Les dirigeants de la ville, les défenseurs de la technologie et les décideurs politiques se sont réunis lors du Sommet sur la modernisation du gouvernement de la ville et de l’État au Musée du patrimoine juif pour discuter de l’avenir de la numérisation à New York. La conférencière principale Denise Clay, directrice de l’efficacité au bureau du premier adjoint du maire de la ville de New York, a donné le coup d’envoi de la conférence, en soulignant un changement dans la mentalité de la ville : traiter les citoyens comme des clients, comme la force motrice d’améliorations durables.
« L’accent était alors mis sur un changement de mentalité pour les employés de la ville. Penser aux personnes que nous servons : les résidents, les visiteurs, les propriétaires d’entreprises, les travailleurs et les navetteurs en tant que clients. L’objectif était de déterminer comment éliminer au mieux ou réduire au minimum l’impact ou l’incidence d’un mauvais service », a déclaré Clay aux participants.
En tirant parti du « trio de données, de processus et de technologie » grâce à l’analyse des données, à la rationalisation des pratiques, à la réduction des inefficacités et à des changements de politique efficaces, le bureau du premier adjoint au maire vise à améliorer la prestation des services municipaux et le service client global.
Clay a également parlé de l’utilisation par la ville des outils Lean Six Sigma, « pour améliorer le fonctionnement des processus pour les clients et les employés ». En identifiant les inefficacités dans tous les secteurs, les outils Lean Six Sigma aideront à « repenser les processus pour supprimer les tâches de processus banales et inconsidérées afin d’améliorer le rendement, d’augmenter la précision, d’éliminer la redondance et de réduire l’attente des clients », a déclaré Clay.
Afin de développer un lien réalisable entre vitesse et commodité, Clay a également souligné l’importance d’utiliser des outils d’analyse de données et d’exploration de données :
« L’analyse des données nous donne la possibilité de comprendre de manière détaillée où nous rencontrons des inefficacités. Les données localisées nous aident à comprendre et à résoudre les problèmes, et les outils d’exploration de données nous donnent une compréhension détaillée des processus complexes, afin que nous puissions facilement identifier ce qu’il faut automatiser et réaliser l’impact de nos efforts de manière significative », a déclaré Clay.
Mais si les partisans de la modernisation du gouvernement accueillent favorablement ces changements automatisés, nombreux sont ceux qui ont du mal à convaincre tant les électeurs que les travailleurs fédéraux. Les panélistes ont abordé cette résistance ou cette peur de l’automatisation, soulignant que ces outils viendront compléter les pratiques existantes.
« La meilleure façon de gérer la peur est la connaissance. Beaucoup de gens s’inquiètent de la suppression d’emplois. Mais si vous lisez réellement la recherche sur l’IA ouverte à l’Université de Pennsylvanie, ce n’est en réalité pas ce qu’elle dit. Ce qu’il dit, c’est que leur outil peut réellement vous aider dans de nombreuses tâches que vous effectuez dans de nombreux emplois de col blanc. Ce que cela dit, c’est que cela peut vous augmenter, afin que vous puissiez recentrer votre travail sur des activités de plus haut niveau », a déclaré Tina Kim, contrôleur adjoint pour la responsabilité du gouvernement de l’État au bureau du contrôleur de l’État. Les préoccupations en matière de cybersécurité, notamment l’incidence plus élevée de la fraude, ont également souligné la nécessité d’une numérisation au sein du gouvernement.
Concernant la modernisation de la Metropolitan Transportation Authority, le président et PDG Janno Lieber, a parlé des efforts visant à reconstruire la crédibilité à mesure que l’agence gagne de meilleures bases suite à l’augmentation du financement de la gouverneure Kathy Hochul dans le dernier budget de l’État approuvé. Parmi les initiatives visant à augmenter l’achalandage figurent une meilleure sécurité, l’expansion du système et un service amélioré.
Lieber a relayé les détails de l’évaluation des besoins du MTA sur 20 ans, déclarant : « Ce que nous avons fait, c’est que nous avons littéralement inventorié l’état de 6 millions d’actifs et composants différents du système, en utilisant notre système de gestion des actifs d’entreprise, où nous surveillons l’état et également la criticité pour service. Cette analyse et les conditions vont guider le prochain programme d’investissement.
Lieber a souligné la réaffectation des centrales électriques et des lignes décrépites du MTA pour améliorer la fréquentation en utilisant les infrastructures existantes, prévoyant une augmentation de 20 % du service.
« Il n’est pas toujours nécessaire de construire un nouveau métro, nous pouvons utiliser l’infrastructure dont nous disposons – nous pouvons re-signaliser le système de métro et en tirer 20 % de service en plus. Nous pouvons prendre des lignes de fret, nous pouvons prendre des lignes en voie ferrée et les transformer en lignes ferroviaires de banlieue. Nous pouvons faire beaucoup sans avoir à construire de nouveaux bâtiments », a-t-il déclaré dans son discours. «Mais j’en reviens toujours à dire que, comme condition préalable à l’expansion, nous devons maintenir le système existant. Rien de tout cela ne sera bon marché. Nous devons être prêts à investir dans cet atout essentiel à notre mode de vie.
Le leader de la MTA a également défendu le plan controversé de tarification de la congestion de la ville, insistant sur le fait que cette décision entraînerait une meilleure qualité de l’air et une plus grande efficacité pour les entreprises et les services d’urgence :
« Oui, ils paieront un peu plus, mais est-ce que quelqu’un remarque les coûts de stationnement dans le quartier central des affaires de Manhattan ? Croyons-nous sérieusement qu’il y a beaucoup de personnes à faible revenu qui se rendent au travail en voiture et paient pour se garer ? Non ce n’est pas vrai. C’est une population minuscule, ce n’est pas une question de faibles revenus, mais de gens qui conduisent des Mercedes et paient 60 dollars par jour pour se garer.»
Lieber a insisté sur le fait que ces coûts accrus pèseraient exclusivement sur les visiteurs aisés de New York, dont beaucoup viennent du New Jersey, qui a intenté une action en justice pour lutter contre le plan de tarification des péages.
«Cette opposition à la tarification de la congestion est très frustrante parce qu’elle est généralement présentée comme une rébellion populiste de la part de personnes qui n’en ont pas, alors qu’en réalité, c’est le contraire. Nous utilisons les revenus d’un petit nombre de personnes, pour la plupart aisées, pour nous assurer que nous pouvons construire un système de transport en commun qui soutient tout le monde », a déclaré Lieber.
Alors que les dirigeants faisaient pression pour une numérisation généralisée au sein du gouvernement, Jeff Garte, président de Northeast Boldyn Networks, a souligné les opportunités futures offertes par la modernisation.
“[Although] Il y a beaucoup de discussions sur la peur de la perte d’emplois, ces projets créent des emplois – nous créons des emplois avec les locaux en tête-à-tête, car nous les utilisons pour construire, construire ces projets et ensuite les maintenir à l’avenir », a-t-il déclaré. . “Nous sommes très enthousiasmés par ce que nous avons fait, par ce que nous faisons et par la capacité dont nous disposons pour contribuer à moderniser New York et à offrir une meilleure expérience à tous les New-Yorkais.”
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