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Affair On 8th Avenue

Publié le 01 avril 2013 par Polyphrene

The perfume that she woreWas from some little storeOn the down side of townBut it lingered on Long after she’d goneI remember it wellAnd our fingers entwined like ribbons of lightAnd we came through a doorway somewhere in the nightHer long flowing hair came softly undoneAnd it lay all aroundAnd she brushed it down As I stood by her sideIn the warmth of her loveAnd she showed me her treasures of paper and tinAnd then we played a game only she could winAnd she told me a riddle I’ll never forgetThen left with the answer I’ve never found yetHow long, said she, can a moment like thisBelong to someoneWhat’s wrong, what is right, when to live or to die?We must almost be bornSo if you should ask me what secrets I hideI’m only your lover; don’t make me decideThe perfume that she wore Was from some little storeOn the down side of townBut it lingered on Long after she’d goneI remember it wellAnd she showed me her treasures of paper and tinAnd then we played a game only she could winAnd our fingers entwined like ribbons of lightAnd we came through a doorway somewhere in the nightAffair On 8th AvenueDans cette chanson dont la magnifique mélodie est mise en valeur par sa voix superbe, Gordon Lightfoot met en scène une femme étrange et mystérieuse, modeste voire indigente, pour le moins « originale », ou même « à moitié folle » (comme la Suzanne de Léonard Cohen), mais fascinante, laissant, après une brève rencontre, un souvenir à part, l’impression d’avoir effleuré une autre réalité, profonde, permanente, transcendante.Ce n’est parfois qu’un regard, ou l’effleurement d’une main, parfois un baiser qui n’a pas tout à fait le goût d’une embrassade de convention, parfois même un mot, ou une intonation, résonant plus que de raison…Mais cela nous laisse dans le cœur une étrange impression, un sentiment confus que l’on revient visiter de temps à autre pour le faire revivre et en trouver le sens. Etait-ce rêve, une illusion ?Un fantasme d’adolescent ?Prenons-nous nos désirs pour des réalités ?Le mystère, cependant, est un vaste récipient, et nous prenons plaisir à le remplir de nos espoirs et de nos aspirations. « Et si… »« Peut-être ! »« Pourquoi pas ? »Dans nos rêveries intimes, les passantes d’Antoine Pol croisent la triste Lisa de Cat Stevens, et nous refaisons mille fois le chemin des souvenirs, au pays du romantisme.Liaison sur la 8e AvenueLe parfum qu’elle portaitElle l’avait achetéDans un des bas quartiersMais il est restéQuand elle m’a quittéJe m’en souviens très bienEn guirlandes lumineuses nos doigts s’entrelacèrentQuelque part dans la nuit, sous une porte cochèreSitôt dénoués, ses longs cheveux clairsTout autour s’étalèrentElle les écartaEt m’attira dans la Chaleur de son amourElle me montra ses trésors de fer et papierPuis nous jouâmes au jeu qu’elle seule pouvait gagnerMe posa une énigme que je n’ peux oublierEmporta la réponse que j’ n’ai jamais trouvéeCombien de temps, dit-elle, un moment pareilAppartient à un être ?Quel mal, ou quel bien, quand vivre ou quand mourirQuand il nous reste à naîtreEt si tu me demandes quels sont mes secretsLaisse-moi donc t’aimer mais pas déciderLe parfum qu’elle portaitElle l’avait achetéDans un des bas quartiersMais il est restéQuand elle m’a quittéJe m’en souviens très bienElle me montra ses trésors de fer et papierPuis nous jouâmes au jeu qu’elle seule pouvait gagnerEn guirlandes lumineuses nos doigts s’entrelacèrentQuelque part dans la nuit, sous une porte cochère(Traduction – Adaptation : Polyphrène)

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