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Bouter la pub hors de la ville ? C'est possible, Grenoble vient de la faire.

Publié le 30 novembre 2014 par Guy Deridet

L’annonce, ce week-end, de la décision de la nouvelle équipe municipale de Grenoble de ne pas reconduire le marché des panneaux publicitaires sur l’espace public a provoqué de nombreuses réactions. Cet événement est loin d’être anodin.



Bouter la pub hors de la ville ? C'est possible, Grenoble vient de la faire.
Pour bien saisir la portée politique de cette initiative, revenons quelques décennies en arrières. JCDecaux est l’inventeur d’un concept pernicieux qui consiste à fournir aux municipalités des services publics en échange de l’implantation de dispositifs publicitaires. Les plus anciens, et les plus connus sont les Abribus, viennent ensuite d’autres mobiliers urbains tels que les sanisettes et plus récemment les vélos en libre-service. Grenoble fut d’ailleurs parmi les premières villes en France à adopter ce concept. Ce modèle économique, depuis copié par ses principaux concurrents, repose sur un montage financier qui masque partiellement les coûts et les recettes et permet de ne pas les faire apparaître dans les budgets municipaux. En cela, il est souvent plébiscité par des élus, trop heureux de pouvoir vanter l’installation de nouveaux services sans avoir à présenter les recettes budgétaires nécessaires pour y parvenir.

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