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St. James Infirmary

Publié le 14 avril 2012 par Polyphrene

I went down to St. James InfirmaryTo see my baby there,She was lyin' on a long white table,So sweet, so cool, so fair.
Went up to see the doctor,"She's very low," he said;Went back to see my babyGood God! She's lying there dead.
I went down to old Joe's barroom,On the corner by the squareThey were serving the drinks as usual,And the usual crowd was there.
On my left stood old Joe McKennedy,And his eyes were bloodshot redHe turned to the crowd around him,These are the words he said:
Let her go, let her go, God bless herWherever she may beShe may search the wide world overAnd never find a better man than me
Oh, when I die, please bury meIn my ten dollar Stetson hatPut a twenty-dollar gold piece on my watch chainSo my friends'll know I died standin' pat.
Get six gamblers to carry my coffinSix chorus girls to sing me a songPut a twenty-piece jazz band on my tail gateTo raise Hell as we go along
Now that's the end of my storyLet's have another round of boozeAnd if anyone should ask you just tell themI've got the St. James Infirmary blues
St. James InfirmarySi cette chanson est universellement connue par la formidableinterprétation de Louis Armstrong, son origine remonte à l’Angleterre du XVIIIèmesiècle. Elle mettait en scène, dans ses premières versions (d’auteur inconnu)un marin au seuil de la mort après avoir contracté une maladie vénérienne enfréquentant des prostituées. Au fil des années, et en traversant l’océan, lanarration a évolué et un cow-boy est venu remplacer le marin, puis le personnageest devenu un joueur et un buveur… de sorte que les versions différentes sonttrès nombreuses, représentées en particulier par celle qu’ont chanté Jimmie Rodgers, John Mellencamp ou Alex Harvey : « Gambling Bar Room Blues » où une scène de jalousie entre ivrognes finit par la mort de l’undes deux, et l’exil de l’assassin.La version chantée par Louis Armstrong se ressent clairement de cetteévolution et ressemble à un véritable « patchwork ».La même thématique et la même évolution (parmi de nombreuses similitudes) se retrouvent dans « The Streets of Laredo », notamment la très belle interprétation de Johnny Cash.Cependant, malgré tout l’intérêt de l’histoire de cette chanson, c’est surtoutla mélodie, merveilleusement servie par Louis Armstrong, que l’on retiendra.
L’HôpitalSaint-James
Je descends àl’hôpital Saint-JamesPour y voir celleque j’aimeElle git sur unlong brancard blanc crèmeSi douce, sifroide, si blème
Je monte pour voirle docteurIl dit « Je crainsle pire »Je descends revoirmon cœurQui rend sondernier soupir
Je descends au bardu vieux JoeTout au fond de laruelleComme d’habitude ilservait un potA la foulehabituelle
A ma gauche, levieux Joe McKennedySe dresse les yeuxrougisSe tournant vers lafoule, il ditLes paroles quevoici
Qu’elle s’en aille,qu’elle s’en aille, Dieu la gardeEn quelque lieuqu’elle soitDe par le monde, oùqu’elle regardeElle ne trouv(e)rapas meilleur homme que moi
Quand je mourrai,enterrez-moiAvec mon chapeau etmes gainsA ma chaîne, unepièce d’or pour que mes amis voientQue je suis mortavec une belle main
Que six joueursveuillent porter mon cercueilQu’en chœur sixchanteuses me rendent hommageQu’en cortège,vingt musiciens de jazz veuillentFaire un bruitd’enfer au passage
Ma triste histoireest terminéeMais buvons encoreun coup quand mêmeSi les gens vousdemandent, dites leur que j’aiLe cafard del’hôpital Saint-James
(Traduction - Adaptation : Polyphrène)

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