Magazine People

Critique de film: Nitro

Publié le 05 juillet 2007 par Anonyme

Voici le moment que vous attendiez tant….notre critique du méga-flop Nitro, cette farce et copie carbonne de The Fast and The Furious mettant en vedette Lusein Laurier, Martin Plate, Guillaume Legay Tivierge et Luc Senay Raymond Bouchard. Et oui, dire que j’ai passé ma soirée d’anniversaire au ciné-parc à me tapper ce navet…

Par quoi commencer? Ouf, y’a tellement de choses à raconte. Bon, débutons par le scénario ou le manque de scénario. Nitro raconte l’histoire de Max/Julien, un bad-boy qui, dans sa jeunesse, a déjà fait de la course dans les champs avec Morgane, interprétée avec brio par Lusein Laurier. Cependant, après un accident, il se retrouve à l’hôpital où il fait la connaissance d’une jeune femme qui souffre d’une faiblesse cardiaque. Ils tombent évidemment en amour. Quelques années plus tard, celle-ci risque la mort si elle ne reçoit pas une nouvelle transplantation de coeur. Et puisque le système médical québécois est nul, Max doit donc partir à la recherche d’un coeur (!!!), c’est-à-dire obtenir de l’argent pour payer un bandit pour qu’il lui prête un vétérinaire malhonnête qui tuera un nobody pour avoir un coeur qu’il donnera à sa guédaille débilo-mentalo qui va mourir. Suivez-vous? Ça l’explique assez le concept poche du film.

Nitro s’avère être une comédie de haut calibre. Oui oui, vous avez bien lu. Vous n’aurez jamais aussi été diverti au cinéma dans les derniers mois. C’est vraiment une farce ridicule et totalement invraisemblable. Qui va donc aller tuer un vulgaire has-been italien, alias Tony Conte, pour obtenir son coeur? Mais bon, cette scène faut de l’or car c’est tellement stupide et incohérent que s’en est comique.

Au début du film, Max décide d’aller se faire du fric en allant courser à Montréal. Voilà qu’arrive Bianca Gervais, armée de ses fausses boules, dans le rôle de Fanfreluche, une guédaille qui organise des paris de course. Elle a genre huit répliques et fait seulement se dandiner dans ses daisy dukes et son soutien-gorge qui montre sa fausse poitrine. On a droit à un caméo de Mariloup Wolfe dans un rôle de figuration de 2 secondes, un membre quelconque du groupe Simple Plan dans le rôle d’un bad-boy courseur et à une prestation digne d’un Jutras de Babu. OH MY GOSHHHHH!!!!! Il a créé automatiquement une phrase fétiche cinématographique avec sa réplique “Heyyyyy le v’la ton Cash”.

Mais bon, ce n’est pas l’apogée du bad acting quand même car il y a pire dans le film. Le Razzie va évidemment à Myriam Tallard, qui incarne Alice, la copine mourante de Max. Elle est atroce à regarder. Son ton de voix, son manque de prestance et son absence flagrant de talent et d’émotions nous donne sérieusement le goût de nous trancher les veines. Par contre, elle fait quand même partie de la meilleure scène du film, celle dans laquelle Guillaume Legay Tivierge la pénètre vous-savez-où et pendant qu’il “zigne” après, elle commence à parler de la mort et de sa future transplation et de bla bla bla… Cette scène réflète parfaitement en quoi le scénario s’adresse aux attardés mentaux. Qui parle de la mort en pleine relation sexuelle? J’espère sérieusement que ce n’est pas ce que mes parents parlaient pendant qu’ils me concevaient.

Du côté des performances, il faut quand même donner du mérite à Guillaume Legay Tivierge parce qu’il n’étais pas trop mal. Il a quand même su tirer le maximum de lui-même dans un film aussi mauvais. De plus, il faisait ses propres cascades et il était vraiment bien. Oui, vous avez lu un peu de positif dans cette critique. Martin Platte est totalement pas crédible dans le rôle du méchant. Il change de pilosité faciale quatre fois dans le film dû aux gossants flashbacks inutiles. Ah, et on le surnomme “L’Avocat”… Ouf, ça c’est terrifiant comme surnom. Raymond Bouchard est vraiment mal utilisé. On le voit genre 2 minutes et demi et il n’ajoute rien n’important au film. Les producteurs l’ont pris uniquement pour avoir une tête d’affiche qui s’adressait plus aux adultes plus âgés, voir centre de personnes âgées.

Voici quelques trucs que nous avons appris dans le film:
- Ne jamais aller chez le vétérinaire parce qu’il pourrait s’avérer qu’il découpe des has-beens déchus de Vierginie comme hobby pour qu’il puisse payer ses factures.
- Il faut porter un coat de cuir pour être hot et bum
- Dormir dans un trailer park, c’est hot
- Il faut vouvoyer les pichous

Ahhhhh, il faut terminer avec Lusein Laurier, dont l’unique présence dans le film est d’ajouter du sex-appeal et de la nudité gratuite au film. Elle y incarne Morgane, une stripteaseuse (!!) qui est obsédée par son T-Rex (elle le mentionne quasiment 78 fois). Elle porte uniquement du cuir parce que s’tune dûre à cuire. Et oui, au cas où vous le sauriez pas, elle montre ses boules encore une fois. Elle est tellement agace que ça me gosse. Elle a tout fait pour qu’on ne voit pas son fouttu mamelon à Musiqueplus et voilà qu’elle recommence.. Argghhh.

Le mot de la fin…. “Attenccchhhion jeune fille”

Alex


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Anonyme 165 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine