Toutes les trois minutes, un enfant est victime de viol, d'inceste ou d'agression sexuelle. En France, en 2023.
Depuis toujours l'inceste est largement pratiqué dans notre pays. La plupart des violences faites aux enfants se passent « en famille ». Tout le monde le sait, mais le sujet est tabou.
Une ministre lance une campagne, appuyée sur un clip vidéo dont vous trouverez l'adresse Internet à la fin de cet article. Dans ce clip, le mot d'inceste n'est jamais prononcé. Ce terme ne figure même pas dans le Code Pénal.
Le numéro vert c'est la technique toujours employée par le gouvernement pour alerter les citoyens sur un problème. Cela pourrait être une bonne chose… si c'était suivi d'effet.
C'est bien là que le bât blesse. On constate, en effet, que la justice, sous prétexte que les enfants sont capables de fabuler, a une fâcheuse tendance à croire la parole des parents concernés plutôt que celle de l'enfant et à refuser d'enlever ces enfants à la tutelle de leurs parents.
Pire encore, à plusieurs occasions les professionnels de santé qui alertent sur des cas d'inceste sont inquiétés gravement par leur Conseil de l'Ordre !
Une fois encore, mettre en place un numéro vert sans :
- modifier la loi
- affecter des personnels qualifiés
- former les policiers
- etc
C'est du vent ! Ou de la com !
Le lien vers l'article de FranceSoir
Lire dans l'article de FranceSoir les articles annexés relatifs au même sujet. C'est édifiant.