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Publié le 19 août 2008 par Dunia

Fin de la poésie

La lune: un satellite à exploiter

Le 21 juillet 1969, Neil Armstrong fut le premier humain à marcher sur la lune. De nos téléviseurs, des millions de terrestres suivions l’aventure ébahis, nous imaginant déjà passer bientôt des vacances sur l’astre des poètes. Ensuite, par six fois, les américains posèrent à nouveau les pieds sur la lune puis, par manque de moyens, cessèrent leur programme spatial Apollo . Les derniers pas sur la lune eurent lieu en décembre 1972, après six missions habitées qui permirent de ramener sur terre de nombreux cailloux lunaires qui s’avèrent contenir des fortunes. De nos jours, l’Amérique, La Russie, La Chine et d’autres riches pays, se sont à nouveau lancé dans la course pour la conquête de la lune, avec des objectifs peu poétiques.

Un trésor inestimable: l’hélium 3

La lune contient un matériau rare sur terre, l’hélium 3 , très recherché pour la fusion nucléaire. La lune en possède en abondance. Les réserves sont estimées à un million de tonnes. Vingt-cinq tonnes d’hélium 3 permettraient aux États-Unis et à l’Union Européenne de satisfaire leurs besoins d’énergie pendant une année. La nation qui mettra la main sur ce trésor, contrôlera l’énergie sur terre pendant plusieurs centaines d’années. De plus la lune renferme aussi de l’hydrogène et de l’azote, deux produits très utilisés par l’industrie. Plusieurs pays prévoient d’envoyer des hommes sur la lune dans les années 2020, dans le but de s’approprier ces trésors. Le coût d’exploitation à longtemps freiné les nations et les société minières privées qui espèrent s’implanter sur la lune. La Nasa avait calculé que le coût d’un homme sur la lune serait d’un millions de dollars la minute, car sur cet astre peu accueillant, trop chaud, trop froid, sans oxygène, sans eau, bref, sans rien de ce qui est indispensable à la vie d’un être humain, il faudrait tout apporter. Or, un scientifique à fait une incroyable découverte. En chauffant de la poussière de lune à 800 degrés, on obtient de l’eau. Qui dit eau, dit végétation et culture. Qui dit végétation et culture, dit oxygène et nourriture. Voilà qui change la donne. La course à la colonisation de la lune est ouverte.

Quelques scientifiques et un ancien astronaute, Edgar Mitchell qui participa à la mission Apollo 14 en 1971, s’élèvent contre les projets d’exploitation minière de notre satellite naturel. Ils estiment que nous savons encore trop peu de choses sur la lune et l’univers, pour envisager une exploitation avant même d’y avoir fait des recherches scientifiques sérieuses. Par ailleurs, la possibilité d’une énergie en abondance, retient les nations de financer la recherche d’énergies plus accessibles, moins coûteuses et… qui ne mettraient pas la planète entière sous le joug des quelques pays riches qui parviendront à s’approprier la lune. Mais il parait qu’il est déjà trop tard. Bientôt la lune sera une grand mine. Le sujet de guerres diverses. Adieu poésie de mes nuits d’insomnies.

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Ce premier pas de l’homme sur la lune, qui à l’époque nous parut si poétique, deviendra-t-il l’un de ses futurs cauchemars?


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