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Pompiers au travail

Publié le 20 août 2008 par Tripuniforme

Hier après midi, comme bien souvent au bureau d’accueil, c’est vraiment calme aux alentours de 17h00. J’ai bien rigolé, mais pas bien sûr pour ce que je vais raconter.  

 Je vois une dame arriver, presque en pleurs : “mon mari a fait un malaise, il faudrait appeler les pompiers” moi : “bien sûr, Madame, je m’en occupe de suite” je fais le 18, j’ai un pompier au bout du fil, je dis “ centre de vacances de .. à Portiragnes Plage, ne quittez pas SVP, je vous passe une personne”. Elle lui parle, et moi je vais discuter avec mon responsable. Elle avait eu le temps de me dire son numéro de logement. Mon responsable me dit qu’il faut que j’aille ouvrir les barrières (fermées par des cadenas) pour permettre aux secours de rentrer (en fait, on ferme à la circulation des véhicules dans les allées entre les logements). Je prends la clé des cadenas, et je vais à la première barrière, j’ouvre un côté, le second cadenas était coinçé, j’ai bataillé un instant, et j’entends la sirène des pompiers (ils sont arrivés vite) : ils hésitent, passer par l’entrée de service (et donc passer ensuite par là où j’avais ouvert à moitié) ou passer par le portique (mais là il aurait fallu que je tape un code), leur camion ne passait pas sous le portique : donc j’ai fait de mon mieux (ouf) et j’ai fini par ouvrir la barrière entièrement (des deux côtés). Le camion se gare, un pompier sort, il me suit à l’accueil, je lui donne un plan, lui indique où c’est. Je le laisse partir. Ma collègue me dit “il faut y aller” (j’ai pris ça pour moi) : je demande au pompier “je peux venir avec vous” lui : “bien ^sûr” (je me voyais déjà monter dans le camion...) Le camion était parti déjà, dans les allées, et j’ai couru avec le pompier vers le bas du village, lui avec le plan à la main, on a rejoint le camion et les deux autres pompiers qui attendaient, et finalement, après avoir cherché, on est arrivé au logement.  Le monsieur était conscient. Les trois pompiers lui ont posé des questions, je ne suis pas resté longtemps (que pouvais-je faire de toute manière?). Mon responsable m’a demandé de prolonger la famille dans le logement, au cas où le monsieur devait aller à l’hôpital. Ce que j’ai fait de retour à l’accueil. J’ai su après qu’il devait aller au cabinet médical, et qu’on ne l’avait pas amené aux urgences. Pour moi,  c’était fini : j’avais laissé les barrières ouvertes du côté ouest et rangé la clé des cadenas.

J’ai été surpris de voir l’adjointe au responsable avec le pompier que j’avais accompagné franchir la porte du bureau. Ils étaient revenus par le côté est du village, et donc la barrière était fermée (bien sûr). De ma propre initiative j’ai été prendre la clé (vous me connaissez maintenant, j’aime rendre service... ), et me voilà à nouveau accompagner le pompier, cette fois du côté est du village, jusqu’à la barrière, leur camion étant bloqué à l’intérieur. J’ai discuté un peu avec lui, j’ai demandé des nouvelles du monsieur, il m’a répondu en détail, très professionnel (ce dont je n’ai jamais douté).

C’est là que j’ai rigolé : il m’a demandé si j’étais le concierge! J’ai le poste d’agent d’accueil, hôte d’accueil, comme vous voulez, mais là franchement, c’est la première fois qu’on me dit ça (il est vrai que j’avais les clés avec moi...) Je lui ai répondu en riant,” vous savez, ici on fait un peu tout, mais non, je ne suis pas concierge, juste chargé d’accueil” : lol!

J’ai ouvert la barrière, demandé à son collègue qui conduisait si le monsieur allait bien, il m’a souri. Quand ils sont passés, je les ai salué de la main, et eux, sympa, m’ont répondu.

 Demain, je passerai voir la famille pour demander des nouvelles.  

Je rends hommage à ces pompiers, qui sont là pour sauver des vies. Merci pour tout ce que vous faites.


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