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Mimasaka bancha

Par Florentw
Voici le dernier, et aussi le plus simple, de la série de bancha régionaux (voir cet article à propos de ces thés). Le mimasaka bancha, comme son nom l'indique provient de Mimasaka à Okayama, département connu pour la poterie bizen-yaki. On y produit aussi du thé. Bien que cette production soit très confidentielle, elle n'en est pas moins ancienne. Je propose par ailleurs déjà un sencha de Mimasaka, cultivar ryôfû, par M. Kurosaka, qui est aussi le producteur de ce bancha.
Je n'ai pas trouvé de discutions précises sur les origines de ce thé. Certains proposent une origine à l'époque de Muromachi, mais il est plus largement accepté de penser à l'époque d'Edo.
Les feuilles d'été sont non pas étuvées mais bouillies pendant environ une heure dans une grande marmite.
Mimasaka bancha
Mimasaka bancha
Mimasaka bancha Ensuite, les feuilles sont séchées au soleil pendant trois jours. A trois reprises on les mouille avec le jus du bouillon (je pense que cela enclenche une très légère fermentation, qui donne une très légère aigreur au parfum des feuilles sèches, mais cela ne se ressent nullement après infusion).
Mimasaka bancha
Mimasaka bancha Elles sont enfin torréfiées légèrement avant d'être expédiées aux marchands (ou d'être conditionnées pour le détails).
Mimasaka banchaC'est un thé au parfum très sucré et chaleureux. Il se rapproche fortement d'un hôji-cha mais avec plus de rondeur en bouche, et aussi des notes poivrées. C'est un bancha très simple mais délicieux, très fluide, qui se boit comme du petit lait. Pour moi, il remplace merveilleusement bien le hôji-cha.
Mimasaka bancha
Mimasaka bancha

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