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Agréable, stimulant, doux… Merci pour le chocolat

Par Noinnounette

chocolat mariane
Illustration originale de CYLB ABACY

Il paraît que Casanova en mangeait pour améliorer ses performances sexuelles. Sœur Emmanuelle s’en servait, quant à elle, pour surmonter les petits coups de déprime. 20 MINUTES  a interrogé plusieurs nutritionnistes sur les bienfaits et les défauts du chocolat.

Un antidépresseur ? « Ce n’est pas un médicament », prévient le Dr Franck Senninger. Mais le chocolat a des vertus antidépressives. Sérotonine, anandamide : « il contient des molécules psychostimulantes qui favorisent le bien-être », confirme Solène Kirch, nutritionniste à Issy-les-Moulineaux.

Une drogue douce ? « J’ai une patiente qui en consommait quinze tablette par jour », lâche Solène Kirch. Composé d’une molécule proche du cannabis, le chocolat peut entraîner une « forme d’accoutumance », selon le docteur Senninger. « En fait, on devient surtout dépendant au plaisir que le chocolat procure, poursuit Solène Kirch. Pas à la molécule, présente en très petite quantité. » Autrement dit, il y a plus de risques de tomber malade que de réussir à planer avec du chocolat.

Bon pour la santé ? « Il peut permettre d’allonger la durée de vie », selon le Dr Senninger. Mais attention au poids. « Le chocolat doit se consommer avec modération dans le cadre d’une alimentation équilibrée. On peut en manger deux, trois carrés par jour sans problème », confirme Solène Kirch.

Le noir plutôt que le blanc ? Le premier est plus riche en graisses, le second en sucre. « Il y a quasiment autant de calories dans le noir que dans le blanc », indique Solène Kirch. « En revanche, les molécules actives sont présentes dans le cacao, donc dans le noir », poursuit Franck Senninger. Le blanc ne contient que du beurre de cacao sans intérêt pour la santé.

Les tablettes continuent de tenir la dragée haute

L’industrie du chocolat ne connaît pas la crise. En 2011, le chiffre d’affaires du secteur s’est établi à 2, 721 milliards d’euros, selon les chiffres du Syndicat du chocolat. Soit une augmentation de 8, 8% par rapport à l’année précédente. Chaque année, les entreprises écoulent près de 380 000 tonnes de produits, dont 35 000 rien que pour les fêtes de Noël et 12 000 lors des ventes de Pâques. Les tablettes de chocolat continuent à tenir la dragée haute. En 2011, il s’en est vendu 119 000 tonnes. Viennent ensuite les bonbons de types bouchées et rochers avec 94 000 tonnes.

Les enfants, ces grands gourmands

Si la très grosse majorité des ventes sont réalisées dans les grandes surfaces, les enfants restent les plus grands consommateurs. Les plus petits mangent ainsi 4,3 kilos de chocolat en moyenne par an, contre 2 kilos pour les adultes. La France se situe d’ailleurs dans la moyenne des pays européens en matière de consommation. On en mange ainsi deux fois plus que les Polonais, mais deux fois moins que les Allemands ou les Britanniques.

Vincent Vantighem -

20 minutes – 30 octobre 2012


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