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3ème stratégie face au danger - affronter

Par Coachline

L’affrontement est donc la troisième stratégie qui puisse être adoptée face au danger, à la peur.
Dans le cas de l’affrontement, bien souvent une autre émotion vient se substituer ou vient accompagner la peur, il s’agit de la colère. On ne peut plus tolérer cette situation, et un afflux de catécholamines envahit l’organisme qui va alors se lancer dans l’action; elle sera ensuite suivie d’une deuxième onde issue de l’amygdale qui entretiendra une énergie qui peuvent durer des heures.
Mais c’est ici que le troisième larron, le cortex rationnel va jouer son rôle. Et son rôle justement est la prise de recul et l’examen des faits objectifs ( ou du moins le croit-il).

Donc reprenons:
1er cas, vous envisagez d’affronter parce que vous ne voulez plus ou ne voulez pas subir cette situation. Votre corps boosté par les hormones est en posture guerrière, vous êtes prêt à en découdre. Votre cortex analyse alors les faits, la situation et comme l’objectivité n’existe pas, l’évaluation des ressources est erronée, surévaluée - vous êtes persuadé que vous allez assurer et d’un autre coté, les représentations envoyées par la colère sous forme d’images vous excitent de plus en plus.. vous affrontez - vous perdez.

2ème cas: idem, vous envisagez d’affronter: vous avez toujours le poil dressé, votre cortex évalue la situation et surtout les ressources sont correctement et objectivement recensées ( ce qui fait la différence entre une évaluation du cortex plus ou moins objective pourra être expliqué ultérieurement). Donc vous estimez que vous allez assurer, vous affrontez, vous gagnez.

3ème cas: dans des situations plus extrêmes, il est important de savoir que le cortex peut être court-circuité et que l’action sera en ligne directe avec l’amygdale sans aucune zone tampon. C’est ce qu’en terme plus quotidien on appelle plus communément “pétage de plombs” dont les conséquences peuvent être fatales pour l’ensemble des personnes concernées.

Le conseil: dans l’affrontement, il y a une exacerbation de la situation, on a décider de prendre un raccourci, d’en finir. Le corps est sous l’emprise d’hormones qui procurent de la puissance, de l’énergie, de la force - ce qui veut dire que toutes les conditions sont réunies pour laisser place à la violence qui s’exprimera sous une forme ou une autre. La meilleure recommandation que l’on puisse faire, quelque soit le cas de figure ( sauf si vous avez un lion prêt à vous sauter à la gorge) est de DOUBLER LE TEMPS d’ATTENTE ET DE REFLEXION POUR CREER L’EFFET PRISE DE RECUL.


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