Magazine Cuisine

L’Alcazar à Paris

Par Happyfood @happyfood_
Epaule d'agneau confite & sa purée au basilic (apparemment en rupture de stock car j'ai eu le droit à de l'estragon!)

Epaule d’agneau confite & sa purée au basilic (apparemment en rupture de stock car j’ai eu le droit à de l’estragon!)

Tous Au Restaurant c’est vraiment génial et je regrette de ne pas vous en avoir parlé avant (mais je voulais avoir le plus de chances possibles de réserver une bonne table) (puis faut dire qu’avec mon million de lecteurs quotidiens y’auraient eu des bouchons pour la réservation)(bref). Ca fait 3 ans que cette opé enchante mes papilles et je me ravie à chaque fois de ce bon plan. Et les bons plans pour bien manger, je ne suis pas la seule à les apprécier (suivez mon regard ==> *) : avec Alain, on s’est tentées le Pavillon Elysée leNôtre, car ça avait l’air d’envoyer du pâté et rien que le nom faisait stylé. Echec cuisant, le site de Tous Au Restaurant a merdé bugué et toutes les places se sont envolées. Soit (non on était pas vénères)  testons l’Alcazar alors !

y

L’Alcazar est ce néo-bistrot chic qui a accueilli des cuisiniers hors-pairs issus de TopChef : là déjà, tout le monde disait que c’était marketté à mort. Mais moi, J’ADORE TopChef, j’aime bien les initiatives qui changent et l’Alcazar me paraissait être un concept de resto hybride où la cuisine évolue avec son temps tout en nous en donnant pour notre argent.

L’Alcazar à Paris
L’Alcazar à Paris
L’Alcazar à Paris
L’Alcazar à Paris
L’Alcazar à Paris
La volaille du gers, très tendre & sa sauce aux morilles avec des légumes rôtis

Le service est irréprochable, comme j’aime : on nous tire la chaise pour nous asseoir mais on nous fait aussi des petites blagues. Chic mais pas pète-sec. La déco est… contemporaine : la salle est spacieuse, des tableaux plus ou moins conceptuels nous entourent ainsi que de grandes fresques arty. On est sous une verrière *romantique* mais du coup, la salle est (très) bruyante, d’autant plus avec la soirée bobo qui bat son plein sur le bar-mezzanine. On commande un verre de rouge (bah oui QUAND MEME) en supplément du menu : très bon ! Et en moins de temps qu’il ne faut pour dire "regardelebogossdelavantdernièretableatadroite", nos entrées sont servies. Alain kiffe son ceviche (et c’est vrai qu’il est top!) et mon tataki de saumon est bon mais pas folichon avec simplement deux tranches de saumon cru sur des fines bandes de courgettes…

Quant aux plats, les viandes sont fondantes, très bien cuisinées. La sauce aux morilles d’Alain déboite (surtout que le pain servi est juste extra) et mon agneau est casi parfait. Les accompagnements sont… des accompagnements : pas grand chose à leur envier. Mais le tout manque de créativité : j’ai l’impression de goûter des plats de bistrot alors que je suis en face d’une photo spirituelle d’une main terreuse et dos à un tag d’un gros nounours, le tout dans une ambiance bobo-chic où la musique house bat son plein. Un *léger* manque de cohérence lieu/ambiance/déco/goût/prix me titille tout le long du repas.

SONY DSC

Millefeuille Vanille Bourbon

Nous (oui, toi + moi mon Alain, nous formons ce petit nous) n’attendions pas grand-chose des desserts, assez basiques sur le papier : le mille-feuille vanille bourbon était passable (seriously) et le moelleux au choco avec sa glace pas mal.

Alors oui, pour 30€ chacune, c’était sympa. Par contre pour 43€ (prix habituel), c’est un peu fort de café (jadorelesexpressionsdemamies.com)… On y mange vite, plutôt bien, avec des recettes classiques très légèrement revisitées mais il manque cette étincelle dans nos assiettes qui nous fera dire "ah j’y r’viendrai tu vois!".

L’Alcazar
62 Rue Mazarine,
75006 Paris


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Happyfood 2761 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines