Parler du bonheur en entreprise sujet tabou, subversif à souhait tant le conditionnement est fort dans nos sociétés. Même si la quête du bonheur relève de la sphère personnelle pourquoi ne pas proposer un tel objectif à ses collaborateurs ? Nous avions du reste écrit un article sur « Osez l’enthousiasme … » alors il n’y a qu’un pont pour « Osez le bonheur » dans l’organisation en virant notamment les rebus qui génèrent du stress gratuitement. Ce qui est bon pour le salarié heureux est bon pour l’entreprise.
L’article "The History of Happiness" (Harvard Business Review) souligne que la recherche du bonheur n’a rien d’une valeur universelle. Passant du continent Américain à la République Tchèque j'ai pu constater la différence. Aux États-Unis, le bonheur est une norme sociale plus exprimée que dans de multiples zones géographiques du monde. Mais appréhender le bonheur comme levier de performance ne nous conduit-il pas à vider de son sens une valeur humaniste au profit d'un compte d'exploitation ? Pas forcément car se soucier de l’humain c’est prendre en compte le moyen et long terme loin du fond de pension traditionnel avec son ROI à 15% par an. L’entreprise libérée donne un nouveau souffle aux pratiques managériales et une continuité entre la sphère privée et professionnelle.
Les avancées de la "psychologie positive" et les contributions des neurosciences nous invitent à se pencher sur le sujet. Le bien-être devient une thématique à part entière dans un environnement de plus en plus en crise. Les résultats ou pistes sont riches d'enseignements pour les managers et dirigeants de demain : soyez heureux, développez des sentiments positifs et créez un cadre dynamique. Le bonheur est-il source de performance ? Question centrale que nous allons aborder maintenant.
L’art du bonheur une série pour rêver autrement de Boost Your Brand
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble