[Feuilleton] « Vrac conversations » de Claude Favre, 6/15

_Vous connaissez Kafka on le lit commence et on ne s'en débarrasse pas impossible à résoudre s'il est ou démonstratif ou pas la mémoire n'est jamais une fin pour qui les moyens ne justifient rien  
 
 
_Ferdiduke écrit à la banque autorisé par la banque on rêve Gombrowicz narguant ses collègues qu'il agace et par conséquent il écrit sur la colonne de gauche le bon le bien sur la colonne de droite l'impur le sait mieux que personne tout ça n'est-ce pas mais qu'est-ce qui est à l'œuvre 
 
 
_Ses origines sa langue sa formation sa libération ses bas-fonds ses jardins secrets ses textes pas écrits ses désertions ses malséances ses énervements contre les français à cause du diktat de la tarte aux pommes à la fin des repas ses formes immatures Gombrowicz ça ça ça agace 
 
 
_Walser est un homme un peu comme si la définition n'était qu'une invention pas de quoi mais si répond Melville c'est beaucoup plus il y va à la vie Melville dit Duras c'est beaucoup plus que la mort beaucoup plus convulsion le cœur éclaté et qu'ils se séduisent le jeu dépasse à la va comme même pas les objectifs initiaux Narcisse plonge nos rivières dégorgent une baleine le monde c'est comme ça c'est désarmant dit Marguerite 
 
 
_et les choses menues et le sentiment qui donc quoi mais que et de l'enfance qui respire les petites cuillères et les adresses interminables du reste un rien au reste quoi s'aboute à et est-ce que les livres vieillissent avec nous Walser 
 
 
_Tout de même un peu bric broc Borges 
 
 
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