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Changes

Publié le 30 mars 2013 par Polyphrene

Sit by my side comeas close as the airSharin' a memory of greyAnd wander in my wordsAnd dream about the pictures that I playOf changes
Green leaves of summer turn red in the fallTo brown and to yellow they fadeAnd then they have to dieTrapped within the circle time paradeOf changes
Moments of magic will glow in the nightAll fears of the forest are goneFor when the morning breaksThey're swept away by golden drops of dawnOf changes
Passions will part to a warm melodyAs fires will sometimes turn coldLike petals in the windWe're puppets to the silver strings of soulsOf changes
Your tears will be trembling now we're somewhere elseOne last cup of wine we will pourI'll kiss you one more timeAnd leave you on the rolling river shoreOf changes
ChangesLe temps passe inexorablement et ne revient jamais en arrière, mais la terre tourne, le soleil se couche, puis se lève, les saisons reviennent, et le cycle de la vie et de la mort se répète inlassablement.Le changement est l’essence de la vie : nous devons donc l’admettre, et accepter de participer au cycle, dont nous ne vivons malheureusement qu’un tour. Cette chanson de Phil Ochs (qui fut aussi chantée, somptueusement, par Gordon Lightfoot) est particulièrement émouvante par le courage serein de cet adieu. Bien sûr, l’auditeur peut en rester à une interprétation étroite, évoquant la fin d’une relation, dans l’esprit des « saisons du cœur » que chante John Denver. Néanmoins, j’aime à penser qu’une aussi belle chanson aspire à l’universel et l’intemporel, et qu’elle recouvre toutes les situations de séparation : celle de l’enfant qui quitte le foyer familial comme celle des amis que la vie entraîne sur des chemins différents, celle des migrants qui doivent fuir leur pays comme celle du malade qui sent la fin arriver.A ceux qui restent, tous expriment le plus pur et parfait amour : celui qui console et rassure, celui qui demeure après le départ comme une flamme qui ne s’éteint pas, celui qui exhorte au bonheur « malgré tout ».Je pense alors à elle, dont nous aurions fêté l’anniversaire il y a quelques jours, et qui écrivait, dans l’un de ses derniers messages avant le grand départ :« Je veux que la vie soit légère pour vous tous, vous savoir joyeux et profitant des belles choses, même les plus infimes. »Et nos larmes, comme une essence précieuse, ravivent la flamme de son amour.
Changements
Assied-toi là ; viens aussi près que l’airVoir un souvenir en grisViens flâner dans mes motsEt rêver des tableaux que je décrisQui changent
Les feuilles vertes rougissent à l’automneEt s’étiolent en jaunissantPuis elles doivent mourirPrises dans le carrousel  du tempsQui change
Des moments de magie luisent dans la nuitEn forêt les peurs s’évaporentEmportées au matinPar la rosée qui scintille à l’auroreQui change
Les passions cèdent et l’harmonie s’installeParfois refroidit la flammeNous sommes comme des pétalesPantins pendus aux fils d’argent des âmesQui changent
Nous sommes ailleurs et tes larmes m’implorentAlors, buvons un dernier verreEmbrassons nous encorePuis je te laisse au bord de la rivièreQui change
(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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