Magazine

La pensée de la semaine

Publié le 13 octobre 2023 par Guy Deridet

Elle concerne un sujet que l'on tente d'ignorer toute sa vie, jusqu'à l'âge où cette éventualité devient d'actualité : la mort.



La pensée de la semaine La pensée de la semaine D'aucuns diront : que voilà un sujet bien morbide pour un site qui n'a jamais eu pour vocation d'engendrer la mélancolie.

Je répondrai qu'après mûres réflexions, dont la pensée de cette semaine est le résumé, et comme Spinoza que je cite à la fin de cet article : je ne crains pas la mort. Pire : je l'ignore totalement. Ce qui m'intéresse, à 77 ans dans moins de deux mois, et plus que jamais, c'est la vie.

Je m'explique : pour ce qui est de ma vie, sur laquelle contrairement à la mort, je peux intervenir, jusqu'à présent je fais tout, au quotidien, pour que ma vieillesse ne soit pas un naufrage. Et, cela depuis ma retraite, à 60 ans. Heureux temps que celui où l'on pouvait encore partir à 60 ans avec une retraite pleine.

Grâce à cela, je suis, à ce jour (cela peut changer très rapidement et j'en suis conscient), toujours en pleine forme. Je n'ai jamais été vraiment malade durant toute ma vie.

  • La Covid ? Connais pas,

  • Les tests P.C.R ? Connais pas,

  • les vaccins anti-Covid ? Connais pas.

  • La grippe ? Connais pas,

Je fais ma gym (de plus en plus élaborée, merci Youtube) tous les matins, et un peu l'après-midi. Soit, même pas une heure par jour. Toutefois, à mon âge, je fais des pompes (des vraies) des squats et des planks, tous les jours. Pour ceux qui ne connaissent pas ces termes, j'ai joint quelques photos à la fin de cet article. Alors que je n'ai jamais été souple de ma vie, je peux m'assoir sur mes talons pendant 30 minutes, sans aucun problème. Quand j'ai commencé à pratiquer cet exercice, j'avais des vertiges après quelques minutes seulement !

Je marche au quotidien de 3 à 7 km. Vite, et sur une pente à 10 % parce que c'est le cas de la route qui dessert ma résidence, en Andalousie où j'habite depuis cinq ans.

Je fais régulièrement du vélo. Électrique certes, mais je ne m'en sers pas comme d'une mobylette et j'appuie encore fort sur les pédales. En effet, plus j'appuie sur les pédales moins le moteur de mon vélo m'assiste. C'est l'avantage de l'assistance électrique sur un vélo : elle n'exclut absolument pas de faire du sport. En revanche, elle est là pour vous assister quand vous en avez besoin.

Tous les ans, je skie dans la Sierra Nevada, sans bâtons et avec de petits skis (120,cm). Je monte avec les cabines, plus de 3 000 m, mais je redescends toujours à ski jusqu'en bas de la station, à 2 200 m.

Lorsque je travaille à mon site sur mon ordinateur, comme en ce moment, toutes les heures, quand ma smartwatch me prévient, je me lève et je fais soit des pompes, soit un (vrai) squat de 1 minute 30, soit un plank de 2 minutes.

J'ai repris la moto, après l'avoir pratiquée durant 43 ans, et l'avoir arrêtée il y a six ans à cause de douleurs lombaires. Depuis que je pratique quotidiennement les exercices cités plus haut push-ups je n'ai plus mal au dos. Quant à mes réflexes, j'ai déjà eu l'occasions de vérifier qu'ils sont toujours là quand j'en ai besoin. Si ce n'était pas le cas, j'aurais arrêté la moto, sans regret dans ce cas.

Lorsque je visite l'Andalousie je laisse toujours ma voiture, ou ma moto maintenant, à l'entrée du village ou de la petite ville (je n'aime pas les grandes villes) et je marche 10 à 15 km dans la journée.

Enfin, chaque fois que je suis sur un escalier, je le monte prestement en petites foulées. Il y a un ascenseur dans mon immeuble, je ne le prends jamais.

Comme vous pouvez le constater, si je suis encore en pleine forme, ce n'est pas un hasard. Et, j'ai bien l'intention de continuer le plus longtemps possible. Y compris, et, surtout, après 80 ans.

Tout ceci me permet de profiter, depuis 2007, d'une vieillesse très active et pour l'instant exempte de tout problème physique ou mental.

Pour le mental, ce site avec le travail qu'il me demande quotidiennement, contribue efficacement à maintenir mes neurones à un niveau encore satisfaisant. Pour info, je rédige un article chaque jour, depuis… 23 ans.

Ainsi, mon seul problème pourrait être de penser à ma mort. Comme le font sans doute la plupart des personnes de mon âge. Pourtant, si je pense quotidiennement à maintenir ma forme actuelle, je ne pense quasiment jamais à la « camarde.»

Si l'on y réfléchit, la mort, c'est le comble de l'absurde de notre situation d'être humain. On peut dire que la mort n'est pas humaine. Pourtant, nous sommes toutes et tous, né.es pour mourir. La mort, c'est à la fois l'aboutissement inéluctable et la négation de la vie.

On ne peut pas penser la mort, puisque, à ma connaissance, infiniment peu de personnes en sont revenues. Et, quand on est mort, par définition, on ne pense plus.

C'est bien pourquoi au lieu de craindre la mort, il vaut mieux craindre les effets, avérés ceux-là, d'une vie qui ne serait pas saine. De ce point de vue, tout le monde aujourd'hui, à moins de vivre au fond d'une grotte, sait ce qu'il faut faire, et surtout ne pas faire, pour jouir d'une bonne santé jusque très tard dans la vie.

Autre raison de ne pas craindre la mort accidentelle: quel que soit l'accident, même terrible, il ne sera pas douloureux car pour éprouver de la douleur… il faut être vivant. A cet égard, si vous avez éprouvé de grands chocs physiques dans votre vie, vous aurez constaté qu'au moment de l'impact, on ne sent rien. C'est après que l'on ressent la douleur. Et, il se trouve que la mort n'a pas d'après.

En revanche, je l'ai déjà écrit ici, si je devais me retrouver impotent, suite à un accident ou d'une maladie, je n'aurais plus qu'une idée en tête : mettre un terme définitif à cette situation. En effet, après avoir vécu aussi longtemps en pleine santé, je ne supporterai pas de finir en fauteuil roulant ou à l'hôpital. Et, encore moins de ne plus être autonome et de devenir une charge pour mes enfants. Sauf, à me retrouver à l'état de légume, comme après un AVC sévère, mais les légumes, par définition, ne pensent plus.

Pour conclure, quand on a bien profité de sa vie, et longtemps, ce qui est mon cas, on ne craint pas la mort. au contraire, après 75 ans, chaque jour supplémentaire, en bonne santé pour ce qui me concerne, est un bonheur quotidiennement renouvelé. Que même l'idée de la mort ne saurait perturber.

Une citation de Spinoza, philosophe du 17 e siècle, qui illustre parfaitement ce que je viens d'écrire.

“Un homme libre ne pense à aucune chose moins qu’à la mort. Sa sagesse est une méditation, non de la mort, mais de la vie.”













Plank Plank Plank
Squat Squat Squat
Push-up Push-up Push-up

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Guy Deridet 377442 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte