...
Archéologues,
voici les ruines de Byblos, voici
les murailles de Jéricho.
Bouchez-vous les oreilles, les trompettes
sonnent encor. Jérusalem,
si je t'oublie, que ma langue dessèche.
Et toi, Tenochtitlan, et vous, Hiroshima,
Carthage, Babylone, Dresde.
Cherchez, archéologues, cherchez bien
les vingt sesterces que j'avais en main
et le vergissmeinnicht réduit en cendre
*
Tu crois posséder, tu n'as rien.
Tu crois avancer, tu n’as pas bougé.
Tu crois appartenir, tu échappes.
Tu crois habiter, tu traverses.
Tu crois finir, tu commences.
Liliane Wouters, Journal du scribe
Partager cet article
Repost 0 &version; Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :Vous aimerez aussi :
Je t'aimerai sans toi Chez moi Quelque part... Le jour de ma mortPoètes D'aujourd'hui
« Article précédent