire dans ses romans des descriptions crues, sans nuances qui nous montrent combien en Occident, si l’on n’y prend pas garde, on court le risque de glisser progressivement vers une sorte de misanthropie crasse.

  

michel houellebecq
Alors, pleins de compassion pour les multiples victimes qui jalonnent ses œuvres, nous acceptons volontiers de suivre Houellebecq sur chemin vers lequel il nous entraîne, le seul qui soit encore un chemin d’espoir pour nous tirer de la « barbarie », si on en croit l’auteur : celui de l’eugénisme. Ca n’est pas une « solution finale ». Pas un « eugénisme fasciste ». C’est un projet scientifique qui permettrait l’invention et non la sélection. Inventer une espèce humaine qui serait enfin délivrée du désir sexuel et de la mort[9]. Une idée novatrice, mais selon moi profondément dangereuse, qui se trouve reprise, et continuée par le nouveau roman de Michel Houellebecq, La possibilité d’une île.

 Dans Les particules élémentaires, Michel, le scientifique, imaginait une espèce asexuée et immortelle. Dans La possibilité d’une île, l’idée de l’immortalité est reprise, et le personnage principal, Daniel1, par ailleurs artiste célèbre pour ses sketches comico-haineux, — un de ces personnages houellebecquiens englués dans une vision du monde cynique et décalée, et qui admet que ses sketches véhiculent bien la haine raciale et la haine de son prochain, (car, lorsque vous faites rire, on vous accorde le droit d'être abject !) — couche sa vie sur le papier afin que ses futurs clones puissent en prendre connaissance, et éviter ainsi de nombreuses erreurs. On voit donc Houellebecq oser aborder, dans un roman de littérature générale, avec discernement et surtout courage, le sujet si controversé du clonage. Bienvenue dans l’ère du « post-humain » ! Ce que Daniel25 appelle précisément le « néo-humain ». Des « néo-humains » en quête d’immortalité. L’éternité comme dernier espoir d’accès au bonheur ? Mais cette « quête », Houellebecq n’y croit pas[10], ou n’y croit plus. Pourtant elle pose une question fondamentale : celle du sens de la vie. Heidegger avait, jadis, en son temps, repris la vieille question antique : « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? » Un problème philosophique fondant toute la recherche du sens. Un sens que la secte des Elohims bien évidemment se pose, —comme bien d’autres—, et pose dans ce roman.


  

michel houellebecq
Il me paraît éclairant de rappeler l’intérêt de cette rencontre entre le narrateur et le prophète des Elohims, qui vient bien souligner les limites de la science, de la technique et surtout des religions. Religions qui, dans ce roman, sont réduites à de vulgaires phénomènes de pure consommation.

 Mais la vie éternelle est-elle seulement une possibilité envisageable ?  Et aurait-elle pour autant un sens ? N’est-ce pas Ulysse qui, dans l’antiquité grecque, refusa l’immortalité chez Calypso ? Certes, nous nous sommes tous laissés, au moins une fois, séduire par cette illusion de bonheur, propre à la promesse d’une vie éternelle. Si Ulysse refuse néanmoins, c’est parce qu’il tient à garder le haut privilège d’être « le mortel chéri des dieux ». Et puis, à quoi bon la vie éternelle ? La question ne trouvant un seul mérite : celui de nous laisser approcher des vrais problèmes fondamentaux qui sont la source d’inspiration inépuisable de toute la littérature depuis sa création : la vie et la mort. Pour Houellebecq, qui est résolument moderne, et qui ne croit plus depuis bien longtemps aux dieux, l’homme – aussi méprisable soit-il ! – ne mérite pas un tel destin, car ce destin serait des plus funestes ! Certes, s’il ne montre plus beaucoup de compassion pour ses « frères » humains, il continue néanmoins de leur accorder une faculté qui leur confère toute leur dignité : l’émotion. Faculté que la vie éternelle leur ôterait définitivement :  


« Je compris également que l’ironie, le comique, l’humour devaient mourir, car le monde à venir était le monde du bonheur, et ils n’y auraient plus aucune place[11]. »

  L’émotion serait-elle donc la rançon à payer pour obtenir le bonheur ? L’homme aussi évolué soit-il, – scientifiquement, techniquement, culturellement –, resterait quoi qu’il prétende, une bête, un infrahumain, un post-humain dont les sentiments auraient certes disparu, mais ne s’en trouverait pour autant plus heureux qu’autrefois. Ainsi, l’homme ne mériterait pas la vie éternelle, non parce qu’il ne sait que produire violence et souffrance sur ses propres frères, non parce qu’il serait en résumé, un homo sapiens à peine plus évolué que les autres êtres vivants, mais parce qu’il ne mérite tout de même pas d’être ainsi zombifié. Cette leçon de Houellebecq, presque personne n’a voulu la voir.

  

Et pourquoi ? Parce que Houellebecq, à l’image de ses héros, ressent le mal de vivre. Un mal de vivre sûrement inspiré de la décadence, du nihilisme contemporain, du délitement de la morale, il l’exprime avec une telle franchise, que cela dérange. Ecoutons-le : « Elle avait raison : je suis un tout petit enfant infirme, très malade, et qui ne peut pas vivre. Je ne peux pas assumer la brutalité du monde ; je n’y arrive tout simplement pas[12]. » Houellebecq demeure au plus profond de lui un petit enfant incapable de bien vivre. Sa manière si simple, et si claire, de l’exprimer nous renvoie un miroir de nous-mêmes que nous détestons. Décidément, on n’en sort pas !

  

Pour survivre, rester vivant en ce monde qu’il juge derrière Schopenhauer, n’être qu’« une souffrance déployée »[13], Houellebecq n’a donc qu’une seule parade, qu’une seule carte : la poésie. Il est peut-être même l’un de nos derniers poètes. Mais grâce à elle, grâce à la poésie, il peut « survivre ». Survivre par l’écriture. Une écriture qui lui permet, - et nous permet- de ressentir quelques moments d’infini.

Houellebecq a donc compris la leçon : il ne doit pas mourir. Il doit tenir bon ! Car, « un poète mort n’écrit plus. D’où l’importance de rester vivant »[14].



(Paru dans Le Journal de la culture, n°17, Nov/Dec 2005. Revu et augmenté en avril 2011)

 En ouverture :
Michel Houellebecq (Site France Diplomatie)



[1] L, p. 71 sq.

[2] Or, la définition de « postmoderne » que j'emploie ici, est celle justement d'une notion valable pour quelques millions d'occidentaux pour qui la vie est rapide, rationnelle, efficace, propre, désenchantée et magique ; pour qui la modernité est assumée et existentielle et non vécue sur le mode de l'imposition d'un quotidien technique et instrumental. La prolifération des « post », « néo », « high tech » révèle ce sentiment d'une modernité assumée et vécue au second degré. Est postmoderne donc ce qui permet le retour du passé sur le mode de l'instable, du changement et du progrès propre au modernisme ; le retour du passé n'étant pas pour autant retour au passé. Et même s'il existe plusieurs acceptions de ce concept, bien sûr, c’est l’acceptionphilosophique que je retiens, celle que j'emploie est celle de Jean-François Lyotard, La condition postmoderne, Rapport sur le savoir, Paris, Les éditions de Minuit.

[3] Daniel Lindenberg, Le rappel à l’ordre. Enquête sur les nouveaux réactionnaires, Paris, La République des Idées, Le Seuil, 2002, p. 85 et sq.

[4] Plateforme, op. cit..

[5]Lire, n°298, septembre 2001, p.31.

[6] Jean-François Patricola, Michel Houellebecq ou la provocation permanente, Paris, Ecriture, 2005.

[7] Idem, p.64.

[8]Et c’est en ce sens que Jean-François Patricola a tort dans la nature même de son titre, où il montre un Houellebecq en trouble-fête, amateur de provocations permanentes, ce qui est, tout de même, disons-le, très réducteur.

[9]Voir Michel Houellebecq, Les particules élémentaires, op. cit.

[10] « N’ayez pas peur du bonheur, il n’existe pas », « Survivre » in Rester vivant et autres textes, Paris, La différence, 1991, (rééd. Librio, 1999).

[11] Michel Houellebecq, La possibilité d’une île, Paris, Fayard, 2005.

[12] Michel Houellebecq, La possibilité d’une île, op. cit.

[13] « D’abord, la souffrance », in Rester vivant et autres textes, op. cit.

[14] « Survivre », Idem.


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