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D'Aiguilhe 2007 ( Castillon-Côtes de Bordeaux) et Lynsolence 2008 (Saint Emilion)

Par Daniel Sériot

Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Vendredi dernier, nous avons eu l’occasion de déguster quelques vins à Bu Baravin, chez notre ami Pascal à Bordeaux. Deux vins de la rive droite nous ont été proposés.

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Après une fin de bouteille en petite forme, Pascal a ouvert un nouveau flacon du Château d’ Aiguilhe 2007 ( Castillon-Côtes de Bordeaux) que nous avons goûté immédiatement. Un bon vin dans ce millésime difficile qu’il faut aérer ou attendre deux à trois ans pour qu’il s’exprime de façon plus épanouie.

Lynsolence 2008 (Saint Emilion) de Denis Barraud est déjà abordable. Il est tout à fait conforme à l’excellent niveau qui était le sien lors des précédentes dégustations (sur fût pendant l’élevage, lors des primeurs, et en bouteille). Une belle expression de Merlot mûr  sur un terroir de graves, dans un millésime classique bordelais frais et harmonieux qui me convient bien.

Rien ne presse pour ouvrir une bouteille de ce vin qui peut être attendu tranquillement en cave quatre à cinq ans avant d’atteindre son plateau de maturité. Pour les curieux qui veulent l’aborder dès maintenant, il faudra le carafer deux heures avant de le boire.

Castillon-Côtes de Bordeaux : d’Aiguilhe  2007

La robe est assez profonde, de couleur sanguine à rubis, le nez net et ouvert évoque les cerises mûres et fraiche, nuancées de notes florales, de légères épices douces, avec un élevage en retrait mais assez soutenu. La bouche est élégante, avec des tannins enrobés par une chair fine, plus consistante dans un centre bien tramé (dans le contexte du millésime), rehaussé de fruits expressifs. La finale, persistante est fraîche, un peu plus tannique, soulignée par des fruits avenants, des notes florales, d’épices, et d’élevage de qualité. Noté 15,5, note plaisir 15

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Saint Emilion : Lynsolence 2008

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La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à violine ; l’olfaction est avenante et d’une bonne intensité, avec des arômes de cerises, de mûres, de violettes, d’épices orientales, et de moka (élevage bien en retrait). La bouche est veloutée, les tannins sont mûrs habillés par une chair bien formée, le milieu de bouche est plein, rond à sphérique dans son dessin agrémenté de fruits gourmands. La finale est très persistante, fraîche, soutenue, d’une agréable douceur tactile, mise en valeur par de séduisantes saveurs fruitées, épicées, et florales. Noté 16, même note plaisir


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