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Les maudits des JO. N°4

Publié le 20 août 2008 par Marbor

Medhi Baala a participe a trois Jeux Olympiques et a remporte deux medailles ... en chocolat.

Premier acte: Sidney 2000. Dans un 1500m promis au maitre inconsteste, Hicham El Gerrouj, M. Baala s'accroche aux basques de son modele et idole marocain. Seulement, El Guerrouj craque et voit Ngeny le depasser. Lagat complete le podium, au pied duquel demeure Baala 4eme. Un espoir est ne pour le demi-fond franais. Un titre europeen plus tard et une place de dauphin aux Mondiaux de Paris place Baala comme le successeur d'El Guerrouj. La gloire supreme est pour bientot.

Deuxieme acte: Athenes 2004. Le maitre El Guerrouj ne domine plus la discipline en ce printemps 2004. Seulement a quelques semaines des JO, Baala se donne une entorse. Sa cheville devient le principal sujet d'inquietude de la France athletique. On respire, il est au depart de sa serie. Mais il ne suit pas le rythme et finit pitoyablement en queue de peloton. Pendant ce temps, El Guerrouj, lui, dompte ses demons et s'impose non seulement dans le 1500m, mais aussi dans le 5000m. Le doute s'est installe chez Baala, au moment ou El Guerrouj se retire et laisse enfin la place. Les echecs aux Mondiaux suivants ne vont rien arranger.

Troisieme acte: Pekin. Baala va mieux. Peut-etre qu'l n'est plus en situation de realiser 3'28, mais il est capable de courir en 3'32, ce qui est suffisabnt pour gagner. Il parait enfin solide mentalement. Les series et demi-finales ont montre que Ramzi, le champion du Monde 2007 sera difficile, sinon impossible a battre, si la course est lente. Baala peut viser le podium. La finale se passe sans lui: cale au fond du peloton il voit sans reagir les choses s'accelerer. Il dira qu'il n'avait pas de jambes. Il les retrouve pourtant a l'entree de la ligne droite. Il y a deja longtemps que le titre est joue loin devant. Son sprint le jette epuise sur la ligne, 4eme a 5 centiemes de la medaille de bronze. Encore la medaille en chocolat! Manque de recuperation, dit-on. Plus surement le stress paralysant.

Quatrieme acte: Londres 2012 ? Pour vaincre, comme El Guerrouj, la malediction.


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