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Le Comptoir du Relais ou les plaisirs sans cesse renouvelés de la bonne cuisine

Par Ramuntcho

Le Comptoir du Relais – 7-9, carrefour de l’Odéon – 6è arr.

Comptoir_relais_juin2008
Ce qui est magique dans la gastronomie, c’est que même lorsque vous êtes prévenu que le chef est un super bon, que le restaurant est encensé par la critique, que vous passez votre temps  à écumer les bonnes tables de la ville, et que donc, vous vous installez à la table du restaurant en question en sachant d’avance que vous aller déguster un bon repas, un peu blasé peut-être … il y a des endroits où vous arrivez tout de même à être enthousiaste comme pour un premier rendez-vous, à être bluffé par les plats qui vous sont servis, à tomber sous le charme du moment que vous êtes en train de passer … comme si la découverte de cet établissement était une véritable surprise…
Et bien c’est ce qui vient de m’arriver ce soir lors de mon dîner au Comptoir du Relais, au carrefour de l’Odéon, chez Yves Camdeborde.
On ne présente plus Yves Camdeborde, l’inventeur il y a presque 15 ans de « bistronomie » avec son premier restaurant, La Régalade. Aujourd’hui c’est une star des fourneaux. Il n’y a pas un chroniqueur gastronomique ou un magazine qui n’ait pas vanté la qualité de son travail, et qui n’ait pas conseillé à arrêt dans son établissement…
Yves, je le connais bien. Mon premier souvenir est tout simple : une salade de tomate - la meilleure que je n’ai jamais mangée ! – servie un soir d’été à la Régalade, quelques jours après l’ouverture du restaurant. Depuis je ne l’ai plus quitté, faisant de son bistrot mon spot gastronomique préféré. Et puis j’ai eu la chance d’apprendre à connaître l’homme : un type épatant, généreux, doté d’une énergie incroyable et d’un enthousiasme communicatif. Quelqu’un qui sait ce qu’il veut et qui dit ce qu’il pense, même si cela ne fait pas toujours plaisir…un vrai béarnais quoi !
Bizarrement, depuis qu’il avait ouvert le Comptoir, je n’étais pas encore aller dîner chez lui. Nous nous croisions régulièrement, en particulier chez Christian Constant, son ami et surtout son père « spirituel » (je ne sais pas s’il l’appelle encore « Monsieur Constant », mais ça longtemps été le cas), mais il est tellement difficile d’obtenir une table – le restaurant est minuscule – que le Comptoir restait jusqu'à ce jour pour moi, une adresse très réputée « à découvrir ».
C’est désormais chose faite, et franchement, je ne le regrette pas.


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