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Avenue

Publié le 01 avril 2012 par Polyphrene

What is wrong at the end of the dayWhat is really wrong no one dares to sayYou know you're wrong when there's only one rightBut what is wrong when right is out of sight
Right rode away long agoBefore rescuing wrong from belowI might be mistaken I know we need to be somewhat
Foolish, feebleminded, wrong and senselessRight rode off long ago,There's nothing more you need to knowThere's nothing more you need to showLet us disagree, Cause wrong was made for you to be[]
AvenueBien, Mal, Vrai, Faux, Raison, Tort : ces mots s’opposent deux à deux maisse liguent pour juger et condamner.Agnes Obel joue avec les multiples acceptions des mots « Right »et « Wrong » qui, en anglais, peuvent désigner respectivement« bien » ou « vrai » et « mal » ou « faux »,alors que la langue française distingue plus soigneusement ces concepts, en yinsinuant la notion de sincérité : on peut être dans l’erreur et secomporter bien, ou faire du mal en toute bonne conscience ; êtreresponsable mais pas coupable ; être bon par erreur ou mauvais par devoir…Seul le mot « tort » désigne à la fois l’erreur et la culpabilité.La tentation manichéenne est toujours présente, et il est mal vu de ne paschoisir son camp. Pourtant, quelle fausse liberté que celle de se définir ou sedéterminer par opposition ! Choisir le blanc contre le noir, la clartécontre l’ombre, l’envers contre l’endroit… et ne plus avoir à réfléchir,oublier les nuances, rejeter les compromis.L’âme humaine est pourtant plus complexe et plus riche. Notre cœur peuthéberger des sentiments contraires, et nos pensées peuvent appréhender la mêmequestion sous différents angles.Dans les relations sociales ou amoureuses, chacun n’expose à l’autre qu’uncôté de sa personne ou de sa personnalité, mais ses actions ou réactionsexpriment la totalité de son être.Un reflet ne décrit pas toute la vérité ; un mot ne dit pas toute lapensée.Quelle qu’en soit l’intention, toutes nos paroles et tous nos gestespeuvent être interprétés en bien ou en mal. Tant de couples se sont déchiréslorsque l’un des amants a choisi le parti pris du rejet, faisant la politiquedu pire, et ne retenant que la face cachée des mots pour souligner les tortssupposés de l’autre.Le bien s’en est allé, chante Agnes Obel. Peut-il encore venir au secours dumal ?
Avenue
Qu’est-ce que le mal quand le jour expireCe qui est vraiment mal, nul n’ose le direOn sait qu’on a tort quand il n’y a qu’un vraiMais qu’est le mal quand le bien est caché
Bien, jadis, a mis les boutsAvant de sauver Mal par dessousJe peux bien me tromperJe sais que nous devons être assez
Fous, faibles d’esprit, mauvais, insensésVrai, jadis, mit les boutsTu n’as rien de plus à savoirTu n’as rien de plus à faire voirJe m’oppose à toiCar Mal fut fait pour que tu sois
Qu’est le Faux si l’on n’ peut plus entendreQu’est le Faux s’il n’y a plus rien à feindreQu’y a t’il de Mal dans ce vieux jeu vainPuissent Bien et Mal ne plus faire qu’un
Bien, jadis, a mis les boutsAvant de sauver Mal par dessousJe peux bien me tromperJe sais que nous devons être assez
Fous, faibles d’esprit, mauvais, insensésVrai, jadis, mit les boutsTu n’as rien de plus à savoirTu n’as rien de plus à faire voirJe m’oppose à toiCar Mal fut fait pour que tu sois
(Traduction –Adaptation : Polyphrène)

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