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Guigal : Hermitage blanc 2006, et Jamet : Côte Rôtie 2006

Par Daniel Sériot

Mon fils qui a assisté Franck Jugelmann ( maître de chai du château Fonplégade) pour les vendanges 2015 et les vinifications, pendant deux mois, est venu déjeuner chez nous, avant son retour, dans son domicile corrézien.

J'ai ouvert deux vins du Rhône nord pour accompagner le repas ( langoustines au pastis et fenouil, poulet aux épices, et fromages divers).

L'Hermitage blanc 2006 de Guigal a été mis en carafe, une heure et demie avant d'être goûté. Le vin nous a enthousiasmé, par ses qualités aromatiques, sa construction, et même une légère sensation de fraîcheur que l'on trouve rarement dans cette appellation. Quelles régularité et excellence (pour peu que le millésime s'y prête) dans toutes les appellations proposées par la maison Guigal !

La bouteille de Côte Rôtie 2006 de Jamet, aérée deux heures, s'est bien dégustée, globalement. L'élevage n'est pas encore complètement fondu. Il faudra attendre cinq années de plus pour que les belles promesses entrevues se concrétisent complètement.

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Hermitage (blanc) : Guigal : millésime 2006

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La robe offre une teinte or soutenue. Le bouquet est net et intense avec des arômes de pêches ( fruits et noyau), d'agrumes ( oranges) d'épices douces, d'herbes médicinales, et une petite note de miel. La bouche est très charnue , presque grasse, ample et d'un bon volume, dotée d'une élégant velouté de texture, et rehaussée d'expressifs fruits épicés. La finale est longue, soutenue, avec une fine acidité sous-jacente, qui participe à l'équilibre, persistante grâce aux intenses saveurs décelées à l'olfaction, ponctuée de notes salines et de roche concassée . Noté 17, même note plaisir

Côte Rôtie : Jamet : millésime 2006

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La robe est assez profonde de teinte sanguine à violine. Le nez bien ouvert évoque au premier plan la violette, puis à l'agitation le cassis écrasé, la cerise, la boite à épices ( dont un poivre raffiné), avec des notes de lard fumé et d'élevage (léger café) pas encore fondu. L'attaque est soyeuse, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps demi elliptique, dense, délicatement charnu et fruité. La finale est allongée, avec des tannins un peu plus sensibles et d'un bon maintien, fraîche et persistante ( fruits, poivre, note florale, et de léger café) . Note potentielle 16,5/17, note plaisir 16

 

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Posté par Daniel S à 00:01 - Rhône Nord - Commentaires [0] - Permalien [#]

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