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10, 20, 30, 40, 50 : la classe 2 en chanson

Publié le 20 janvier 2022 par Storiagiovanna @StoriaGiovanna

Encore une fois, joyeuse année 2022 à vous toutes et tous. Que tous vos projets se réalisent et qu’elle soit prospère malgré les difficultés. En ce qui me concerne, un projet personnel est en préparation et on va tout faire pour sa mise en œuvre.

Les années .2 que j’ai vécues sont des années assez bizarres. D’une part, c’est la dernière année avant les âges ronds pour moi. Par exemple, je vais fêter mes 39 ans cette année. Et d’autre part, les années .2 sont synonymes pour moi d’années à contenu traumatique (deuils, accidents, etc.). Il est clair, en y réfléchissant, que je n’aborde pas 2022 forcément de la manière la plus sereine qui soit. Je me dis souvent que je dois rompre avec la spirale temporelle de l’angoisse, mais malgré tout, je ne peux pas m’empêcher de penser que je vais vivre une bonne vieille année de merde.

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Trêve de cassage d’ambiance, on est ici pour parler musique. Et, en musique, les années .2 sont des années où les choses sont bien installées, où on n’observe pas de révolution majeure – sauf si on veut parler de 1962 avec les Beatles, mais le cadre est trop lointain pour cet article. Après des années .8 – .9 – .0 – .1  qui posent les bases, les années .2 s’enferment presque dans un conformisme ronronnant, tant on pense qu’il ne s’y passe pas grand chose. Attention : cela ne veut pas dire que la musique n’est pas bonne – et justement, Jean-Jacques Goldman le criera bien fort en 1982 (https://www.youtube.com/watch?v=-boDeijWuOY) –, je dis juste qu’elle porte les fruits des années précédentes. Enfin, je dis ça, quand je vois ce que Stromae a été capable de faire pour présenter son nouveau single ce dimanche 9 janvier 2022, je me dis que la révolution musicale ne se situe pas où on le pense et c’est une excellente nouvelle.

Voici mes petites préconisations en termes d’archives musicales.

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1972 : 50 ans après

César et Rosalie : la lettre de Rosalie | La Compagnie Affable

Chansons écoutables

Version française : Maxime Le Forestier – San Francisco

Est-ce que ceci étonnera quiconque qu’après 1971, où j’ai choisi une chanson aussi déprimante et enjouée qu’une chanson de Stromae chantée face caméra au journal de 20h, j’ai choisi pour 1972 une bonne vieille chanson de babos comme un doudou que je partage en souvenir de ma relation avec ma chère maman ? Je ne serai jamais objective avec la carrière de Maxime Le Forestier, au même titre que je ne le serai jamais avec la carrière de Laurent Voulzy ou de Francis Cabrel. Cette chanson me tient d’autant plus à cœur que ça fait partie des premières chansons que j’ai évidemment interprétées à la guitare. Petite anecdote : je donnais des cours de français à une jeune fille américaine, et quand j’ai su qu’elle était elle aussi guitariste, je lui ai donné cette chanson à apprendre. Bref, cette chanson n’a pas cinquante ans, elle est née avec le souffle de chaque rêveur dont je fais partie.

Version internationale : Bill Withers – Lean On Me

Quand j’ai dit que j’allais me concentrer sur des chansons doudou, cinquante ans après, je ne mentais pas. Elle a pesé sur la balance face à des bijoux tels que Stevie Wonder – Superstition, David Bowie – Starman et America – A Horse With No Name. Mais je préfère mettre en valeur cette chanson de l’artiste, ancien ouvrier de chez Ford, qui arrêta sa carrière musicale en 1985 et mourut dans la plus grande discrétion au milieu de tout ce bordel qu’était le mois de mars 2020. Contrairement à des mecs comme Stevie Wonder et David Bowie, dont le talent a occupé la sphère médiatique de manière très ostentatoire, Bill Withers avait juste besoin d’être là et de dire des mots simples pour montrer la voie. C’est cette manière de chanter et de s’exprimer que j’ai envie de mettre en valeur cinquante ans après.

Chansons inaudibles

Version française : Ringo – Trop belle pour rester seule

La France, en 1972, c’est Midi Première avec Danièle Gilbert, les shows de Gilbert et Maritié Carpentier… et donc Ringo, pas Starr, mais Willy Cat, né Guy Bayle. Il commence sa carrière en 1971 en sortant quatre 45T dont Trop belle pour rester seule. Galvanisé par son mariage avec la déjà un peeeu périmée Sheila, il n’a pas tapé plus haut que Les gondoles à Venise en 1973. N’ayant pas réussi en solo à concurrencer durablement Mike Brandt et en duo à concurrencer durablement Stone et Charden, le pauvre Ringo est donc condamné à être au mieux un document d’archive un peu sympa de la France sous Pompidou – donc globalement, une France où on se faire bien chier –, au pire une ringardise que l’on assume à peine d’écouter.

Version internationale : David Peel And The Lower East Side – Everybody’s Smoking Marijuana

La preuve qu’on se faisait globalement braire en 1972 et qu’Afroman n’avait rien inventé : quand on procrastine, c’est le meilleur moyen de fumer autre chose que du tabac. Derrière cette hymne nihiliste se cache donc David Michael Rosario, artiste new-yorkais, grand militant pour la cause de la légalisation de l’herbe et anti-forces de l’ordre. Hippie, voire protopunk jusqu’à son décès en 2017, on peut dire que sa carrière a suivi une constante.

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1982 : 40 ans après

10, 20, 30, 40, 50 : la classe 2 en chanson

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Version française : Téléphone – Cendrillon

Et non, je ne vais pas mettre Jean-Jacques à chaque fois, parce que Jean-Jacques, au même titre que Michel Sardou, a tendance à occulter ce qui se faisait en France au début des années 1980. On va dire qu’avec l’album Dure limite, Téléphone atteint un sommet artistique et commercial. Cendrillon, contrairement à la majorité des titres de Téléphone, voit Louis Bertignac au chant. D’autre part, cette petite chanson faussement naïve qui revisite avec cynisme un conte de fées est l’une des choses les plus rock et maîtrisées que l’on ait pu faire. Ce n’est pas pour rien que Téléphone marque encore les esprits, plus de 35 ans après leur première séparation.

Version internationale : Michael Jackson – Billie Jean

L’album Thriller mérite tous les superlatifs de la terre, et je ne parle même pas par nostalgie. C’est un album révolutionnaire, qui ne contient aucune faute de goût, au point de devenir un jalon de l’industrie musicale. Parmi ces tubes interplanétaires, Billie Jean est globalement celui qui en a fait la légende. Quarante ans après, on n’en a pas fini avec les imitateurs qui reproduisent la fameuse prestation des 25 ans de la Motown. On parle évidemment de ceci :

Chansons inaudibles

Version française : Jean-Luc Lahaye – Femme que j’aime

Outre l’individu qu’il est nécessaire de cancel très vite pour cause d’éphébophilie un peu trop abusive et insistante – et heureusement qu’on apprend peu à peu à écouter les victimes –, Jean-Luc Lahaye fait partie de ces chanteurs des années 1980 qui provoquaient des crises d’hystérie à nos mères et dont l’écoute des chansons a posteriori provoque le malaise. Femme que j’aime ne fait pas exception, mais on peut dire que, dans la lignée des chansons adulées à l’époque et décriées par la suite, elle se trouve dans une moyenne, à l’instar d’Être une femme de Michel Sardou.

Version internationale : Al Bano & Romina Power – Felicità

On pensait les duos maris et femmes ringards avec la séparation de Stone et Charden en 1974, mais si on s’est cognés en France Peter & Sloane en 1984, c’est parce qu’il y avait un précédent italien qui avait relancé la tendance. Mariés entre 1970 et 1999, Albano Carrisi et Romina Power ont clairement percé avec ce … truc, entre performance vocale a minima pour Madame et mélange entre histrionisme et violente torsion testiculaire pour Monsieur. Je rigole, je rigole : je me moque doucement de Felicità, mais croyez-moi qu’elle fait partie de mes playlists sûres en cas d’italo-crisis chaque mois de juin.

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1992 : 30 ans après

10, 20, 30, 40, 50 : la classe 2 en chanson

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Version française : Pow Wow – Le lion est mort ce soir

Alors que la musique électronique était devenu majoritaire dans la musique de variétés, on a encore trouvé dans l’industrie musicale des gars qui avaient fait le pari de faire de l’a cappela et, pire que ça, d’en faire un album. Ca a été un cataclysme a l’époque et ça reste trente ans après une vraie bulle de fraîcheur dans la variété française. Le pari d’Alain Chennevière et Pascal Periz – qui avaient fondé en 1985 les Alligators –, accompagnés d’Ahmed Kouici et de Bertrand Pierre dès 1990 était de remettre le doo wop au goût du jour. Leur premier album Regagner les plaines, d’où est tiré cette reprise française de Solomon Burke, s’est vendu à un million d’exemplaires en France. Malheureusement, le succès n’a pas persisté avec les albums suivants.

Version internationale : Sting & Eric Clapton – It’s Probably Me

J’aurais pu citer énormément de titres d’eurodance assez canons sortis en 1992. Si même je m’étais écoutée en premier lieu, j’aurais sélectionné Rythm Is A Dancer de Snap. Mais j’ai décidé d’aller à l’encontre de mes goûts de petite fille de neuf ans pour me focaliser sur un titre iconique de l’année 1992, à savoir la bande originale de l’Arme Fatale III composée par Michael Kamen. Réunissant deux artistes dont j’adore le style, mais pas forcément la personnalité – merci Eric Clapton de m’avoir appris le dilemme moral qu’est le fait de séparer l’homme de l’artiste  –, là encore, le morceau devient iconique par économie de moyens. Si bien sûr on enlève le tapis de cordes de Michael Kamen. Juste un clic, une guitare acoustique qui enlumine sans s’imposer, la voix râpeuse de Sting, et ça fait parfaitement le job.

Chansons inaudibles

Version française : Jordy – Dur dur d’être bébé

Si l’exploitation du talent des enfants n’était pas une nouveauté à l’époque, le pauvre Jordy Lemoine – 4 ans à l’époque, donc – en a montré les travers les plus dégueulasses. Etant donné qu’il était désormais plus facile de faire un « tube » si on maîtrisait un tant soit peu la programmation informatique, il suffisait donc d’échantillonner la voix du petit garçon sur deux-trois phrases et paf ! Un n°1 et une inscription au Guinness Book des records comme le plus jeune chanteur à se classer n°1 au hit-parade. S’en est suivi deux albums, un père qui pète les plombs et finance avec les droits d’auteur un parc animalier en Normandie qui bide bien sévère et anéantit tout espoir pour le petit garçon de se voir rétribuer à la majorité de ses droits d’auteur. Heureusement, aujourd’hui, le brave Jordy est un producteur pépère et un père de famille au calme. C’est tout ce qu’on pouvait espérer pour lui.

Version internationale : Whitney Houston – I Will Always Love You

Attention : je ne remets pas en cause la qualité de la chanson, ni même celle de l’interprétation de Whitney Houston ici, qui signe quand même un sommet artistique ici. C’est juste que :

1. Cette chanson est associée à un film que ma sœur et ma cousine ont maté en boucle et qui, nonobstant la présence de Kévin Costner au sommet de sa sexyness, me casse foncièrement les pieds. Bodyguard reste une bluette sans aspérités et, clairement, j’ai beau posséder des chromosomes XX, j’ai préféré m’enjailler à l’époque avec toute la filmo de Jean-Claude Van Damme.

2. Comme beaucoup de chansons chargées émotionnellement, sa réinterprétation par des chanteuses du dimanche dans des cadres privés ou publics sont l’occasion de grands moments de malaise ou de fous rires.

Bref, pardon Whitney mais 1. Dolly Parton ne méritait pas que tu l’éclipses 2. Tu ne méritais pas une interprétation aussi dégoulinante.

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2002 : 20 ans après

10, 20, 30, 40, 50 : la classe 2 en chanson

PUTAIN, 20 ANS.

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Version française : Indochine – J’ai demandé à la lune

Quand j’ai voulu faire le tour de la « variété » française de 2002, je me suis dit : Nom de Dieu, quelle catastrophe. Déjà, il y avait les débuts des télécrochets médiatiques à la Star Academy et Popstars qui a apporté une MASSE de chanteurs qui peut-être chantaient correctement, mais dont les qualités artistiques ne me touchaient pas, et ne me touchent toujours pas 20 ans après. Alors oui, je considère que 2002 est une des années les plus traumatisantes de ma vie et dont j’ai du mal à me relever certaines fois, donc on peut considérer que le biais cognitif est très fort quant au choix d’une chanson que je réécouterai éventuellement avec « plaisir » vingt ans après. J’ai donc fait ce choix de ce titre d’Indochine nouvelle formule qui revient en force, alors qu’à l’époque, j’écoutais énormément l’album éponyme de Calogéro par nostalgie – oui, j’ai un passif avec Calogero que j’ai découvert avec son groupe les Charts que j’écoutais en colonie. D’ailleurs, moment anecdote : juin 2003, il y avait un concert sur le parvis du Colombier à Rennes qui réunissait… Indochine et Calogero, auquel j’ai assisté. Pour vous dire à quel point ma vie musicale à l’époque n’était pas fofolle.

Version internationale : Queens Of The Stone Age – A Song For The Dead

J’ai découvert Queens of The Stone Age bien plus tard – en gros, quand je me suis installée à Paris. Mais je préfère retenir de la variété internationale en 2002 une chanson rock bien péchue plutôt que Shakira dont j’écoutais davantage les œuvres à l’époque. C’est le drame de l’année 2002 : je l’ai tellement mal vécue que je rejette même tout ce que j’ai écouté à l’époque. Et pourtant, à l’international, il y avait certes de chansons gnangnan, voire concons, mais, par exemple, le quatrième album d’Eminem ou même By The Way des RHCP n’étaient pas immondes non plus. Mais je préfère garder une chanson que je n’ai pas connue à l’époque. La vie est ainsi faite.

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Version française : Johnny Hallyday – Tous ensemble

Mais qu’est-ce qui a pris au Taulier de chanter ce truc putassier, tout ça pour que l’équipe de France championne en titre se fasse plier au premier tour face au Sénégal ? J’aurais pu choisir n’importe quel single de Jenifer, des L5 ou de la Star Academy pour montrer la décrépitude de la variété française à l’époque, mais Johnny qui chante un truc digne d’un chant de kop du Stade Geoffroy Guichard dans les années 1970, avec Fils de France de Damien Saez, montre assez bien que je n’étais pas seule à être engluée dans le marasme en 2002.

Version internationale : Las Ketchup – Asereje

2002, année tellement dégueulasse que même les tubes de l’été étaient claqués au sol. J’avais l’habitude depuis 1989 de danser et même de faire apprendre les chorégraphies des tubes de l’été autour de moi. Mais il faut avouer que cette année-là, j’ai compris que c’était vraiment la fin d’une trend quand j’ai vu le ridicule de la chorégraphie. Malgré tout, ces trois demoiselles espagnoles, qui sont sœurs, sont les filles d’un guitariste réputé et ont voulu imiter en langue yaourt Rapper’s Delight du Sugarhill Gang. Le résultat prend la tête et te poursuit dans tes rêves les plus maudits.

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2012 : 10 ans après

10, 20, 30, 40, 50 : la classe 2 en chanson

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Version française : 1995 – Comment dire

Bizarrement, entre Orelsan, Woodkid, C2C et 1995, 2012 a été une année où j’ai pas mal écouté de productions de musiques urbaines françaises. Je retiens de 2012 cette chanson car j’estime qu’elle a déclenché chez moi une forme de prise de conscience qu’il fallait à un moment que je parle de mon ressenti pour pouvoir avancer. C’est un chemin qui a pris du temps, qui prend encore beaucoup de temps, mais ça m’a permis d’être à peu près sereine dans mon ménage depuis bientôt neuf ans. Du haut de mes 29 ans, je me sentais comme ces petits pioupious dont le plus jeune venait de fêter son 20e anniversaire, à devoir affronter les embûches liées à la réalisation de leur vie d’adulte. C’était exactement mon ressenti à la veille de la trentaine.

Version internationale : Adele – Skyfall

Autant j’avoue qu’Adele, comme toute bonne chanteuse à voix, a tendance à me briser les genoux, autant le thème de Skyfall – qui fait partie de mes Bond préférés – m’a provoqué le même frisson qu’un thème chanté par Shirley Bassey. Je disais même qu’en 2012, j’étais clairement rincée d’Adele à force d’entendre Someone Like You à tout bout de champ, mais même à l’époque, je me suis dit pour Skyfall : Mais quel coup de maître. En même temps, ce thème a été composé dans un style tellement John Barry-compatible qu’il fait partie des thèmes de Bond qui font immédiatement mouche. Contrairement aux thèmes un peu plus « modernes » (je pense notamment à Die Another Day de Madonna/Mirwais, 2002, ou même Another Way To Die de Jack White/Alicia Keys, 2008), Skyfall ne met pas la personnalité d’Adele et Paul Epworth en avant. La recette du succès.

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Version française : Il pulcino Pio – Le poussin Piou

J’en ai vu passer, des chansons connes, entre Le Papa Pingouin, La danse des canards et René la taupe. Mais cette chanson – parodie d’une chanson brésilienne des années 1980 –, elle détruit ton cerveau à la manière de Baby Shark (tu tu tu tu tu tu). A l’origine de cette version est la version italienne, initiée par l’équipe de la Matinale de Radio Globo. Le titre étant devenu un succès en Italie durant l’été 2012, il a d’abord été traduit en grec avant de s’attaquer à toute l’Europe. Un vrai massacre.

Version internationale : Psy – Gangnam Style

Après Party Rock Anthem de LMFAO l’année précédente, j’ai vraiment cru aux prédictions des Mayas quand j’ai vu ce « phénomène » arriver. J’en arrivais presque à me friter avec ma sœur le dimanche parce qu’elle trouvait ça évidemment génial. Mais je reste persuadée que cette chanson fait partie de la playlist qui t’accueille en enfer, bien que je n’aie aucune animosité pour l’interprète ou les producteurs. C’est juste que, comme toute chanson matraquée 25 fois par jour, ça finit juste par taper sur le système.

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À bientôt pour de nouvelles aventures musicales.


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