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Juge Nadon: J’ai mal à mon Canada

Publié le 06 mai 2014 par Veritejustice @verite_justice

Capture d’écran 2014-05-05 à 21.09.20 Quand un premier ministre d’un pays se pourvoi contre un jugement de la Cour Suprême du Canada il devrait être condamné pour outrage au tribunal

L’outrage au tribunal se produit lorsqu’un citoyen défi l’autorité des tribunaux et en continuant sa petite guerre d’égo personnel le premier ministre du Canada Stephen Harper incite les citoyens Canadiens à mettre l’autorité judiciaire sur la ligne de tir.

La ligne de tir

Le sujet de sa petite guerre contre la juge en chef de la Cour Suprême du Canada Beverly McLachlin étant le juge Marc Nadon dont sa nomination au plus haut tribunal du pays fut renversé, il serait bon de savoir que ce juge à été un des acteurs principal des nombreux procès ayant mené à l’expulsion du Canada de monsieur Léon Mugesera qui est, aujourd’hui cité dans un procès qui ne semble pas vouloir prendre fin, considéré par les autorités judiciaires rwandaises comme l’un des cadres politiques responsables de la planification du génocide de 1994

L’ONU estime qu’environ 800 000 Rwandais, en majorité tutsi, ont perdu la vie durant ces trois mois. Ceux qui parmi les Hutus se sont montrés solidaires des Tutsis ont été tués comme traîtres à la cause hutu. D’une durée de cent jours, ce fut le génocide le plus rapide de l’histoire et celui de plus grande ampleur quant au nombre de morts par jour.

Stephen Harper veux vraiment nous imposer un juge qui à retardé l’expulsion de cet homme pendant plus de 11 ans ?

Nadon le juge ou Nadon par complaisance politique ?

- Le juge Nadon a systématiquement tranché en faveur du point de vue de l’État plutôt que pour la défense des libertés individuelles garanties par la Charte. En 1999

- En 1999, il retarde durant des mois une audition de la Commission des plaintes du public contre la GRC sur le comportement des policiers qui avaient aspergé de poivre les manifestants lors du sommet de l’APEC de 1997

- En 2009, il émet un jugement minoritaire en faveur du gouvernement qui s’opposait au retour au Canada d’Omar Khadr

D’autres critiques font valoir que Nadon est devenu juge surnuméraire à l’âge de 62 ans, ce qui signifie qu’il ne travaillait plus qu’à temps partiel et laisse craindre qu’il ne puisse remplir la tâche extrêmement lourde qui l’attendait à la Cour Suprême du Canada.

Et aujourd’hui le ministre de la Justice, Peter MacKay, en rajoute encore ? SVP un peu de sérieux.

Thomas Mulcair a accusé M. MacKay de complicité avec le premier ministre pour «intimider» la Cour suprême.

Un citoyen est confronté à une requête pour outrage au tribunal pour moins que ça!

Par ailleurs, malgré les prétentions de Stephen Harper, la Loi sur la Cour suprême précise que les juges du Québec doivent provenir soit de la Cour d’appel de la province, soit de la Cour supérieure, ou avoir passé au moins 10 ans à exercer en tant que membres du Barreau du Québec.

MOI NADON JE N’EN VEUX PAS! ET VOUS ?

Aie-je envie de voir le juge de la controverse décider du sort des Canadiens ? Ma réponse est non car soyons honnête et combien de millions avons nous dépensés pour déporter un criminel ayant été un des pères du Génocide le plus meurtrier des temps et le chiffre est catastrophique.

Et vous, un juge comme Marc Nadon que feriez-vous ?

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