The Lost Flowers of Alice Hart (Mini-series, 7 épisodes) : Les Fleurs Sauvages

The Lost Flowers of Alice Hart c'est un récit de solidarité entre femmes. C'est chez ces femmes que The Lost Flowers of Alice Hart puise la force de créer un récit touchant et palpitant. Un tel récit n'aurait pas pu faire sans un casting réussi et de ce point de vue là, la série offre aussi bien chez Sigourney Weaver que chez ces jeunes talents du talent à revendre. Le ton de la série et son rythme peuvent surprendre mais une fois que l'on pénètre l'histoire, elle nous offre une jolie aventure que l'on prend plaisir à suivre. C'est aussi très joliment filmé et parvient à mettre ne scène la violence et la menace que peuvent représenter les hommes face aux femmes. Le symbolisme est la clé de The Lost Flowers of Alice Hart, utilisant les fleurs pour raconter son histoire et le faisant de façon assez intelligente. L'histoire est construite autour de secrets et difficile de voir où est-ce que la série va nous emmener avant que celle-ci nous y emmène.

Après un tragique et mystérieux incendie au cours duquel elle perd ses parents, la jeune Alice Hart, alors âgée de neuf ans, part vivre avec sa grand-mère, June, dans une ferme de fleurs. Elle y apprend que sa famille cache bien des secrets...

Cela rend le visionnage intéressant car l'on ne sait pas toujours à quoi s'attendre avec cette série. Je ne connais pas le roman de Holly Ringland du même nom mais c'est clairement un conte. La série en a l'allure. Ce que la série réussi le plus par dessus tout c'est la façon dont elle dépeint la menace et la peur de la violence qui peut débarquer dans des moments heureux. Et les terribles conséquences que cela peut avoir, physiques ou psychologiques. The Lost Flowers of Alice Hart montre sous son plus simple appareil les violences domestiques et c'est justement ça qui permet à la série de rester aussi intéressante et palpitante au fil des épisodes. Ce ne sont pas les scènes les plus fantaisistes les plus intéressantes. Cela permet d'être une sorte d'échappée mais cela ne prend pas autant aux tripes que certains moments où justement les personnages sont à coeur ouvert par ce qui leurs arrive.

Vers le milieu de la série, on fait un bon dans le temps. On passe aux années de jeune adulte d'Alice (et l'on change d'actrice mais Alycia Debnam-Carey est convaincante comme sa version plus jeune) alors qu'elle obtient son premier boulot et son premier vrai petit ami. Tout cela va amener tout un tas de nouvelles questions sur le passé et la capacité de fuir ses propres traumatismes. Les retournements de situation ne sont pas forcément toujours originaux mais The Lost Flowers of Alice Hart maintient un certain sens du rythme qui permet aux téléspectateurs de ne jamais vraiment s'ennuyer. On sent que certains moments sont appuyés par la mise en scène ou le scénario (plus que d'autres). The Lost Flowers of Alice Hart est une mini-série australienne intéressante, délivrée avec les meilleures intentions mais pas toujours avec le bon équilibre. L'écriture soignée fait de The Lost Flowers of Alice Hart quelque chose de fort qui, sans marquer la mémoire pour des années, offre une vision intéressante de ce quelque dont finalement on parle peu.

Note : 6/10. En bref, The Lost Flowers of Alice Hart prend son temps mais délivre par son casting, son visuel et un scénario assez réfléchit des moments forts.

Disponible sur Amazon Prime Video