Lifestyle : le sauvetage d’un bébé martinet (hirondelle)

bonjour chers lecteurs,
aujourd'hui un petit article riche en émotion et douceur.

Début juillet, j'ai découvert un bébé martinet tombée du nid dans mon grenier (qui n'est pas isolé).
J'ai tenté de le faire s'envoler en vain. Le premier jour, je l'ai mis dans un trou d'un arbre, en pensant que peut être son papa et sa maman l'aiderait à s'envoler. Le lendemain, il avait essayé de prendre son envol et est tombé par terre.
Malheureusement, je vis dans un quartier où ça grouille de chats plus affamés les uns que les autres. Je suis allée le récupérer et lui ai fabriqué un petit nid dans un carton et des tissus moelleux et du sopalin (qu'il faut changer souvent après les besoins).

J'étais un peu perdu au début, ne sachant pas comment faire, je sais m'occuper d'un chat ou d'un chien, mais un oiseau et qui plus est une hirondelle, je n'en ai pas la moindre idée. Cet oiseau éphémère, qui doit repartir ensuite en Afrique.
J'ai téléphoné à un vétérinaire qui ne pouvait rien faire car ils n'ont pas le droit de recueillir ce type d'oiseau. J'ai tenté la maison de la réserve près de chez moi, pas mieux.

Je suis donc allée sur Internet pour voir ce qu'il fallait faire, j'ai trouvé tout et rien.
http://www.sauvons-les-animaux.com/article-75125-recueillir-un-petit-martinet.html

Au début, je lui ai donné du jambon mixé, mais il avait du mal à l'ingurgité car trop sec. J'ai ensuite fait des lamelles de jambon imbibés d'eau, et là monsieur il crevait la dalle et empiffrer. Il couinait beaucoup comme un bébé. J'ai tenté de le nourrir avec du steak haché, mais monsieur faisait son difficile.

Je l'ai souvent pris dans mes mains et posé au sol pour qu'il déploie ses ailes et marche un peu.
J'ai remarqué une chose, c'est qu'à chaque fois qu'il allait faire ses besoins, il reculait et levait sa queue et " pok " il crottait.
Je l'ai gardé quatre jours, mais ensuite, je ne savais pas quoi en faire, surtout que j'ai prépare mon déménagement, je ne pouvais pas continuer à m'en occuper. J'ai donc demandé à des amis qui ont une ferme et qui savent s'occuper des oiseaux.
J'ai appris plus tard, qu'il mangeait 100 mouches par jours, c'est quand même meilleur que mon jambon du supermarché, qu'il faisait des entraînements d'envol.

Aujourd'hui, je n'ai plus de nouvelles, j'espère qu'il a pu partir direction l'Afrique. Ce petit oiseau qui portait le prénom de José. (oui je sais, on ne se moque pas, mais il le portait comme un charme)