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Cocotte minute ou autocuiseur

Par Illicocotte @illicocotte

cocotte-minute

L’autocuiseur appelé également cocotte minute ou marmite à pression est un ustensile de cuisine destiné aux gourmands pressés. Il est constitué d’un récipient (ou cuve) en inox hermétiquement clos par un couvercle en métal équipé d’une valve de dépressurisation appelé également bouchon-vapeur ou soupape de sécurité. Il contient aussi un panier rigide ou en maille dans lequel on place les aliments afin qu’ils soient cuits à la vapeur. Le panier permet aussi d’égoutter les aliments (en général des légumes) en fin de cuisson. Il existe plusieurs systèmes de fermeture du couvercle : l’étrier, la baïonnette, le bouton-poussoir et le couvercle rentrant.

Les avantages

Il permet de cuire les aliments sous haute pression et de réduire ainsi le temps de cuisson de 2 voire 3 fois moins par rapport à une cuisson traditionnelle.

Il offre plusieurs possibilités de cuisson : la cuisson à la vapeur, la décongélation, la stérilisation des conserves tout en permettant également, couvercle retiré, de mijoter et de rôtir.

La cocotte minute est l’allié de la cuisine diététique. La cuisson à la vapeur réduit les graisses.

La cuisson plus rapide permet de mieux préserver les valeurs nutritives comme gustatives puisque le temps de cuisson est plus court.

La cocotte-minute est écologique. Elle permet de réduire la consommation d’énergie en diminuant le temps de cuisson de moitié.

Comment ça marche une cocotte minute ?

La pression de la cocotte minute est générée par un élément liquide uniquement soumis à température élevée lorsque l’autocuiseur est fermé hermétiquement par son couvercle et muni de sa soupape. La vapeur dégagée par le fond d’eau permet de cuire en un temps record les aliments placés dans le panier, sans détruire les minéraux ou vitamines.

Le point d’ébullition de l’eau dépendant de la pression atmosphérique. L’augmentation de pression permet de faire monter la température de cuisson plus haut que 100 °C (122 °C). Une soupape de sécurité relâche la vapeur quand la pression dépasse 1,8 bar. Il faut alors diminuer l’intensité du feu et commencer le décompte du temps de cuisson.

Pour cuire, on place la cocotte-minute remplie à feu vif (on ne remplira pas plus des deux tiers de la cocotte). Dès que la soupape tourne ou siffle, on réduit le feu le temps de la cuisson que l’on souhaite (la moitié du temps habituel en général). On retire ensuite le bouchon-vapeur afin que la pression soit libérée de la cocotte. C’est une fois la vapeur libérée que l’on peut ouvrir le couvercle de la cocotte sans danger.

Comment cuire les aliments à la vapeur ?

Déposer les aliments dans le panier et verser de l’eau juste en dessous du panier. Fermer la cocotte et placer la sur feu vif. Compter le temps de cuisson indiqué par le fabricant de la cocotte à partir du moment où la soupape commence à siffler en ayant pris soin de diminuer le feu. Une fois le temps de cuisson écoulé, il est important de retirer la cocotte du feu et la soupape pour libérer la pression. En effet, la cuisson continue tant qu’il y a de la vapeur à l’intérieur de la cuve.

Comment choisir ma cocotte parmi les nombreux modèles ?

Plusieurs critères à prendre en compte :
- Sa compatibilité par rapport à votre table de cuisson notamment si vous disposez de plaques induction
- Son volume exprimé en litres en fonction de la taille de la famille (6 litres pour 4 personnes, 8 litres pour 6 personnes)
- Sa maniabilité : fermeture automatique de son couvercle d’un seul geste par exemple, poignées rabattables
- Ses accessoires : intégration d’un minuteur, programmes de cuisson différenciés…

Comment est née la cocotte minute ?

C’est la société SEB qui en a déposé la marque. Un des propriétaires, Frédéric Lescure, aurait inventé la cocotte-minute en 1953. Pourtant refusée au Salon des Arts Ménagers de 1954, elle a connu auprès des ménagères un succès retentissant. En 1960, soit 6 ans après son lancement, SEB avait presque quadruplé ses ventes : 500 000 exemplaires vendues contre 130 000 en 1954.

En revanche, on n’oubliera pas que le concept d’autocuiseur a été imaginé bien plus tôt, au XVIIème siècle par Denis Papin, l’inventeur de la machine à vapeur. Déjà, dès 1679, Papin avait mis au point et construit « le digesteur d’aliments » : une marmite en fonte très épais fermée par un couvercle et maintenue sous pression par des vis. L’eau se transformant en vapeur permettait à l’appareil de présenter un « moyen de cuisson un peu brutal », selon le propre terme de Papin .

Un premier modèle de cocotte minute appelé « auto-termos » avait été présenté au Salon des Arts Ménagers à Paris en 1926.
Elle aurait été conçue dans les ateliers de Boulogne dans les années 1920. Aux Etats-Unis, c’est la National Pressure Cooker Company qui présente son « poêlon à vapeur » à la Foire de New York de 1939.

L’autocuiseur est également appelé marmite à pression ou casserole à pression en Belgique, et presto au Québec.

Pour en savoir plus

La cocotte-minute60 ans et toute sa vapeur - Replay JT 13h 


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