Magazine Cuisine

Clos Puy Arnaud et Léoville Barton

Par Daniel Sériot


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Avant une fin du mois de mai, qui sera consacré en très grande partie, à la dégustation des vins en bouteilles du millésime 2010 à Bordeaux, j’ai ouvert un Clos Puy Arnaud 2010 pour m’intéresser au nouveau style des vins de cette propriété (travaillée en biodynamie)souhaité par Thierry Valette et Anne Caldéroni. Comme je l’avais déjà évoqué avec le millésime 2012 en primeur, les vins sont plus élancés, moins richement dotés en milieu de bouche, avec des élevages plus discrets dans leur jeunesse, mais avec de belles qualités de fruits. Il sera intéressant de voir leur évolution au cours du vieillissement sous verre.


IMGA8319

J’ai eu des échos, qui laissaient entendre que Léoville Barton 2004 commençait à se bien goûter. La dégustation a montré que l’élevage n’est pas encore fondu, et qu’il est préférable d’attendre encore 3 ou 4 ans pour profiter pleinement des premières bouteilles à ouvrir.

Castillon-Côtes de Bordeaux : Clos Puy Arnaud 2010


IMGA8322
IMGA8325

La robe est profonde, avec des reflets de teinte sanguine ; le nez, net et ouvert, évoque la soupe de petites baies noires (cassis, cerises, mûres) nuancées d’épices douces, avec des notes d’élevage très peu marquées. L’attaque est soyeuse, avec des tannins fins et murs enrobés d’une chair délicate, la construction est allongée, avec un corps élégant, plein et bien tramé, rehaussé de fruits juteux. La finale est élancée, très persistante, fraîche, aérienne dans son dessin, savoureuse (fruits, épices, et légère réglisse), avec des notes salines. Note potentielle 16/16,5, note plaisir 16,5

Saint Julien : Léoville Barton 2004


IMGA8324

La robe est assez profonde, de couleur pourpre à sanguine, l’olfaction, d’une bonne intensité, offre des arômes de cassis, de légères épices, d’élevage qui commencent à se fondre, avec des notes de résine et de léger tabac. L’attaque est veloutée, les tannins sont fins et mûrs, la construction est allongée, avec un corps fuselé, tramé serré, doté d’une chair de bon aloi, rehaussé de fruits expressifs et purs. La finale est allongée, fraîche, persistante, soulignée par des saveurs fruitées, et finement épicées associées à un élevage pas encore complètement fondu, qui limite la précision de la palette aromatique. Note potentielle 16/16,5, note plaisir 15


IMGA8326


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Daniel Sériot 20615 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines