" Troisième Humanité " , avis final sur la trilogie.

Il y'a un certain temps - bon ok il y'a très longtemps, en novembre 2012 ça date - je vous présentait mon avis sur le premier volet de la dernière trilogie de Bernard Werber : Troisième Humanité. ( Vous pouvez cliquer sur le lien pour lire cet avis, mais vous êtes pas obligés parce que c'était ma première chronique & elle est loin d'être parfaite haha ) . Aujourd'hui je décide de revenir un peu dessus & surtout sur les deux autres romans qui ont suivi ce premier, pour vous donner un avis final sur cette trilogie.
Alors ... Je vais essayer de vous faire un résumé général sans trop vous spoiler, mais ça risque de pas être évident... Les évènements de l'un révèlent forcément un peu le dénouement de celui qui le précède, donc bon...
Donc dans les grandes lignes, cette saga commence avec David Wells lorsqu'il présente son projet d'avenir pour l'humanité à la Sorbonne. Il y rencontre par la même occasion Aurore Kamerer qui voit un futur différent du sien, & tout deux vont se faire embaucher par le colonel Nathalia Ovitz pour créer une nouvelle humanité en utilisant leurs deux idées : plus petite & plus féminine. Résultera de cette collaboration , les Emachs. Évidemment, les choses ne se passent pas toujours comme prévu & après avoir bien utilisé les Emachs pour diverses tâches , les humains commencent à ne plus trop les apprécier... Donc ça part " un peu " en cacahouète dans le second volume. Mais ça fini par se régler & les Emachs se voient attribuer une petite île sur laquelle ils peuvent vivre librement & développer leurs technologies. Technologies qui, dans le troisième & dernier volume, vont être bien utiles aux humains, puisque les Emachs vont réussir à pulvériser / dévier les astéroïdes qui menacent de venir s'écraser sur la terre. Mais comme les humains ne peuvent pas s'empêcher de se foutre sur la gueule pour oui ou pour un non, une troisième guerre mondiale va éclater & foutre encore la merde avec les Emachs. 
Voilà, en gros c'est à peu près tout ce que je peux dire si je veux pas tout spoiler.  
Donc, mon verdict au sujet de cette trilogie ? Eh ben honnêtement ... Je suis déçue. C'est con, parce que ça partait bien cette histoire. Le premier volume m'avait absolument charmé, j'avais l'impression de retrouver le Werber que j'avais aimé, avec son roman partagé en deux parties : Les aventures de David Wells d'un côté, la Terre qui nous raconte son histoire & livre ses sentiments de l'autre. C'était super sympa. Au début. & puis avec le second volume j'ai déjà commencé à me faire chier, je saurais plus trop vous expliquer, ça fait quand même un moment que je l'ai lu & il m'a pas vraiment marqué. Mais le pire de tout c'est le dernier ... La guerre mondiale toussah toussah... C'est long. C'est chiant. J'ai sauté plusieurs chapitres de types " Informations Télévisées " , parce que je trouve qu'ils ne servaient à rien . J'aurais bien passé d'autres chapitres, ceux qui racontaient la gueguerre entre chaque clan , mais j'avais peu de louper quelque chose donc j'ai quand même été obligée de les lire. Obligée ! Je trouve ça horrible de dire que je me suis sentie obligée de lire ! Lire pour moi c'est un plaisir, un moyen de s'évader... Mais là vraiment, ce n'étais pas le cas. J'ai passé plus de 2 mois sur ce bouquin ! J'avais hâte d'en finir & je n'arrivait pas à avancer ! C'était presque une corvée. & vraiment, c'est super dommage. L'idée de base est bonne, la manière de rédiger ces romans est bonne, j'étais contente de retrouver des passages de " l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Aboslu " & de me coucher moins bête mais le développement des évènements est vraiment, vraiment trop long ! Alors, Monsieur Werber, je vous le demande : Où sont passés vos bons vieux romans passionnants ? Rendez vous compte : Le père de nos pères m'a tiré des larmes ! Le symbole de Révolution de Fourmis est encré dans ma peau ! & maintenant ? Maintenant, je m'ennuie. & ça me rend triste de me dire ça. Ça ne m'empêchera certes pas d'acheter les prochains qui sortiront, mais ce sera surtout parce que je suis curieuse & nostalgique & que je garde l'espoir de retrouver un jour la passion que j'éprouvais à l'époque, mais ce sera à chaque fois sans grande conviction, malheureusement.