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Critique Ciné : Backstreet Dogs (2023)

Publié le 06 septembre 2023 par Delromainzika @cabreakingnews
Critique Ciné : Backstreet Dogs (2023)

Backstreet Dogs // De Josh Greenbaum. Avec les voix de Will Ferrell, Jamie Foxx et Randall Park.

Backstreet Dogs (ou Strays en VO) aurait pu être une comédie qui a du chien. Dan Perrault, le scénariste de Backstreet Dogs, est l'excellent créateur de la série American Vandal (Netflix). Backstreet Dogs fait partie de ce genre de délire qui aurait été écrit en faisant un pari après une soirée bien arrosée. L'introduction me rappelle les comédies des fins 90 début 2000 comme How High ou Jay et Bob contre attaquent mais une fois que le groupe de chien est créé, Backstreet Dogs se transforme en une série de blagues scato, de références répétitives sur la taille du pénis des chiens, leur façon de coucher (et oui... le fameux " doggy style ") ou encore une large séquence de défonce avec des champignons hallucinogènes. Par chance tout de même, Backstreet Dogs délivre ses blagues de façon directe. Il n'y a pas de longue mise en place pour que celles-ci puissent faire leur effet. Mais est-ce que Backstreet Dogs incarne ce que j'attendais d'une comédie de chiens qui veulent se venger des êtres humains ? Pas vraiment.

Un chien abandonné fait équipe avec d'autres chiens errants pour se venger de son ancien propriétaire.

Si l'on met un instant de côté les blagues, Backstreet Dogs ne raconte pas grand chose. Si le héros, Reggie, a une bonne bouille, toute l'histoire du film a du mal à tenir la longueur. Backstreet Dogs ressemble à un court-métrage qui traine en longueur. On passe notre temps à marcher avec ces chiens qui parlent tous de leurs simagrées sans réellement nous toucher. Will Ferrell est parfait dans le rôle de Reggie mais j'aurais préféré que l'on ait aussi des instants avec Doug, le propriétaire méchant qui a malmené Reggie pendant des années. Will Forte n'a pas grand chose à incarner et quand on le retrouve à la fin du film, on a l'impression que le scénario répète ce que l'on a déjà vu mais avec plus de chiens au casting. A certains moments Backstreet Dogs tire du côté de Beethoven (sans être capable d'être aussi touchant et familial). Difficile d'ailleurs de savoir à qui Backstreet Dogs est réellement destiné.

La meilleure séquence de Backstreet Dogs reste celle sous champignons. Si le twist de cette séquence (ils ont tué des lapins pensent jouer avec des peluches) est violent, je dois avouer qu'il est osé et assez réussi. Mais les blagues autour du pénis de Hunter (et Backstreet Dogs va jusqu'à faire toute une blague autour de son érection pour récupérer des clés !) sont répétitives et ennuyeuses. Là où la saison 2 d'American Vandal autour du caca était amusante et surtout originale, Backstreet Dogs a du mal à se renouveler et à créer quelque chose du même acabit. J'ai donc passé pas mal de temps à m'ennuyer à cause du manque d'idées dans le déroulement de l'aventure en elle-même et le manque de blagues originales tout au long du film. Une blague une fois cela peut être drôle mais une blague quinze fois cela commence à devenir plus que lourd. Josh Greenbaum, à qui l'on doit l'excellente comédie Barb & Star go to Vista Del Mar n'apporte rien non plus dans sa mise en scène assez morne. Dommage.

Note : 2/10. En bref, Backstreet Dogs est ennuyeux car son histoire n'est qu'un prétexte à faire des blagues. Mais les blagues dans Backstreet Dogs sont répétitives et à la longue m'ont plus énervé que fait rire.

Prochainement en France


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