Les éditions sens&tonka viennent de publier un livre de Jean-Pierre Burgart, Dédale aux cloisons d’air et de temps, qui outre son intérêt propre, jette une nouvelle lumière sur son œuvre poétique et critique. Jean-Pierre Burgart a été l’un des poètes de L’Éphémère. Après avoir publié au Mercure de France deux livres, Ombres (1965) et Failles (1969), il sera parmi les premiers traducteurs de Paul Celan (avec André du Bouchet, John E. Jackson, et Jean Daive) dans le volume de 1971, Strette. Puis il publie, aux côtés de Daniel Blanchard, à l’Imprimerie quotidienne, entre 1974 et 1986, la revue Liasse. En 2005, aux mêmes éditions Sens et Tonka, paraîtra Le second jour, qui rassemble plusieurs suites de poèmes, publiées dans ces années-là. Il sera suivi, en 2014 d’un nouveau livre, Gris lumière, aux éditions de La Lettre volée (le titre fait allusion à Cézanne), repris avec d’autres poèmes dans L’image invisible, aux éditions L’Une & l’Autre, en 2019.
François Lallier a proposé à Poezibao une étude sur ce livre, donnée ici au format PDF plus facile à imprimer ou à enregistrer.
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Jean-Pierre Burgart, Dédale aux cloisons d’air et de temps, l’une&l’autre/sens&tonka&cie, 2021, 364 p., 30€