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dans les mots

Publié le 30 septembre 2023 par Pjjp44
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 Marie-toi avec l'infini, épouse un cactus."Ferenc Rakoczy  

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" À force de n'être plus que des épines
Et de minuscules feuilles sur des branches très tendues,
A mesure qu'on descend plus au sud
Plus au sud encore, il n'y aura plus d'arbre:
Tout un vocabulaire manquera pour la venue d'un poème
Écrire ne sera plus que sable ou caillasse,
Du silence dans le désert:
Un désir d'arbres dans les mots."
James Sacré
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"Le 13 avril 2020, en plein confinement, Emmanuel Macron prononçait un discours magnifique. Reconnaissant que nous vivions alors dans « la peur, l’angoisse pour nos parents, pour nous-mêmes », il saluait l’effort de toute la nation face au Covid, définissant les fameuses trois lignes de la société : d’abord, les fonctionnaires, les soignants ; puis les agriculteurs, les livreurs, les caissières, etc. ; enfin, nous tous.

Le président appelait à une indépendance financière, agricole, sanitaire, industrielle et technologique de la France – oui, rien que ça –, impliquant « le temps long » et « la possibilité de planifier ». Enfin, Emmanuel Macron estimait que nous devrions à l’avenir « nous rappeler » que notre pays, alors, tenait « tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal ». Citant la fameuse phrase de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen selon laquelle « les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune », il appelait à « donner toute sa force à ce principe ».

Rien de tout cela n’a été fait. Peut-on mieux rémunérer les salariés de la « deuxième ligne » ? Accroître les salaires ne relève pas de la prérogative du gouvernement, donc il ne peut rien faire, n’est-ce pas ? Sauf que, de façon très paradoxale en cette période de « crise » devenue un éternel présent, les entreprises n’ont jamais gagné autant d’argent.

Des marges en constante progression

Les chiffres sont là. Que s’est-il passé, entre le premier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2022, lorsque les prix des matières premières et de l’énergie importées ont explosé ? Le constat de l’Insee est net : lorsque le prix de ces « intrants » augmente, « les entreprises répercutent près de la moitié de la hausse sur le prix de leurs produits ». En revanche, lorsque le prix des intrants diminue, « les entreprises n’ajustent pas les prix de vente à la baisse ». Autrement dit, quand ça monte, ça monte, ma p’tite dame, je suis étranglé, moi, mais quand ça baisse, je garde les sous pour moi. Et pas qu’un peu : de 2018 à mi-2022, les entreprises ont répercuté plus que la totalité (1,3 fois plus exactement) de la hausse du prix de l’énergie sur le prix de vente de leurs biscuits ou machines à laver.

D’où ce résultat logique : alors que la société crève la bouche ouverte, le « taux de marge », qui est le rapport entre la marge que se font les entreprises et le prix de vente de leurs bidules, ne cesse d’augmenter. Il est actuellement de 33,2 %, en hausse de près de 2 points depuis fin 2022, soit un bond énorme en très peu de temps. D’abord pour les raisons que nous venons de voir. Mais aussi parce que les augmentations de salaire ont été inférieures à l’inflation ces dernières années.

Autrement dit, les entreprises pourraient refiler un peu d’oseille aux camarades travailleuses et travailleurs. Pour cela, le gouvernement dispose d’un très gros bâton : menacer celles qui ne seraient pas partageuses de leur supprimer, ou de réduire, les exonérations de cotisations sociales dont elles bénéficient. Les « baisses de charges » ont en effet… triplé en seulement dix ans, étant aujourd’hui proches de 90 milliards d'euros par an. Cela sera-t-il décidé par Élisabeth Borne lors de la prochaine conférence sociale ? Le suspense est insoutenable."  Gilles Raveaud "De l'utilité commune: grosses marges, petits salaires." à lire dans CHARLIE-HEBDO.FR
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Spécial copinage: "Fin d'Chantier" 17 avenue de Penhoët à Saint-Nazaire
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h. 
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photos source: "Fin d'Chantier"
  
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"Notre vie est un livre qui s'écrit tout seul. Nous sommes des personnages de roman qui ne comprennent pas toujours bien ce que veut l'auteur."Julien Green

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