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La Ratte du Touquet ouvre ses portes aux abeilles

Par Larattedutouquet

Après une première expérimentation dans deux fermes, les sept producteurs de Ratte du Touquet ont décidé de revêtir la combinaison d’apiculteurs et d’accueillir chacun deux ruches dans leur exploitation. Avec l’aide de la jeune société picarde Les Ruchers d’ici, ils se transforment en « happyculteurs » pour soigner leurs abeilles et récolter leur miel de Ratte du Touquet.

Premiers pas en apiculture

L’aventure a démarré le 7 juin par une formation animée par Sébastien Santerre, cofondateur des Ruchers d’ici. Les sept producteurs de la Ratte du Touquet se sont familiarisés avec les gestes et le vocabulaire de l’apiculture. Ensuite, chaque producteur a reçu deux ruches installées à proximité de jachères fleuries pour garantir aux abeilles de belles ressources en nectar et en pollen. Les abeilles sont de la souche Frère Adam, « une abeille douce et agréable pour les débutants en apiculture ».

Apprendre à « lire » une ruche

Les producteurs se sont vus confier la tâche d’observer régulièrement les ruches afin de s’assurer de leur bonne santé et que la reine ponde bien. Ils doivent aussi poser des hausses en été, nourrir les abeilles au printemps, optimiser les réserves de nourriture et préparer la ruche pour l’hivernage dès l’automne.

Sébastien Santerre accompagne les producteurs tout au long de l’année, en supervisant l’entretien des ruches et en s’occupant des récoltes de miel. Pour faciliter leurs échanges, un chat collaboratif, via l’application WhatsApp, a été mis en place.

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Main dans la main avec les abeilles

Jean-Baptiste Hebrard, l’autre cofondateur des Ruchers d’ici, explique que son entreprise « est née de la volonté de permettre aux particuliers et à tous ceux qui le souhaitent (entreprises, associations, campings, agriculteurs…) de gérer des ruches en toute simplicité et de récolter leur propre miel. Nous les aidons dans cette démarche et nous nous occupons de commercialiser le miel pour eux. Nous sommes en pleine économie collaborative avec un circuit court et un objectif simple : produire et vendre du miel français. »

C’est un projet qui a également un impact positif sur l’environnement car « la réintroduction de ruches participe à développer le cheptel français. Il est bien plus efficace de gérer un petit nombre de ruches (cela s’appelle de la micro-apiculture) qu’un grand rucher. La réactivité des happyculteurs permet d’avoir des colonies en bonne santé. »


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