Ils ont dérobé tous les drapeaux qui hier encore flottaient sur les pics blancs disposés devant le bâtiment de l’ONU. Tous les drapeaux du monde cousus ensemble bouts à bouts pour former l’enveloppe extérieure d’un ballon qui, une fois gonflé d’air, s’est élevé au-dessus du sol de Cap Code. La nacelle en osier accrochée en-dessous s’est alors soulevée et les apatrides en guenilles qui s’y serraient ont applaudi à tout rompre.