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Interview de Guillaume Cruz, écrivain en devenir

Par Youscribe @youscribe_fr
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cruz blog

Pouvez-vous  vous présenter brièvement ?

Je m’appelle Guillaume Cruz, j’ai 27 ans et je réside en Haute-Savoie depuis presque 2 ans maintenant. Je suis passionné de Tennis, j’écris, je flirt, je ris, un peu comme tout un chacun j’imagine ! J’aime Tim Burton, Spin City, les mondes imaginaires et aller à l’hippodrome si je motive mes fesses à bouger de mon canapé-lit !

Comment êtes-vous venu à l’écriture ? Quelles sont vos inspirations littéraires et non-littéraires ?

En fait, je suis venu à l’écriture comme un ovni tomberait du ciel, un peu par hasard. J’ai toujours aimé les ailleurs et j’ai beaucoup de choses à dire, à exprimer. J’avais un trop plein de créativité qui restait enfouie, d’ailleurs celui-ci est très loin d’être tari. Alors c’était pour moi la façon la plus aisée de l’exprimer, de la faire partager, tout du moins essayer. Tout ça pour vous dire que mes inspirations littéraires viennent de moi, je ne m’inspire de personne et je veux surtout que mes écrits ne ressemblent à personne. Je le dis sans prétention aucune mais, ils vivront ainsi ou tomberont dans l’oubli. Cela ne m’empêche pas d’aimer bon nombre d’auteurs comme Jack Vance, Charles Bukowski ou encore Sade.

Présentez-nous vos écrits, à savoir votre roman Evanika, qui vient de paraître, ainsi que vos poèmes.

Evanika est partie d’une réflexion toute simple : Que serait devenue la terre si nous occultions les hommes de son futur ? Quel animal serait à notre place ? L’histoire met alors en scène un monde séparé en huit continents au climat chacun différent et peuplés par les espèces correspondantes au lieu de vie comme les scorpions et les chameaux pour le désert, les chevaux et les castors pour la forêt etc.  Ainsi nous suivons les aventures assez truculentes des héros de chaque peuple jusqu’à ce que la roue des huit continents se mette à tourner.  S’en suit une course contre la survie où chaque peuple est confronté à un environnement différent jusqu’à ce qu’ils s’interrogent sur la nature de ces fameuses rotations millimétrées… En réalité, il est dur pour moi de donner envie en cinq lignes de lire ce roman de 500 pages où il y aurait vraiment mille choses à dire.

Concernant mes poèmes, j’ai écrit un recueil d’une centaine de pages en vers libres, acrostiches et en alexandrin. Il s’appelle AmourêveriesnoireS et aborde les différentes frontières, séparant l’amour, la noirceur du temps et  l’abîme des rêves, qui finalement peut se révéler d’une extrême finesse. Le texte est pour l’instant en concours jusqu’à la fin de l’année, je pense le terminer pour début 2014. La poésie est géniale en un sens, elle a envoyé valser tout ce que je n’aime pas dans la littérature. Comme l’apologie du vide dans une myriade de romans où la description d’une mouche et de son petit-déjeuner prend quatre pages. La poésie va droit au but et peut vous empoigner le cœur dès les douze premières syllabes !

Cruz couverture roman

Il est très compliqué pour un auteur débutant de se faire publier ou même de faire connaître, comment appréhendez-vous cette étape ?

Effectivement, je vous avouerai qu’avant coup, je ne pensai pas que c’était si dur. On peut faire le malin et refuser des offres alors que la tranquillité de juste écrire et envoyer, c’est quand même chouette. Il faut investir, avoir confiance en soi et surement être un peu sadique. Mais bon j’essaye d’être philosophe et de me dire que si mes écrits méritent d’être reconnus, ils le seront et que sinon, je n’écrirai plus que pour moi. Pourtant, ça revient à s’imaginer qu’une justice existe, ce qui est faux mais bon j’essaye de m’en convaincre. Mon esprit cartésien me guide difficilement différemment. En tout cas je fais le maximum pour que ça marche  car je crois fort  en mon bébé !

Vous êtes plutôt  présent sur le web, est-ce la nouvelle solution pour se faire connaître ?

Présent… Je ne sais pas, à vrai dire, je ne suis pas un grand fan des réseaux sociaux. Je ne m’en servais pas auparavant, alors il est dur pour moi de m’y mettre, il y en a tellement. Mais oui évidemment, aujourd’hui si vous vous autoéditez, c’est le moyen de communication le plus abordable. Ça demande énormément de temps mais quand je me lance dans un projet, j’essaye d’y aller à fond pour ne rien regretter.

Comment avez-vous découvert YouScribe ? Que vous apporte le site ?

J’ai découvert YouScribe au gré de mes recherches, assez naturellement. Il s’agit d’une plateforme importante aujourd’hui et très facile d’accès. Je trouve que l’interface et la gestion de ses publications sont vraiment les plus simples et les plus intuitives de toutes. De plus, il est agréable de pouvoir déposer l’ebook sous plusieurs formats. J’aime également la liseuse que j’ai inséré sur mon site afin de proposer un extrait aux visiteurs. Même la taille et l’endroit de l’extrait sont configurables, c’est vraiment appréciable.

Quelle question auriez-vous souhaité que l’on vous pose ?

Que pensez-vous de l’humanité ? Depuis que j’ai entendu ce qui est arrivé au petit Guo en chine, à savoir se faire voler ses yeux à l’âge de 6 ans par une barbare dans un champ. J’ai du mal à m’imaginer autre chose. Et c’est dans ces moments-là que les ailleurs font du bien. C’est génial de rêver et de faire rêver, car quand vous regardez l’humanité en face, j’ai le sentiment qu’il n’y a pas grand-chose à garder.

Je vous laisse le mot de la fin.

Sur cette dernière note un peu difficile à avaler, je remercie YouScribe de m’accorder un peu d’importance. Je ne peux que vous proposer d’aller sur mon site www.guillaumecruz.com, où il y a toutes les infos nécessaires pour acheter le livre papier, ou sur YouScribe en ebook.  En espérant faire plaisir à quelques lecteurs grâce à mes écrits, je souhaite à tout le monde une agréable rentrée.

Propos recueillis par Clément Mazurkiewicz


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