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(Informations) Sources et ressources / Mercredi 6 mai 2020

Par Florence Trocmé

Grisey-VivienCette rubrique a changé de nom mais suit le même principe que « le fil utile pour confinés », attirer l’attention des lecteurs du site sur différentes ressources dans le domaine de la littérature, des arts et de la musique. Elle paraît désormais les lundi, mercredi et vendredi. Elle prendra fin le vendredi 8 mai.

Sources et ressources

Mots-clés : Joubert, Lambion, Maulpoix, Cioran, Michaux, Giono, Noiret, Villa Gillet, préhistoire, Dowland, Gérard Grisey, Les Paul & Mary Ford et aussi Fats Waller, Dagerman

Quelquefois le mot vague est préférable au terme propre. Il est (selon l’expression de Boileau) des obscurités élégantes, il en est de majestueuses. Il en est qui sont nécessaires : ce sont celles qui font imaginer à l’esprit ce qu’il ne seroit pas possible à la clarté de lui faire voir.
(Joseph Joubert, Carnets, Gallimard, 1994, p. 362)


En cœur de Stéphane Lambion
Un texte écrit à la suite d'un problème cardiaque et d'une hospitalisation récente - preuve que même à vingt ans, on n'est à l'abri de rien - et qui vient de paraître dans le Nouveau Recueil, la revue de Jean-Michel Maulpoix.
Le site de Jean-Michel Maulpoix, bien trop discret et très riche.
Accès direct au texte de Stéphane Lambion.
Poezibao recommande particulièrement ce texte.
On peut aussi consulter le site de Stéphane Lambion.
• Toute une bibliothèque de « Un siècle d’écrivains »,
par exemple Cioran, Blanchot, Char ; Jarry, Claudel, Cendrars, Michaux, Ponge, et bien d’autres.
A découvrir en cliquant sur ce lien.
• Giono par Noiret
Écouter L’Homme qui plantait des arbres de Giono lu par Philippe Noiret.
Un film d'animation d'après le récit de Jean Giono dans lequel un berger donne une nouvelle vie à un paysage presque désert (Dit par Philippe Noiret. Frédéric Back (1924-2013), Canada 1987). "L'Homme qui plantait des arbres" remporta l’Oscar du meilleur court métrage décerné par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences de Los Angeles, aux États-Unis, le 11 avril 1988.
• Les assises internationales du Roman 2020 (Villa Gillet)
Communiqué : « Les Assises internationales du Roman 2020 se transforment et s’adaptent à la crise que nous vivons. L’annonce présidentielle instaurant un confinement général en France est intervenue la veille du jour où nous devions annoncer le programme des Assises Internationales du Roman, prévues du 11 au 17 mai et préparées depuis l’automne dernier avec de nombreux auteurs, partenaires, éditeurs, médiathèques, librairies, enseignants, classes de primaire et de secondaire, étudiants des universités et écoles de formation lyonnaises. Devant ce contexte, l’équipe de la Villa Gillet a dû profondément repenser ce que signifie ce festival et les formes qu’il peut ou doit prendre. Nous souhaitons continuer plus que jamais à tenir les deux missions qui sont les nôtres : faire entendre la voix des écrivains dans la cité, et celle des grands écrivains du monde entier. Nous nous devons également, en cette période particulièrement fragilisante, de maintenir une continuité dans le travail engagé depuis des mois avec les auteurs et créateurs, d’une part, et avec les jeunes publics et publics étudiants participant à nos programmes de médiation, d’autre part. Pour toutes ces raisons, nous faisons le choix de ne pas annuler les Assises Internationales du Roman 2020 et travaillons depuis le début du confinement à les repenser entièrement.
Parce qu’il est plus important que jamais d’entendre les grandes voix des écrivains du monde, cette édition des Assises proposera du 11 au 17 mai des entretiens vidéos, des textes inédits, des lectures par des comédiens de grands auteurs venant du Mexique, de Chine, des États-Unis, de Turquie, et de toute l’Europe.Entrez dans la deuxième Villa : un lieu, virtuel, où rencontrer les écrivains du monde et les acteurs de la scène littéraire par-delà les confinements. Que ce soit sur Facebook, dans votre boîte mail, sur Youtube, en Podcast, rendez-vous en mai à la Villa Gillet virtuelle (www.villagillet.net), après le confinement à la Villa Gillet et dans ses jardins »
Plus d’informations en cliquant sur ce lien
/ARTS/
• « Préhistoire, une énigme moderne », visite de l’exposition du Centre Pompidou
Centre Pompidou. Découvrir l'exposition "Préhistoire, une énigme moderne". Une occasion de découvrir le lien qui unit la préhistoire à l’art moderne et contemporain. Un voyage dans une histoire de regards et de fascination, au plus près d’icônes préhistoriques, modernes et contemporaines, en compagnie de Maria Stavrinaki, co-commissaire de l'exposition. Du 8 mai au 16 septembre 2019 : "Préhistoire, une énigme moderne". L’exposition a été réalisée en partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle – Musée de l’Homme, le Musée d’archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye et le Musée national de Préhistoire. Commissaires : Cécile Debray, Rémi Labrusse et Maria Stavrinaki.
Suivre ce lien pour visiter l’exposition
/MUSIQUE/
• Un récital de luth par Thomas Dunford
Wigmore Hall le 20 avril 2017
Avec des œuvres de Dowland, Kapsberger, Joan Ambrosio Dalza
Écouter en suivant ce lien
• Gérard Grisey, Vortex temporum pour 6 instruments
Avec la partition. Sous la direction de Kwam Ryan
Écouter en suivant ce lien (40’45)
Lire une analyse de cette œuvre en suivant ce lien.
• Le jazz, proposition d’Auxeméry, Les Paul & Mary Ford et aussi Fats Waller
Les Paul & Mary Ford à la télé, années 50, dans leur numéro habituel, particulièrement réussi
Pas du jazz mais un petit délassement, en passant.
Titre : There’s No Place Like Home, « Rien de mieux que le chez soi » !
Mais ça nous changera des âneries de la chanson de variétoche françouaise, si pénible par temps de clebs confiné, si lourdingue, si désespérante !
Ecouter
En prime, un blues de cabaret, d’un gaillard incontournable :
Fats Waller et ses camarades, dont Ada Brown, la chanteuse : That Ain’t Right (de Nat “King” Cole & Irving Mills, dans le film  Stormy Weather (1943) d’Andrew L. Stone (Twentieth Century Fox).
Ecouter
Baby, baby, what is the matter with you?
(there’s nothing wrong with me, nothing at all…)
Baby, baby, what is the matter with you?
(one never knows, do one..)
You got the world in a jug
And you don't have a thing to do
Bébé, bébé, dis-moi ce qui va pas ?
(moi, j’ai rien fait de mal, rien du tout)
Bébé, bébé, dis- moi ce qui va pas ?
(on sait jamais, remarque…)
T’as le monde entier dans ta boutanche  
Et t’as rien d’autre à fiche
Je t’ l’ répète en boucle, bébé
Tu vas finir par me tuer
Pass’ que moi, j’suis toujours avec toi
mais toujours la troisième roue du carrosse
C’est pas sympa
Bébé, ça va pas du tout
Tu me prends tout mon fric
pour sortir et aller guincher
On est allé ensemble en boîte de nuit
Et je t’ai payé du champagne rosé
T’es rentré à la maison en taxi
Et moi j’ai dû prendre le métro
Je suis allé chez la voyante
qui m’a tout raconté sur toi
elle a dit que tu m’aimais pas
et que tout ce que tu guignais c’était ma galette
• Stig Dagerman par les Têtes raides
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier de Stig Dagerman, interprété par le groupe "Les Têtes raides" : écouter.
Photo Gérard Grisey © Guy Vivien


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