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Maigrir sans régime, méthode du Dr Zermati # 3

Par Dolphinatlantica

Maigrir sans régime, méthode du Dr Zermati # 3

Quel est le comportement d’une personne qui se met au régime ?

1/ Dans un premier temps, le mangeur décide de ne plus s’en remettre à ses sensations alimentaires (faim, rassasiement, satiété) pour s’en remettre à un condensé de conseils pratiques censés permettre un amaigrissement durable.

2/ Dans un second temps, le mangeur qui se met au régime perçoit ses sensations mais il ne peut pas s’empêcher de manger.

L’idée selon laquelle certains aliments font grossir alors que d’autres ne font pas grossir est clairement généralisée. Et de ce fait, souvent,  un mangeur qui la suit peut finir par perdre le contrôle de sa consommation d’aliments interdits (le chocolat) tout autant que celle d’aliments autorisés (yaourts à 0%).
La croyance selon laquelle certains aliments ne font pas grossir alors que d’autres produisent l’effet inverse vont trop souvent pousser le mangeur à surconsommer indifféremment les aliments interdits et les aliments autorisés.
En effet, le mangeur surconsomme les aliments autorisés parce qu’il pense qu’une fois son ventre plein il se protègera de ses envies d’aliments interdits.

Et celles ci ne disparaissent pas.

Le mangeur mange pour des raisons qui n’ont plus rien à voir avec la faim. Une idée vient prendre la place d’une sensation alimentaire : si je mange beaucoup d’aliments « autorisés » je n’aurai pas envie de manger des aliments « interdits ».
Via ce comportement de restriction cognitive,  le corps retient: " si je consomme un aliment interdit, je dois en manger beaucoup car je n’y aurai plus droit par la suite".

Le mangeur surconsomme tous ses aliments sans aucun rapport avec ses sensations alimentaires qui traduisent ses vrais besoins physiologiques. Ce qu’il mange, ce sont des idées : anticiper la pénurie, ne pas avoir faim, se protéger de ses envies. Tandis que les émotions qui les accompagnent seront dominées par la peur de manquer, la peur d’avoir faim, la peur de succomber à ses envies.

Rien d’étonnant à ce que le mangeur perde de vue  ses sensations alimentaires.

Par voie de conséquence : on confond la faim et l’envie !!!

Le mangeur peut aussi confondre la faim avec d’autres sensations physiques comme la douleur, la fatigue ou le manque de sommeil. Ce sont parfois des émotions comme la colère, la tristesse, la déception ou même la joie qui peuvent être prises pour de la faim. Dans cette situation, la personne ne mange pas pour se consoler, apaiser une tension ou obtenir un réconfort, elle est convaincue d’avoir faim. Elle éprouve, dit-elle, un besoin physique de manger. Les sensations deviennent floues et imprécises et le mangeur ne parvient plus à interpréter ce qu’il ressent.

Hier, je vous disais justement que j’avais constaté que j’avais perdu le contrôle mental de mon alimentation et que j’avais clairement repéré que les émotions avaient pris le dessus. Effectivement, tout était prétexte à ce que je m’accorde des plaisirs synonymes de douceurs et gourmandises sucrées.

J’avais mal, je mangeais.

J’étais en colère, je mangeais.

J’étais fatiguée, je mangeais.

J’étais stressée, je mangeais.

Je stoppe là les exemples car je suis sûre et certaine qu’ils vous parlent suffisamment.

Et, après avoir mangé, après avoir sustenter mon envie de manger (non pas la faim), je culpabilisais et je me disais que j’avais craqué, que j’étais faible.

Mon entourage ne cessait pas de me rassurer : “tu es parvenue à te défaire de 27 kilos donc tu y arriveras à nouveau, ne t’en fais pas” seulement, non, je n’y arrivais pas et je m’enfonçais ! Je ne prenais pas vraiment de poids mais je ne perdais pas non plus et je n’arrêtais pas de m’en vouloir, c’était un échec. Souvent, je me disais “c’est, bon, demain, j’arrête les bêtises” et, oui, j’étais motivée et pleine de bonnes volontés, mais, comme le dit le Dr Zermati, mes bonnes résolutions ne tenaient pas et je craquais car ma restriction cognitive était trop pesante, trop obsessionnelle.

Par contre, là où je suis fière de moi c’est que je n’ai pas baissé les bras malgré les nombreux échecs dont je fais mentions. Il aurait été facile que je lâche l’affaire en me disant qu’après tout … au point où j’en étais … je pouvais très bien m’abîmer dans cet engrenage au point de cesser de me battre contre ces kilos. Mais non. J’ai envie d’être bien dans mon corps et dans ma tête, j’ai envie d’avoir une relation plus saine avec l’alimentation et de vivre sereinement tout ça. En outre, j’ai envie de mener ce challenge et d’en être victorieuse pour recouvrer confiance en moi.



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