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(Feuilleton) Marges de pourquoi, de Boris Wolowiec, 4

Par Florence Trocmé


Laurent Albarracin vient de publier un livre intitulé Pourquoi ?. Boris Wolowiec propose Marges de Pourquoi ? où il essaie de répondre à des extraits de ce livre. 

Marges de Pourquoi ?, 4


quelle lampe sous la lampe la lampe lampe

La lampe lape la lumière. La lampe lape l’eau de la lumière. La lampe berce la lumière. La lampe berce l’eau de la lumière. La lampe lampe la lumière. La lampe lampe l’eau de la lumière. La lampe lampe le miel de la lumière. La lampe lampe le miel d’eau de la lumière.
La lampe lampe la lampe. La lampe lampe les yeux de la lampe. La lampe lampe le miel de la lampe. La lampe lampe les yeux de miel de la lampe. La lampe lampe le piédestal de la lampe. La lampe lampe le piédestal de miel de la lampe. La lampe lampe le chapeau de la lampe. La lampe lampe le chapeau de miel de la lampe.
La lampe à la fois contient et épanche l’eau de la lumière. La lampe apparait comme le vase même de l’épanchement, le vase de l’épanchement de la lumière, le vase de la lumière de l’épanchement. La lampe parvient à révéler l’épanchement de la lumière, l’épanchement de la lumière à l’intérieur d’elle-même, le vase d’épanchement de la lumière au cœur même de son émanation. La lampe paralyse l’épanchement de la lumière. La lampe paralyse l’épanchement de la lumière en elle-même. La lampe semble épancher la lumière à l’intérieur de la poitrine de son cœur. La lampe épanche la lumière parmi la poitrine de son cœur. La lampe épanche le sourire de la lumière parmi la poitrine de son cœur.
La lampe pose le vase de la lumière. La lampe expose le vase de la lumière. La lampe pose la suavité de la lumière, le vase de suavité de la lumière. La lampe expose la suavité de la lumière, le vase de suavité de la lumière. 
pourquoi l’escalier fait s’envoler ses marches

L’escalier jongle avec ses marches. L’escalier jongle avec les racines de ses marches. L’escalier jongle avec l’envol de ses marches. L’escalier jongle avec les racines d’envol de ses marches. L’escalier jongle avec l’amnésie de ses marches. L’escalier jongle avec les racines d’amnésie de ses marches. L’escalier jongle avec les éclairs de ses marches. L’escalier jongle avec les racines d’éclairs de ses marches. L’escalier jongle avec les éclairs d’amnésie de ses marches. L’escalier jongle avec les racines d’éclairs amnésiques de ses marches. L’escalier chante les racines de ses marches. L’escalier chante l’amnésie de ses marches. L’escalier chante les racines d’amnésie de ses marches. L’escalier chante les éclairs de ses marches. L’escalier chante les racines d’éclairs de ses marches. L’escalier chante les éclairs d’amnésie de ses marches. L’escalier chante les racines d’éclairs amnésiques de ses marches.
comment la fenêtre est un miroir jeté par la fenêtre

La fenêtre jette le miroir du ciel par la fenêtre. La fenêtre jette le vide du ciel par la fenêtre. La fenêtre jette le miroir de vide du ciel par la fenêtre.
comme un tremblement de la fenêtre et comme un petit tonnerre de vitre

La fenêtre festonne le tonnerre. La fenêtre festonne les yeux du tonnerre. La fenêtre festonne l’ombre du tonnerre. La fenêtre festonne les yeux d’ombre du tonnerre. La fenêtre festonne le hasard du tonnerre. La fenêtre festonne les yeux de hasard du tonnerre. La fenêtre festonne le sourire du tonnerre. La fenêtre festonne le sourire d’yeux du tonnerre. La fenêtre festonne les yeux de sourire du tonnerre. La fenêtre festonne le sourire de hasard du tonnerre. La fenêtre festonne le sourire d’ombre du tonnerre.
quelle est la goutte d’eau qui décapite le vase

La toupie apparait comme la goutte d’eau qui décapite le vide. La toupie apparait comme la goutte d’os qui décapite l’œil du vide. La toupie apparait comme la goutte d’os qui décapite le sourire du vide. La toupie apparait comme un œil d’os. La toupie apparait comme l’œil d’os qui décapite le sourire du vide. La toupie apparait comme la goutte d’os qui décapite le hasard du vide. La toupie apparait comme l’œil d’os qui décapite le hasard du vide.
quelle roue serait assez minuscule pour tout parcourir

Il y a une roue minuscule de l’humour. La roue minuscule de l’humour tourne afin de parcourir la poussière de l’utopie. La roue minuscule de l’humour tourne afin de parcourir la poussière d’utopie du monde, afin de parcourir la poussière de dérision du monde, afin de parcourir la poussière d’utopie dérisoire du monde.
pourquoi pourtant est son mur porteur

Pourtant porte le mur du temps. Pourtant porte le mur de hasard du temps. Pourtant porte le mur de vide du temps. Pourtant porte le mur de sourires du temps. Pourtant porte le mur de sourires hasardés du temps.
le sans raison n’est-il une autre raison

Le sans raison est une autre raison. Malgré tout la déraison n’apparait pas comme une autre raison. La déraison survient précisément à la fois en dehors de la raison et du sans raison. La déraison de l’ainsi survient en dehors de la raison et du sans raison. La déraison d’apparaitre ainsi survient en dehors de la raison et du sans raison. La déraison d’apparaitre ainsi survient par nécessité. La déraison d’apparaitre ainsi survient par hurlement de la nécessité. La déraison d’apparaitre ainsi survient par sourire de la nécessité, par sourire de hurlement de la nécessité, par hurlement de sourire de la nécessité.
pourquoi la chance chancelle dans le hasard

La chance chancèle entre les yeux du hasard. La chance chancèle entre les racines du hasard. La chance chancèle entre les racines d’yeux du hasard. La chance chancèle parmi le rhizome du hasard. La chance chancèle parmi le rhizome d’yeux du hasard. La chance chancèle entre les rideaux du hasard. La chance chancèle entre les rideaux d’yeux du hasard. La chance chancèle entre les rideaux de racines du hasard. La chance chancèle entre les rideaux d’yeux enracinés du hasard.
pourquoi la chance chante dans la chance

La chance chante la sidération. La chance chante la sidération de l’unicité. La chance chante ruban de la sidération. La chance chante le ruban de l’unicité. La chance chante le ruban de sidération de l’unicité. La chance chante la ribambelle de la sidération, la ribambelle de l’unicité, la ribambelle de sidération de l’unicité. La chance chante le beau fixe. La chance chante la sidération du beau fixe, le beau fixe de l’unicité, la sidération de beau fixe de l’unicité. La chance chante l’éclat de la sidération, l’éclat de l’unicité, l’éclat de sidération de l’unicité. La chance chante le sourire de la sidération, le sourire de l’unicité, le sourire de sidération de l’unicité.
est-ce que son chant n’est pas l’oiseau de l’oiseau

Le chant de l’oiseau révèle l’aile de vide de l’oiseau. Le chant de l’oiseau évoque l’aile de vide de l’oiseau. Le chant de l’oiseau incruste l’aile de vide de l’oiseau. Le chant de l’oiseau incruste l’aile de vide de l’oiseau à la surface de l’air.
quel chant n’est la dilapidation de l’oiseau
Le chant de l’oiseau dilapide les pierres précieuses de l’oiseau. Le chant de l’oiseau dilapide la rivière de diamants de l’oiseau. Le chant de l’oiseau dilapide la rivière de diamants des ailes. Le chant de l’oiseau distille la rivière de diamants de l’oiseau. Le chant de l’oiseau distille la rivière de diamants des ailes. Le chant de l’oiseau distille l’inouï. Le chant de l’oiseau distille les pierres précieuses de l’inouï. Le chant de l’oiseau distille la rivière de diamants de l’inouï. Le chant de l’oiseau distille le rêve. Le chant de l’oiseau distille la rivière de diamants du rêve. Le chant de l’oiseau distille l’indicible. Le chant de l’oiseau distille la rivière de diamants de l’indicible, la rivière de diamants du rêve indicible.
est-ce que la langue est le baiser du mot et de la chair

La langue enlace la parole à la chair. La langue embrasse la parole avec la chair et la chair avec la parole. La langue embrasse la clarté de la parole avec l’obscurité de la chair et la clarté de la chair avec l’obscurité de la parole.
quoi ourle le silence de la chair avec cette chair

Le chant ourle le silence de la chair. Le chant ourle le silence de la chair au sommet du vide. Le chant ourle le silence de la chair au sommet de la fumée. Le chant ourle le silence de la chair au sommet de la fumée du vide. Le chant ourle le silence de la chair au sommet de la fumée funambule du vide. Le chant ourle le silence anthropophage de la chair au sommet de la fumée funambule du vide. Le chant ourle le silence funambule de la chair au sommet de la fumée anthropophage du vide.
quelle étoile brille avec la chose

L’étoile boite à l’intérieur de la chose. La parole de l’étoile boite à l’intérieur du chant de la chose. Le chant de l’étoile boite à l’intérieur du silence de la chose. La parole de hurlements de l’étoile boite à l’intérieur du chant de sourires de la chose. Le chant de sourires de l’étoile boite à l’intérieur du hurlement de silence de la chose.
sont-elles un sillage de cils devant la charrue de voir

Le charme incruste une charrue de cils. Le charme incruste la charrue de cils du miracle. Le charme insinue une charrue de cils. Le charme insinue la charrue de cils du miracle. Le charme insinue une charrue d’imminence. Le charme insinue la charrue de cils de l’imminence. Le charme insinue la charrue d’imminence du miracle. Le charme insinue la charrue de cils imminents du miracle.
la vitre est-elle une vitesse pétrifiée

La vitre révèle la vitesse du vide. La vitre révèle la vitesse pétrifiée du vide. La vitre révèle le feu du vide. La vitre révèle le feu pétrifié du vide. La vitre révèle la vitesse de feu du vide. La vitre révèle la vitesse de feu pétrifié du vide.
les paupières sont-elles les lèvres d’un poisson

Les paupières apparaissent comme les lèvres de la préhistoire. Les paupières apparaissent comme les lèvres de l’illusion. Les paupières apparaissent comme les lèvres de préhistoire de l’illusion. Les paupières tiennent la pose comme les lèvres de la préhistoire. Les paupières tiennent la pose comme les lèvres de l’illusion. Les paupières tiennent la pose comme les lèvres de préhistoire de l’illusion. Les paupières tiennent la pose comme des lèvres de verre. Les paupières tiennent la pose comme les lèvres de verre de la préhistoire, comme les lèvres de verre de l’illusion. Les paupières tiennent la pose comme les lèvres de préhistoire hyaline de l’illusion. Les paupières tiennent la pose comme les lèvres de l’éperdu. Les paupières tiennent la pose comme les lèvres d’illusion de l’éperdu, comme les lèvres de verre de l’éperdu. Les paupières tiennent la pose comme les lèvres d’illusion hyaline de l’éperdu.
la rose est-elle blessée par sa réponse de rose

La blessure apparait éblouie par sa réponse de blessure. La blessure apparait éblouie avec une extrême facilité. La blessure apparait éblouie avec une extrême facilité par sa réponse de blessure.
qu’est-ce qui s’entaille dans ce qui tombe continûment

La chute exclame des cloches de blessures. La chute exclame les cloches du sang. La chute exclame les cloches de blessures du sang. La chute du crâne exclame les cloches de blessures du sang. La chute de neige du crâne exclame les cloches de blessures du sang. La chute de neige du crâne chante les cloches de blessures du sang. La chute de neige du crâne déclare les cloches de blessures du sang.
pourquoi une lame est un coup de couteau dans la lame retenu

La lame retient le coup de couteau dans la lame. La lame retient le coup de couteau à l’intérieur de l’âme du couteau. La lame retient l’apostrophe du couteau à l’intérieur de l’âme du couteau.
Les épisodes précédents
(Feuilleton) Marges de pourquoi, de Boris Wolowiec, 1
(Feuilleton) Marges de pourquoi, de Boris Wolowiec, 2
(Feuilleton) Marges de pourquoi, de Boris Wolowiec, 3


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