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Bye bye Bowie

Publié le 11 janvier 2016 par Maurelita

HeroesWeavin' down a by road, singin' the song
That's my kind of high rollin' gone wrong

My my
Smile at least
You can't say no to the beauty and the beast

Something in the night
Something in the day
Nothing is wrong but darlin' somethin's in the way

David Bowie : Beauty and The Beast, 1977

Se ei ollut pelkästään fanitusta. Teinivuosieni kohokohtiin kuului stereolaitteen hankinta, ja siitä lähtien kiikutin viikkorahani Rautatienkadun musiikkikauppaan, jossa nojailin punaiseen tekonahkatiskiin kuunnellen tarjolla olevia sinkkuja.
Sattuman oikusta törmäsin eräänä päivänä jostain arkistojen pölystä tiskille eksyneeseen Beauty and The Beast -seitsemäntuumaiseen. Artistin nimi oli hämärästi tuttu legendaarisen rockradion hemmojen ansiosta ja siitä avautui uusi uloittuvaisuus, Ziggy Stardust ja Thin White Duke ; punaiset tanssikengät ja kiinalaistyttö ; uusromanttisten edelläkävijä symbolisen Steve Strangen vierellä katerpillarin edessä hautajaiskulkueessa.   Roikuin tuntikaupalla kirjaston musiikiosastolla kuuntelemassa Pin Ups -levyä, ja kirjastotäti unohti koko ajan kääntää sen. Ehkä oli outoa kuunnella sitä uudelleen ja uudelleen. Menneen maailman haikeita muistoja. Vinyylin rahinaa, nostalgiaa ennen aikojaan, huoneeni glam rock -tapetti pysyi kasassa sinitarralla, listasimme suosikkibiisejämme kirjekavereitten kanssa... Konsepti toisensa jälkeen katoaa, nyt viimeisenä myös kaikkea sitä kaksivärisellä katseellaan julisteista seurannut puolijumala. Samettisen metallinen ääni soi yhä, mutta haikealla pohjavireellä.        *     *     *   Ce n'était pas qu'un chanteur préféré. Parmi les moments forts de mon adolescence figure l'acquisition d'une chaîne hifi, et à partir de là je renflouais les caisses d'un magasin de disques de Lahti avec assiduité, en m'affalant sur le comptoir en skaï rouge, un casque sur les oreilles pour écouter les 45 tours du présentoir. Un beau jour le hasard fit atterrir sur devant moi un improbable exemplaire poussiéreux de Beauty and The Beast, sorti de nulle part. Le nom de l'artiste me disait quelque chose grâce au programme rock légendaire de la radio nationale YLE, et voilà qui m'ouvrit une dimension inattendue : Ziggy Stardust et Thin White Duke ; des escarpins rouges et une fille chinoise ; l'avant-garde de nouveaux romantiques en compagnie de la figure emblématique Steve Strange devant un caterpillar en marche mortuaire - des souvenirs les uns plus bizarres que les autres, à l'image de mon idole.   Je passais des heures à la discothèque de la ville en écoutant Pin Ups, et la bibliothécaire oubliait invariablement de tourner le disque. Peut-être était-ce curieux d'écouter le disque en boucle ? Un charme suranné du passé. Des craquements de vinyl, nostalgie avant l'heure, les murs de ma chambre tapissés avec ce héro du glam rock avec de la Patafix, des classements de chansons préférées avec des correspondants étrangers... Un concept après l'autre disparaît, avec en dernier ce demi-dieux qui observait tout ça avec son regard bi-colore du haut de mes murs. Cette voix de velours métallique sonne encore et toujours, mais maintenant avec une note de fond mélancolique.  

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