Bien que cela en défrise quelques-uns, la réponse est : à l'heure actuelle, oui ! Pays de tradition catholique, l'Espagne est considérée désormais comme une référence en termes de droits des femmes en Europe.
Le gouvernement Sanchez, qui compte plus de femmes que d’hommes, adopte actuellement de nouvelles lois considérées comme avant-gardiste en la matière. Il a d'ailleurs failli perdre les dernières élections parce que de nombreux électeurs désapprouvaient sa loi sur les droits des personnes trans.
Laquelle, votée le 16 février en Espagne , consacre « l'autodétermination du genre ». Toute personne souhaitant changer de sexe sur ses papiers d'identité peut désormais le faire par simple déclaration administrative, sans avoir à fournir de rapport médical ni apporter la preuve d'un traitement hormonal.
N.D.L.R :
La France de Macron est à des années-lumière de telles initiatives.
En effet, si la loi sur les trans peut effectivement prêter à discussion, la situation des femmes en France par rapport aux violence sexuelles, reste, comparée à ce qui se fait en Espagne, scandaleuse.
Comme dans beaucoup d'autres domaines, Micron parle souvent beaucoup et souvent.
Cependant, quand il s'agit d'agir, son comportement est très orienté néolibéral. Et, plus libéral que néo !
En effet, il a été capable de dépenser des milliards (par centaines, du jamais vu) pour pallier son impuissance et ses erreurs catastrophiques pendant la crise de la Covid. En revanche, pour les femmes battues voire assassinées, et pour les hôpitaux, pour citer uniquement ces deux secteurs, mais il y en a beaucoup d'autres en souffrance dans notre pays, il se montre beaucoup moins généreux.
Et, pourtant la lutte contre les violences faites aux femmes figurait bien dans son «projet». C'était même « la grande cause du quinquennat». Ouaf!
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