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Une expérience de la déconnexion

Par Gaelle57

Après une longue, très longue absence, je reviens avec un article sur la déconnexion d'internet, car paradoxalement, s'il y a des lustres que je n'ai pas écrit ici, je suis en réalité de plus en plus connectée à internet.

Aller en vacances à un endroit sans aucune connexion à internet ? Ma première réaction fut de trouver cela impensable. Çà allait gacher mes vacances, comment regarder les films en replay, télécharger des podcasts, consulter mes mails, aller sur Facebook et lire les blogs que j'ai pris l'habitude de suivre ?

Et finalement, ce fut une cure apaisement. La transition s 'est faite sans heurts, sans sentiment de manque, comme si ce qui occupait une grande partie de mes journées, surtout depuis mon congé maternité, n'avait en définitive que peu d'importance et ne servait finalement qu'à combler les trous de mon emploi de temps et à rendre plus indolore mon relatif ennui, ennui dont je n'avais pas vraiment conscience.

Alors que fait internet de nous ? Nous endort-il ? Nous enferme-t-il dans une petite routine bien huilée pour grignoter nos minutes pourtant si précieuses ? Et d'abord se déconnecter, c'est se déconnecter de quoi exactement, de quelles habitudes de vie ?

Pour essayer de le comprendre, je pense qu'il est nécessaire d'analyser ce qu'est exactement mon usage d'Internet d'aujourd'hui par rapport à ce qu'il a été quand j'y faisais mes premiers pas, ce qui dépend évidemment de moi mais aussi de l'offre que l'on peut y trouver. Et je tiens à le dire d'emblée, la petite virée dans le temps ancien à laquelle je veux me livrer n'a aucune prétention scientifique, historique et objective. Il s'agit uniquement de mon expérience et de la façon dont j'ai vécu l'évolution du web.

J'ai l'habitude de dire qu'internet est la révolution technique de ma génération. Mon arrière grand mère née à la fin du XIX siècle avait connu l'invention de l'électricité. Pensez au tableau monumental de DUFFY sur la fée électricité pour essayer de mesurer le profond changement que cela a apporté.

Pour moi, ce sera internet, c'est à dire la possibilité d'avoir sous la main immédiatement son compte bancaire, les ressources juridiques dont j'avais besoin pour mes études, les rencontres virtuelles avec de parfaits inconnus sur tous les sujets possibles, les recherches sur n'importe quel sujet, la possibilité d'ouvrir son propre site Web, son propre espace d'expression et d'être lue par des milliers de personnes dont je m'étonnerai toujours qu'elles aient trouvé nos pages à travers la jungle des sites abordant le même sujet.

Évidemment, c'était lent. il fallait déjà se connecter. Vous vous souvenez du bruit du modem qui compose le numéro , qui grésille, qui grésille et puis çà y'est on est connecté ? Encore avant, bien sur, il y a avait eu le Minitel et il fallait encore attendre plus longtemps que les petits carrés verts, tels de grossiers pixels s'assemblent enfin pour former une image, un titre, une annonce d'accueil.

Cette relative lenteur du modem et le forfait limité qui l'accompagnait conduisait à une consommation limitée, allant droit vers ce que l'on cherchait. Des outils spéciaux existaient pour aspirer les sites que l'on jugeait les plus intéressants pour pouvoir ensuite les parcourir hors ligne.

Pour parler du domaine juridique que je connais bien, Legifrance n'était encore qu'à ses balbutiements. les codes de lois étaient en ligne mais finalement ce n'était pas très utile car les codes, tout le monde les possédait en version papier ou les trouvait facilement dans n'importe quelle bibliothèque universitaire. Et, encore une fois, entre la lenteur de la connexion et le forfait limité, il était bien compliqué d'aller sur son ordinateur, de lancer le modem et de trouver le bon article. Chercher dans le code papier était cent fois plus rapide et plus efficace. Les revues juridiques n'étaient pas en ligne, ni les arrêts de la Cour de Cassation. Impossible d'approfondir la lecture d'un cours ou d'un livre de droit en allant chercher les références jurisprudentielles ou les articles de doctrine en ligne. Pour les non-juristes, je traduis : impossible de consulter directement en ligne les références figurant en bas de page des livres de droit ou citées dans un cours de fac.

Autre usage que je faisais d'internet : la communication en direct à travers de petits logiciels comme ICQ (notez au passage le jeu de mot I seek you, je te cherche pour les non anglophones) au charme suranné qu'un hippie n'aurait pas renié puisque son symbole pour matérialiser la connexion ou la déconnexion d'un contact était une charmante fleur aux couleurs criardes.

Et puis le web a évolué. D'abord sur le plan technique, la rapidité s'est tellement accentuée que l'on est aujourd'hui dans la quasi instantanéité. Côté porte monnaie, les forfaits sont maintenant illimités. Enfin, les plateformes d'accès à internet se sont diversifiées. A côté des ordinateurs, on a désormais accès à internet sur les téléphones portables rebaptisés "Smartphones" et sur les tablettes.

Sur le plan du contenu, le web s'est professionnalisé à mesure qu'il touchait un nombre croissant de personnes. Les sociétés commerciales ne pouvaient plus laisser de côté cet immense marché qui s'ouvraient à elles et qui répondait en outre au besoin toujours accru de rapidité et de fluidité dans les relations sociales.

Internet s'est ainsi emparé de la vente par correspondance qui établissait déjà une relation virtuelle entre l'acheteur et le vendeur mais à partir d'un support réel qu'était le catalogue papier.

Les filles de ma génération se souviendront avec émotion du catalogue du Club des Créateurs de Beauté que l'on pouvait consulter en rêvant à la fille incroyablement belle que l'on serait avec tel maquillage ou en pensant au délice que serait d'appliquer tel soin. Car c'est cela la force d'un catalogue papier, créer un moment où le client peut à loisir rêver devant les tenues proposées , échanger avec son entourage sans que le commerçant n'intervienne pour pousser à l'achat. Bref, le charme de la vente par correspondance sur catalogue réside dans la virtualité de l'achat, dans la possibilité de pouvoir fantasmer le produit convoité. Mais il permet aussi de pouvoir l'acquérir et de l'essayer à l'abri du regard social désapprouvant voire se moquant du choix d'une jupe trop courte pour peu que l'acheteuse ne réponde pas aux canons de beauté. Acheter par correspondance c'est pouvoir prendre possession du bien seul face à soi même, après cette période de rêve devant l'image papier et cerise sur la gâteau, c'est être dans l'assurance de pouvoir retourner finalement le bien s'il s'avère que l'achat a été une erreur. J'insiste sur ce qu'est selon moi la"vieille" vente par correspondance parce que je pense qu'internet n'a pas fait que prolonger celle-ci en l'adaptant aux nouveaux moyens de communication. Mais c'est déjà aborder la question de ce de quoi je me suis déconnectée et j'y viendrais dans un second temps.

Revenons donc à la transformation du web, Je précise que je parle de ce qui s'est passé au tournant des années 2005 et qu'à mes yeux, le vieil internet, c'est celui de la fin des années 90. Je sais bien qu'il existait avant -Technikart propose par exemples la consultation moyennant finances de ses archives depuis 1991 - mais je n'y avais pas accès et je suis donc bien incapable de le décrire.

Les informations qui étaient jusqu'alors gratuites sont devenues payantes. Les logiques de ligne éditoriales bien connues de la presse écrite se sont retrouvées dans les sites internet. Je pense notamment à des sites comme Technikart qui, depuis, propose des abonnements, une version papier etc ...

Des choses récentes et gratuites sont apparues ces dernières années comme un vent nouveau permettant à nouveau à tout à chacun de s'exprimer mais de manière très différente. Il y a eu twitter et ses fameux 140 caractères. Instagram et ses photos instafood, de look et de lieux idylliques tout autour de la planète, facebook et son mur qui vous le dit clairement "exprimez vous " . Les sites internet amateurs structurés par un plan, des liens etc ... ont été remplacés par des blogs. Cela permet la même chose que les anciens sites mais faute d'avoir un système de navigation, on se retrouve devant une pile d'articles parmi lesquels on peut naviguer en consultant des archives peu pratiques ou des catégories à l'intérieur desquelles on retrouve le tri chronologique. C'est finalement logique car le blog est fait pour être lu régulièrement par ses lecteurs avides de nouvelles fraîches. Peu importe ce qui a été écrit ou photographié il y a un an voire il y a un mois,

En parallèle de ces évolutions de contenu, s'est dessinée une évolution des supports de connection. Fini l'ordinateur fixe ou l'ordinateur portable : Internet se consulte désormais,sur des smart phones ou sur des tablettes. C'est dire qu'internet est désormais "portatif", qu'il accompagne tout à chacun dans ses déplacements, dans tous les temps morts de notre vie, dans les moments d'attente des transports en commun. D'ailleurs, des applications comme Instagram ne sont encore conçues que pour un téléphone.

Mais finalement est ce que ces multiples consultations n'occupent réellement que mes temps morts ? Cette expérience de déconnexion m'a montré qu'en réalité, je ne faisais pas que consulter ces multiples applications et sites web que pendant les temps mornes. J'ai pris peu à peu l'habitude de les utiliser le matin en me levant, de manière machinale, pour me réveiller, en micro pause dans la journée entre deux dossiers, entre le lavage de nez d'un enfant et le biberon de sa petite sœur. Et ceci est d'autant plus facile que je le fais à partir de ma tablette. Il est évident que je n'aurai pas pris cette même habitude avec un oridnateur fixe forcément moins accessible au réveil et moins à portée de main dans la journée.

Pour mieux comprendre, il faut à présent que j'explicite mes habitudes de consommation d'Internet.

Je suis 5 blogs beauté/mode sur internet de manière régulière c'est à dire que je vais lire systématiquement les nouveaux articles, soit en consultant directement le site pour voir s'il y'a du nouveau ou en y allant après avoir été informée par Instagram qu'un nouvel article était en ligne. En outre, je consulte régulièrement les chaînes you tube de vlogueuses beauté. Les vidéos peuvent durer jusqu'à 15 minutes et il y a environ 2 à 3 nouveaux articles par semaine à lire sur chacun des blogs que je suis.

Ce qui est curieux avec ces blogs c'est le décalage entre le public manifestement visé - collégiennes, lycéennes jusqu'aux trentenaires - et le prix des produits proposés que ce soit en matière de beauté ou de mode ! On parle de fond de teint à 50 euros, de pinceaux de maquillage à 20 euros pièce, de lotion démaquillante ou rajeunissante également dans ce même ordre de prix. En sachant que pour réaliser tel ou tel maquillage, il faut un fond de teint, trois fards de poudre ou une palette, plus des bases de make up pour le teint et et les paupières, je vous laisse calculer le budget.

Peut être que c'est you youtubeuses ont remplacé le rêve offert par les vieux catalogues papier en mettant en scène ( et je ne sais pas vraiment à quel point il existe une mise en scène réfléchie et markettée même si elles s'en défendent toutes) la girl next door très fraîche, très belle qui dispense ses secrets de beauté. C'est une nouvelle façon de faire à mille lieux des tops models inaccessibles qui ont bercé mon adolescence. Ces jeunes filles sont plus accessibles mais aussi beaucoup plus directement prescriptrices qu'une photographie sur papier glacé montrant une femme divinement belle.

Il y a une autre différence avec les médias classiques : auparavant, on vous parlait d'une crème miraculeuse dans Elle, il fallait noter l'adresse de la boutique pour y aller plus tard. Je me souviens que pendant les grandes vacances avec ma cousine, quand nous étions loin de Paris, nous établissions des listes interminables d'adresse et de contact pour trouver tous les produits recommandés dans les magazines, produits que nous n'achetions jamais par manque de temps, la rentrée scolaire bousculant à nouveau les priorités. Maintenant, on vous parle d'un nouveau it- bag, c'est à dire de celui que toutes les stars portent moyennant bien sur un prix modique, il suffit d'ouvrir un nouvel onglet dans l'explorateur internet ou de cliquer sur le lien du blog pour trouver l'eshop qui justement vend le produit en question.

Et encore une fois, que ces blogueuses soient ou non téléguidées par les marques, il reste que tout est construit pour aller regarder la nouvelle page et donc le nouveau produit quand les magazines papier sont au mieux hebdomadaires. Le renouvellement du discours beauté est donc beaucoup plus lent dans la presse écrite. Bref, Internet s'insère parfaitement dans une logique commerciale d'accumulation d'offre avec l'effet étourdissant et additictif que cela entraîne. Je ne pense pas être une grande consommatrice, je me refrène beaucoup et mon budget est loin d'être illimité mais reste que je passe un temps non négligeable à regarder tous ces produits, à aller sur tous ces e-shops même si je valide rarement les paniers remplis. Ça fait partie d'une habitude sur laquelle je prends seulement maintenant du recul, certainement que c'est une façon de se saisir du rêve que diffuse tout ce système.

Autre maillon dans le système de vente à tout va par internet, les ventes dites "privées".

Là où les choses ont changé depuis la vieille vente par correspondance sur catalogue papier, c'est l'idée de rareté du bien vendu et donc la nécessité d'acheter tout de suite avant qu'il n'y en ait plus. C'est l'idée même du concept de vente privée, laquelle est renforcée par un panier expirant au bout de quinze minutes, de vente commençant au petit matin, à 7 heures, quand le comportement logique serait de se dépêcher de se préparer et de sortir au plus vite des limbes du sommeil. Il y aussi les annotations soulignant qu'il n'existe plus que quelques exemplaires en stock dans telle taille. Bref, tout est fait pour pousser le consommateur à se dépêcher de consommer. A peine a-t-on découvert le bien qu'il faut déjà l'acheter. Adieu le rêve devant le catalogue papier. On retrouve une logique similaire dans les sites traditionnels de vente par correspondance qui vous indiquent le nombre d'exemplaires restant du produit ou qui écrivent un mail si vous avez abandonné un panier virtuel qu'il serait encore temps de valider.

Mon propos n'est pas tant de critiquer la société de consommation qui est bien évidemment en arrière plan de tout ça mais de pointer le temps considérable que ces nouvelles techniques de vente nous prennent sur internet en volant par ci, par là une dizaine de minutes à chaque fois.

Je consulte aussi Facebook directement sur le site web pour voir les photos ou les commentaires qu'ont posté essentiellement mes cousines que je n'ai pas vues depuis dix ans, et qui parlent de leur voyages et surtout de leurs bambins. Je n'y écris en revanche quasiment jamais. Je suis aussi un nombre important de vieilles connaissances du collège et du lycée que je n'ai pas vues depuis encore plus longtemps que mes cousins et cousines et qui parlent de leurs vacances et de leurs bambins. Je suis évidemment contente pour tout ce petit monde qui partage essentiellement ses joies ou parle de ses petits tracas quotidiens sans gravité mais finalement, où est l'intérêt ? En même temps, j'y vais et je lis tous les commentaires qui accompagnent les publications. Encore du temps qui s'en va en fumée ...

Je pourrais dire la même chose d'instagram où apparaissent sur mon fil d'actualité les photos prises par les blogueurs dont j'aime consulter les écrits. Je regarde machinalement et avec une certaine circonspection, toute en continuant de les regarder plusieurs fois par jour et c'est bien ça le problème, des photos de tenues que je ne possederai jamais faute de moyens, d'endroits paradisiaques où je ne suis pas prête d'aller et surtout mes yeux effleurent ces commentaires qui se ressemblent tous avec des gens qui félicitent celui ou celle qui vient de poster sa photographie, ceux qui justement habitent dans ce quartier de paris ou ceux qui ont été aussi sur cette île magnifique. Et puis comme toutes ses filles sont toutes invitées par les grandes marques à des événements promotionnels, je vois défiler les quasis mêmes photos d'un compte sur l'autre. Je critique mais je regarde, je prends du temps pour ça et c'est encore une fois tout le paradoxe.

Apparaît aussi sur mon fil d'actualité Facebook les liens qu'envoie le site "France culture plus"(pourquoi cela apparaît à cet endroit, certainement parce que j'ai un jour liké cette page mais pourquoi l'ai je fait ? alors que je le fais très rarement ? ...... Je n'en sais rien) . Toujours est il que ces liens sont souvent intéressants et me donnent des idées d'émissions à écouter.

Donc, bonne nouvelle, internet peut aussi véhiculer de la culture mais le risque est là aussi celui de l'empilement.

Pensez au peer to peer qui au moment où il était le plus développé a permis à certains d'engranger un volume considérable de fichiers de son et d'images , fichiers qu'il fallait se dépêcher de télécharger d'autant plus vite qu'en cas de fermeture de la plateforme, ils pourraient être inaccessibles le lendemain. Et finalement, ont ils écouté toute la musique téléchargée ? Ont ils vu tous les films enregistrés ? Je suis prêté à jurer que non.

Je n'ai que peu utilisé le peer to peer. Je suis en revanche une inconditionnelle des podcasts, surtout ceux de France culture auxquels je me suis abonnée progressivement dès que j'ai eu vent d'une émission intéressante, soit via le mail quotidien de la radio, soit via le fameux fil d'actualité facebook.

Je suis ainsi abonnée à 71 podcasts de radio france. Je n'avais jamais compté, je ne pensais pas que cela faisant autant. Évidemment, cela crée autant d'occasions de tomber sur un sujet qui m'intéresse. Alors je télécharge des podcasts, des podcasts que j'ai bien du mal à écouter. Actuellement, cela doit représenter une cinquantaine d'heures d'écoute, d'une écoute qui se doit d'être attentive et donc calme. Or, le temps manque pour trouver des moments où mon esprit est suffisamment reposé pour écouter et où les contraintes journalières d'un travail et de la vie familiale sont temporairement dissipées. Mon IPad 32 go est souvent (toujours?) saturé de tous ces podcasts qui abordent des sujets sérieux et intéressants, évoquent des livres qui donnent envie de lire. Au moins, écouter un podcast est plus enrichissant que de regarder les photos sur Instagram. En revanche, il faut bien le dire, je passe un temps non négligeable à regarder toutes les émissions disponibles au lieu d'écouter les émissions ... Bref ....

En définitive, mon expérience de la déconnexion, c'est la déconnexion de ces applications chronophages qui ne m'apportent pas grand chose et des sites web vendant sous couvert de promotions des tonnes de marchandises en vous faisant miroiter en prime le statut d'un client privilégié. Mon expérience de la déconnexion, c'est surtout le décrochage de ce web omniprésent car accessible grâce à des moyens portatifs de diffusion. Mais plus largement, l'expérience de la déconnexion, c'est la déconnexion à un web de l'instantanéité où on ne navigue plus de sites de sites, de liens en liens mais où applications et sites internet convergent tous vers un web commerçant. C'est aussi la déconnexion d'un web le moins intelligent qui soit.

Bilan, en trois semaines de vacances, avec trois enfants de moins de 3 ans à m'occuper à temps plein, j'ai trouvé le temps de travailler en moyenne deux heures de jour tout en sortant tous les jours avec les bambins. J'ai tricoté tous les soirs en écoutant les podcasts en retard et j'y suis presque arrivée à bout et j'ai lu un livre de 400 pages. J'ai commencé en revanche à avoir plein d'idées à noter dans evernote. Plus reposée et ayant pris enfin de la distance, plein d'idées ont germé, à commencer par cet article.

Alors j'avoue dès mon retour dans le monde connecté, je me suis empressée de réenregistrer une tonne de podcasts. Je vais toujours sur Instagram, facebook, you tube et sur les blogs mais une nouvelle idée fait peut être son chemin. J'ai pris du recul sur ma consommation d'Internet et je vais essayer d'y perdre moins mon temps, ne serait ce que pour en avoir pour rédiger de nouveaux articles de blog, histoire d'alimenter ces milliards d'informations qui circulent.


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